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la traduction du coran; est-elle déconseillée????

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  • la traduction du coran; est-elle déconseillée????

    le coran est un livre sacré.on ne peut jamais l'altérer et la traduction peut y etre un facteur très dangereux si on ne comprend pas bien les versets coraniques et precisément leurs sens puisque on ne peut traduire que le sens du coran car son style est unique et personne sur la terre ne peut maitriser la langue à ce point là.on a dit que la traduction la plus difficile c 'est celle des ouvrages litteraires puisque on arrive pas facilement à comprendre ce qui est dans l'esprit de l'auteur ou ce qu'il veut dire vu qu'il utilise des métaphores et des styles litteraires trop compliqués mais on a constaté que la traduction du coran est la plus sensible puisque la moindre faute dans la comprehension des versets peut altérer le sens est ça peut provoquer un déséquilibre des connaissances qui mène à une deviation très dangereuse.c'est pour cela on dit que la traduction de tout texte religieux à savoir le coran ou les hadiths(les paroles prophétiques) est deconseillée pour ceux qui ont une connaissance disant modeste sur les objectifs et les sens de chaque mot mentionné dans un texte religieux.et pour bien comprendre et bien traduire le sens il faut etre aidé par des eulémas et des foukahaes pour ne pas depasser la moindre des choses.wallaho a3la wa3lam.
    "quiconque n'acquiesce pas à mon destin et n'endure pas à ma mise à l'épreuve,alors il trouve un autre seigneur que moi"

  • #2
    Carole Salam Ou Alaykoum

    il est vrai que nul traduction n'est fidéle à 100 % , et quand il s'agit de la parole de Dieu, la reponsabilité s'alourdit du moment qu'on trraduit ce que Dieu Dit en une autre langue
    mais je doute que ça soit aussi dangeureux au point de dire qu'elle est déconseillée
    Certes, j'aimerai pas être dans les souliers d'un "traducteur" du Coran vu la reponsabilité qui va avec, mais il est necessaire voire indisponsable de traduire ne serait ce que le sens apparent du Coran pour le faire connaitre à ceux qui ne parlent pas l'arabe (et Dieu sait qu'ils sont la majorité dans le Monde), donc une traduction française par exemple aide les francophones à connaitre le message que porte le Coran car beaucoup de versets coranique apportent des notion claires et simple a assilimer donc traduisible sans probleme.

    mais reste le point d'étudier le Coran, et en tirer les éléments de ses versets qui fondent la croyance Musulmane et les commandements qui regissent le musulman, cela ne peut s'effectuer en se basant sur une traduction, car -comme tu dis- c'est dangereux de se fier à une traduction puisque elle ne peut transmettre le message exacte, et elle y contient forcement beaucoup d'imprefections !

    en résumé,
    juste pour lire le Coran , une traduction est necessaire pour les non-arabophones
    mais pour l'étudier il faut se fier qu'à la version originale

    Ps:
    Juste pour rappel; les conditions requises par les savants qui concernent la lécture du Coran (ou même tenir le Coran par la main) comme par exemple la nécéssité d'être purifié (Tahir) ou que la femme ne doit pas être dans la période menstruelle ...etc etc . ça ne concerne que le Coran (version original)
    quant à la tradution quelle qu'elle soit, n'est pas concernés par ces conditions.
    Dernière modification par karimbarbu, 29 août 2009, 00h23.
    2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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    • #3
      Bonjour Carole,

      Je rejoins le propos de Karim Barbu, j'en profite pour rajouter quelques observations qui concernent de façon plus générale l'exercice de la traduction:

      Ma première remarque concerne le style :

      Le traduction n'a pas pour ambition première de retranscrire intégralement, dans toutes ses nuances, le régime stylistique d'un texte vers une langue cible.
      Ceux qui se sont un jour essayés à traduire un poème savent à quel point, il est difficile de transmettre ce qui en fait sa spécificité, à savoir son rythme, ses sonorités...etc.: d'une part parce que les langues ont chacune des propriétés qui leur sont propres et qui sont difficilement "transposables" dans une autre langue, mais aussi parce qu'il faut souvent faire des choix entre la fidélité stylistique et le sens d'un texte. On choisit souvent le sens.

      Ce qui est vrai pour les autres textes, l'est encore plus pour le Coran dont la beauté relèvent aussi du miracle. Sa spécificité est telle qu'il serait impossible de le paraphraser ou de l'imiter même en arabe alors que dire d'une traduction !

      Ma seconde observation concerne le sens:

      Sauf quelques passages ambigus où le traducteur doit s'appuyer sur des sources exégétiques (en ayant bien sur l'honnêteté de les citer en notes de bas de page), il s'attache généralement à transmettre le sens premier et littéral des versets.

      Naturellement, avec toute la bonne volonté du monde, il lui serait impossible de transmettre la polysémie d'un texte: c'est-à-dire tous les sens potentiellement contenus dans un passage, il doit donc faire un choix.

      Et ce choix doit-être, à mon sens rationnel: il doit opter pour le sens consensuel, admis et littéral des versets; même si il peut, voire selon moi, il doit énumérer les autres sens potentiels dans une note en bas de page en veillant à renvoyer le lecteur aux sources théologiques sur lesquelles il s'est appuyé.
      A ce niveau-là, la chose qui serait dangereuse ce serait de tomber sur l'œuvre d'un traducteur, léger ou malhonnête, qui substituerait son interprétation des versets à leur sens littéral (sans jamais le spécifier de surcroit).

      Le dernier point concerne la pertinence de s'appuyer sur des traductions pour faire de l'exégèse et ma réponse n'engage que moi: je crois qu'il est théologiquement très risquée de le faire au regard de la nature spécifique du Coran.
      Contrairement aux Évangiles et aux autres textes fondateurs des autres religions monothéistes, le Coran est pour nous autres musulmans la parole de DIEU que son Prophète Mohamed (SWS) n'a fait que transmettre aux humains. De ce fait, il ne s'agit pas en premier lieu de interpréter, mais d'expliciter. Cette opération passe aussi par l'interrogation de la langue Coranique.
      Il y a quelques mois, Harrachi nous a fait le plaisir d'ouvrir un topic qui portait sur la formation d'un homme de savoir sunnite dans le courant du XIIIème siècle (http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=131813&highlight=savant+islam).

      Il était frappant de constater l'importance que revêtait la maîtrise linguistique (lexicologie, grammaire...etc.) comme préambule à des études théologiques poussées. Ceci indique, je pense, le lien étroit qui unit l'exégèse et la philologie au sens large.

      Naturellement mon propos, généraliste n'engage que moi, il ne traite pas du reste spécifiquement de la traduction du Coran.
      D'autres forumistes pourront sans doute nous expliquer plus en détail et de manière plus technique le mode opératoire qui prévaut dans l'élaboration de ce type de traductions.

      Oua ALLAHOU Ya3lem

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      • #4
        @Carole

        Je me joint a ce que viennent de dire KARIMBARBU et DANDY.

        Pour le musulman, le Coran est parole de Dieu dans sa forme (les mots) comme dans son fond (le sens), et de ce fait il est intraduisible en tant que tel. La viabilite d'une traduction depend donc de l'usage qu'on compte en faire :

        - S'il s'agit de lire le contenu du Coran lorsqu'on n'est pas arabophones, il n'y a aucun inconveniant.

        - S'il s'agit de faire de l'exegese, du juridique ou toute autre forme d'etudes coraniques, alors seule la version originale peut servir, et a partir de la une maitrise (et je dis bien maitrise) de l'arabe classique est un minimum.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          @Dandy

          Le dernier point concerne la pertinence de s'appuyer sur des traductions pour faire de l'exégèse et ma réponse n'engage que moi: je crois qu'il est théologiquement très risquée de le faire au regard de la nature spécifique du Coran.
          Salut mon vieux,

          Je ne pense pas qu'elle soit meme recevable une telle exegese DANDY, car tu l'as bien dit la traduction en elle meme impose parfois des choix qui sont autant d'explications.

          Est-il possible de faire de l'exegese d'un texte en partant, non pas du texte lui-meme, mais de son exegese ?!
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            De toute façon même en maîtrisant l'arabe classique et en partant du texte coranique original nous ne sommes pas habilité à faire de l'exegèse. Il y a tout un tas de savoirs à maîtriser, la circonstance des révélations, l'abrogé et l'abrogeant, les sciences du hadîth, la biographie du prophète etc.
            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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            • #7
              C'est dangereux dans le sens où une mauvaise traduction peut t'égarer sur le sens du verset.

              Mais en étant conscient de ce fait, je pense que la dangerosité est moins présente. Cependant il est vivement conseillé de "le comprendre" en arabe.

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              • #8
                Salam,

                Envoyé par carole
                puisque on ne peut traduire que le sens du coran car son style est unique et personne sur la terre ne peut maitriser la langue à ce point là
                C'est pour cela qu'on ne parle pas de "traduction du Coran", mais plutôt de la "traduction des sens du Coran" (ترجمة معاني القرآن).. car il y a nuance. Une sorte de Tafsir abrégé dans une autre langue, qui n'engage que son auteur.

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                • #9
                  concernant la notion"la traduction du coran" c'est une faute disant commune et c'est très important de la rectifier en disant "la trduction des sens du coran"mais comme on dit en anglais"old habits die hard"c'est pour ça on trouve cette expression trés utilisée dans le monde de la traduction
                  "quiconque n'acquiesce pas à mon destin et n'endure pas à ma mise à l'épreuve,alors il trouve un autre seigneur que moi"

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                  • #10
                    à harrachi

                    et c'est exactement ce que je visait ;qu'on doit pas oser à faire une traduction du coran juste pour l'exegèse notamment si on est pas bien concient de tt sens disant explicite "le sens litteral des versets "ou implicite"qui exige une bonne maitrise des styles de l'arabe classique" .
                    "quiconque n'acquiesce pas à mon destin et n'endure pas à ma mise à l'épreuve,alors il trouve un autre seigneur que moi"

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                    • #11
                      @Carole

                      En tout cas, pour l'heure l'ensemble des tafasir (pl. de tafsir = explication, exegese)ont etes bases sur le texte coranique originel (i.e. en arabe), et c'est bien sur la base de ces tafasir que les traductions ont etes faites.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        oui.it's ok.mais pour avoir la capacité de faire un tafsir ou une exegese il faut etre "un fakih fi ddin"ou l'un des eulemas "des savants religieux" afin d'expliquer ce qui est dit dans ce livre saint en toute sinserité
                        "quiconque n'acquiesce pas à mon destin et n'endure pas à ma mise à l'épreuve,alors il trouve un autre seigneur que moi"

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                        • #13
                          Envoyé par Dandy
                          Naturellement, avec toute la bonne volonté du monde, il lui serait impossible de transmettre la polysémie d'un texte: c'est-à-dire tous les sens potentiellement contenus dans un passage...
                          Tout à fait.
                          Et que dire encore des différents niveaux de lecture et d'interprétation, des référents du lecteur, etc... Cela dit, et d'un point de vue supra-rationnel, on peut toujours supposer que concernant des textes sacrés, la source qui est à leur origine sera également d'une manière ou d'une autre à l'origine de leurs traductions. Si on attribue à Allah le pouvoir d'avoir formulé et manifesté le Coran dans une langue première, on ne va pas lui dénier celui de guider et d'inspirer les gens qu'il faut pour le traduire dans des langues secondes.
                          Parler de dangerosité, à cet égard, serait, de mon point de vue, sous-estimer les pouvoirs divins, et laisser croire que ce monde est mal gouverné au point où des textes sacrés seraient abandonnés à la discrétion de parties inconscientes ou malveillantes. Si tel était le cas, d'ailleurs, une réaction ne tarderait pas à se manifester. Le Coran lui-même ne se présente-t-il pas, sur certains points, comme un redressement de certains falsifications ayant touché les textes adressés aux Juifs?


                          ***

                          Donc, pour conclure, si une traduction du Coran vous tombe entre les mains c'est qu'elle vous est destinée. Lisez-la, tirez-en tout ce qui vous semble utile, méditez-la, exercez votre réflexion sur le message qui s'en dégage. Car le sacré ne s'embarrasse pas de formes.

                          Commentaire


                          • #14
                            @Passant

                            Cela dit, et d'un point de vue supra-rationnel, on peut toujours supposer que concernant des textes sacrés, la source qui est à leur origine sera également d'une manière ou d'une autre à l'origine de leurs traductions. Si on attribue à Allah le pouvoir d'avoir formulé et manifesté le Coran dans une langue première, on ne va pas lui dénier celui de guider et d'inspirer les gens qu'il faut pour le traduire dans des langues secondes.
                            Je ne vois pas sur quelle base un tel postulat pourrait-il etre d'actualite, du moins dans le cas du Coran dans son contexte islamique. Ce que tu dis la repose plus sur la notion judeo-chretienne d'inspiration que sur la notion musulmane de revelation. Ainsi, en Islam, une telle "supposition" ne peut etre faite dans la mesure ou aucune base scriptuaire ne la soutient : il n'y a pas de miracle de la Septante a esprer.

                            Pour resumer, le musulman crois que la revelation a ete faite a un moment precis, via un homme precis, dans un texte defini et dans une langue precise et, a partir de la, rien d'autre que le texte d'origine n'a reellement de valeur en tant que "parole de Dieu", et cela dans la mesure ou, pour le musulman, celle-ci recouvre tant le contenu que le contenant de la Revelation, et que c'est ainsi que le Coran est vu.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #15
                              parfaitement d'accord avec ce que tu dis Harrachi
                              ya que la Parole de Dieu (Coran) que la dires du prophète qui sont sacralisés par les croyants
                              hormi le Coran et la vraie parole du Prophète, n'importe quelle autre "essai" est faillible

                              Kouloûn You'khadhou min kalamihi wa yourad illa sahiba hadha Al Qabr ....Par imam Chafi'i

                              "On prend ou on rejette les propos de tous le monde, sauf ceux du propriètaire de cette tombe (cela tombe lle du Prophète Qlsssl)"
                              Dernière modification par karimbarbu, 30 août 2009, 00h04.
                              2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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