Conjoncture: La morosité persiste
· Le déficit de la balance commerciale passe à 48,2 milliards de DH
· Tourisme et textile toujours malmenés
Les soubresauts de l’environnement international continuent à affecter l’économie nationale, en particulier via le canal des échanges extérieurs.
C’est d’ailleurs ce qui ressort des chiffres de Bank Al-Maghrib pour juillet 2009.
Ainsi, et au terme du premier semestre, la balance commerciale a dégagé un déficit de 48,2 milliards de DH, en détérioration de 11,8% en une année. Un creusement principalement engendré par l’effondrement des exportations de 34,4%, à l’heure où les importations n’ont reculé que de 19,8%.
Outre la faiblesse de la demande internationale, cet affaissement a surtout résulté de la baisse des exportations de phosphates opérée par l’OCP.
Dans le même sillage, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers sont revenues à 12,7 milliards à fin juin, marquant de fait un net repli de 34,5%.
Aggravant également le déficit au niveau de la balance commerciale, les recettes voyages et les transferts des MRE se sont respectivement amenuisés de 14,4% et 12,5%, contre 16,6% et 13,8% un mois auparavant.
Concernant le secteur touristique, il se trouve toujours autant en mauvaise passe. En effet, les indicateurs disponibles à fin juin ne démontrent aucun signe de reprise malgré la hausse des entrées. Ainsi, et en dépit d’une amélioration de 9,4% des arrivées touristiques, les nuitées enregistrées dans les hôtels classés se sont contractées de 3% à l’heure où le taux d’occupation s’est arrêté aux alentours de 41%, en baisse de 4 points de pourcentage d’une année à l’autre.
Toutes ces réalisations en demi- teinte n’ont pas manqué de se répercuter sur la situation des finances publiques. D’ailleurs, l’exécution du budget au terme du premier semestre de l’année fait ressortir un recul de 11,3% des recettes ordinaires. Cette évolution reflète l’impact combiné du ralentissement de l’activité économique et des réaménagements fiscaux tous azimuts. Si les dépenses ordinaires ont globalement baissé sous l’effet de l’allégement des charges de compensation et des intérêts de la dette publique, il n’en demeure pas moins que hors compensation, elles ont surtout été marquées par une hausse de 7,2%. Dans ces conditions, l’excédent budgétaire s’est établi à peine à 2,3 milliards de DH, au lieu des 10,2 milliards affichés à la même période de l’année précédente.
Mohamed MOUNADI
· Le déficit de la balance commerciale passe à 48,2 milliards de DH
· Tourisme et textile toujours malmenés
Les soubresauts de l’environnement international continuent à affecter l’économie nationale, en particulier via le canal des échanges extérieurs.
C’est d’ailleurs ce qui ressort des chiffres de Bank Al-Maghrib pour juillet 2009.
Ainsi, et au terme du premier semestre, la balance commerciale a dégagé un déficit de 48,2 milliards de DH, en détérioration de 11,8% en une année. Un creusement principalement engendré par l’effondrement des exportations de 34,4%, à l’heure où les importations n’ont reculé que de 19,8%.
Outre la faiblesse de la demande internationale, cet affaissement a surtout résulté de la baisse des exportations de phosphates opérée par l’OCP.
Dans le même sillage, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers sont revenues à 12,7 milliards à fin juin, marquant de fait un net repli de 34,5%.
Aggravant également le déficit au niveau de la balance commerciale, les recettes voyages et les transferts des MRE se sont respectivement amenuisés de 14,4% et 12,5%, contre 16,6% et 13,8% un mois auparavant.
Concernant le secteur touristique, il se trouve toujours autant en mauvaise passe. En effet, les indicateurs disponibles à fin juin ne démontrent aucun signe de reprise malgré la hausse des entrées. Ainsi, et en dépit d’une amélioration de 9,4% des arrivées touristiques, les nuitées enregistrées dans les hôtels classés se sont contractées de 3% à l’heure où le taux d’occupation s’est arrêté aux alentours de 41%, en baisse de 4 points de pourcentage d’une année à l’autre.
Toutes ces réalisations en demi- teinte n’ont pas manqué de se répercuter sur la situation des finances publiques. D’ailleurs, l’exécution du budget au terme du premier semestre de l’année fait ressortir un recul de 11,3% des recettes ordinaires. Cette évolution reflète l’impact combiné du ralentissement de l’activité économique et des réaménagements fiscaux tous azimuts. Si les dépenses ordinaires ont globalement baissé sous l’effet de l’allégement des charges de compensation et des intérêts de la dette publique, il n’en demeure pas moins que hors compensation, elles ont surtout été marquées par une hausse de 7,2%. Dans ces conditions, l’excédent budgétaire s’est établi à peine à 2,3 milliards de DH, au lieu des 10,2 milliards affichés à la même période de l’année précédente.
Mohamed MOUNADI
Commentaire