Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Air Algérie face au plafond des émissions de CO2

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Air Algérie face au plafond des émissions de CO2

    La compagnie aérienne publique, Air Algérie, a été inscrite sur une liste publiée samedi dernier par l'Union européenne comprenant quelque 4 000 compagnies aériennes dans le monde qui devront contribuer à la lutte contre le changement climatique à partir de 2012, sous peine de ne plus pouvoir atterrir dans les aéroports des 27 pays européens. Les plus grands transporteurs européens et américains sont dans cette liste tout comme la russe Aeroflot avec une centaine d’autres compagnies russes.

    Selon les agences de presse qui rapportent l’information, chaque exploitant porté sur cette liste se voit assigner un État européen, à qui il va devoir détailler comment il entend calculer ses émissions polluantes. C'est à cet Etat qu'il versera le montant de ses droits à polluer.

    L’UE autorise les compagnies aériennes à échanger leur surplus de «crédits de pollution» sur le «marché européen du carbone» à compter du 1er janvier 2012.

    Autrement dit : les compagnies aériennes qui dépasseraient leurs quotas d’émission doivent en acheter sur le marché européen du carbone.
    En publiant sa liste, l’UE montre sa détermination à poursuivre sa démarche sans tenir compte de l'opposition à cette mesure de la majorité des pays membres de l'OACI (Organisation internationale de l'aviation civile) et des compagnies de l'IATA (Association internationale du transport aérien). Elle s'est dotée, en janvier, d'une loi qui doit être mise en œuvre à compter du 1er janvier 2012.

    A cette date, toutes les compagnies aériennes - européennes ou non européennes - opérant dans l'UE devront plafonner leurs émissions de CO2 à 97 % d'un niveau annuel de référence calculé à partir d'une moyenne des années 2004 à 2006.

    Dès 2013, le plafond passera à 95 %. Les contrevenants feront l'objet de sanctions allant jusqu'à l'interdiction totale des vols vers l'Europe. Afin de l'éviter, les transporteurs devront procéder, à partir du janvier 2010, à un contrôle rigoureux du volume des émissions émanant de leurs avions.

    La Commission européenne a estimé les émissions à 216 millions de tonnes de CO2 et a fixé le plafond à 210 millions de tonnes en 2012. Mais l’IATA a contesté ce calcul et considère que les émissions doivent être surévaluées de 10 à 20 %. Devant cette levée de boucliers, l’UE a décidé de repousser à l’automne sa décision qui devait être connu en août sur le montant du plafond des émissions de CO2 qui s’appliquera au secteur aérien, dans le cadre du futur régime d’échange de quotas d’émissions en 2012.

    Pour l’OACI, «le secteur aérien représente 2 % des émissions totales de GES et devrait passer à 3 % en 2050». Ces émissions, tient à rappeler l’OACI, «ne sont pas comptabilisées dans les bilans de réduction de gaz à effet de serre des pays industrialisés en vertu du protocole de Kyoto». Mais, l’OACI n’a pas réussi à infléchir la volonté de la Commission européenne. Pour l’UE, le transport aérien est responsable de 2 % à 3 % des émissions globales de gaz à effet de serre de la planète.

    L’UE a intégré les compagnies aériennes dans le système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre (SCEQE). De ce fait, l'impact du système pourrait être limité de 75 %, selon certaines études. Pour faire face à cette nouvelle obligation, les compagnies aériennes pourront avoir recours au commerce de quotas d'émissions, mais également améliorer les normes techniques.

    Selon l’IATA, le trafic aérien international a subi une baisse de 16,5 % pour le fret et de 7,2 % pour les passagers en juin par rapport à 2008. Les compagnies qui souffriraient déjà d’un manque de remplissage en été redoutent que la hausse du cours du pétrole et le virus H1N1 n’aggravent encore la situation en automne.

    Par la Nouvelle République

  • #2
    Code HTML:
    Air Algérie face au plafond des émissions de CO2

    Encore, une autre augmentation des tarifs des billets .... c'est l'algérien qui payera cette taxe et non Air Couscous ....

    Commentaire


    • #3
      Selon les agences de presse qui rapportent l’information, chaque exploitant porté sur cette liste se voit assigner un État européen, à qui il va devoir détailler comment il entend calculer ses émissions polluantes. C'est à cet Etat qu'il versera le montant de ses droits à polluer.

      Bien évidemment les compagnies américaines, ou de l'État Sioniste seront dispensés de cette humiliante mesure (assignation d'un pays référent à qui l'on devra détailler????)... En gros seuls les pays trop pauvres devront rendre des comptes...

      De plus il est très peu probable que Air France ou Lufthansa paieront un quelconque droit à polluer quand ils atterriront en Algérie...

      Commentaire


      • #4
        comme la russe Aeroflot avec une centaine d’autres compagnies russes.
        Encore de l'amateurisme de nos journalistes, deja que les russe ont du mal avec une compagnie... de la a en posseder une centaine....:22:
        La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

        Commentaire

        Chargement...
        X