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Investissements publics de 2010 à 2014: Bouteflika compte dépasser les 150 milliards

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  • Investissements publics de 2010 à 2014: Bouteflika compte dépasser les 150 milliards

    L’Etat s’y attellera encore fortement avec un nouveau programme d’investissement public qui dépassera nettement les montants déjà avancés.

    Le Président Bouteflika a annoncé que l’Etat va dépasser le montant de 150 milliards de dollars annoncés pour le nouveau programme quinquennal de la période 2010-2014 tout en appelant les entreprises algériennes à récupérer le marché national et aller à la conquête de nouveaux marchés à l’étranger. Dans ce cadre, il dira que «l’Etat s’y attellera encore fortement avec un nouveau programme d’investissement public qui dépassera nettement les montants déjà avancés.» C’est ce qui a été indiqué lors de l’audience qu’il a consacrée au secteur des finances jeudi dernier. A savoir que les investissements publics ont permis d’atteindre une croissance économique hors hydrocarbures estimée à 6% en 2008, selon le bilan présenté par le ministre des Finances, Karim Djoudi.

    Cependant, rien n’a été expliqué sur la formule qui permettra d’augmenter le budget de l’investissement public, notamment avec les effets de la crise économique mondiale. A rappeler que le Président avait demandé au ministre des Finances, lors de son audition en 2008, de trouver une formule pour utiliser l’épargne du Trésor public mais rien n’a été rendu public depuis.

    Dans le communiqué portant audition du ministre des Finances, rapporté par l’agence nationale de presse, le Président a appelé les entreprises algériennes à investir davantage le marché local et réduire le coût des importations. A savoir que le coût des importations a atteint les 40 milliards de dollars en 2008 et malgré une légère baisse de celles-ci en juillet dernier, cette facture pénalise toujours la balance des paiements de l’Algerie. D’ailleurs, c’est ce qui explique les différentes mesures prises dans ce cadre, dont celles introduites dans l’ordonnance portant loi de finances (LFC) de 2009.

    En outre, le chef de l’Etat a encouragé les entreprises nationales à partir à la conquête de nouveaux marchés à l’étranger. A noter que certains patrons d’entreprise, à l’exemple de Issaâd Rebrab (patron de Cevital) avaient expliqué que cette conquête est possible grâce aux données de la crise économiquemondialemais demandent la levée de certains blocages administratifs.

    Dans ce contexte, Bouteflika a instruit le gouvernement à valoriser et mettre en œuvre l’ensemble des encouragements et incitations déjà arrêtés en faveur de l’investissement local et de poursuivre la remise à niveau de l’outil industriel public encore viable tout en y encourageant despartenariatsdequalité. Avant d’insister sur l’accélération de la réforme des systèmes bancaire et financier et encourager l’investissement productif.

    Parailleurs, avec 143 milliards de dollars de réserves de change enregistrés en juillet dernier, la prudence dans la gestion des dépenses publiques reste la seule arme de défense à utiliser devant les effets de la crise économique mondiale qui sont constatés, notamment avec le recul des exportations algériennes.

    Dans ses directives sur ce dossier, le Président a rappelé que c’est grâce aux choix prudents effectués tout au long de cette décennie que l’Algérie arrive à maintenir aujourd’hui sa dynamique de développement. A ce titre, il a affirmé qu’il s’agit de poursuivre et de suivre de près cette même politique de prudence, à travers «la rigueur et la lutte contre tout abus dans la dépense publique». Il est question aussi, selon lui, de s’atteler encore davantage à promouvoir une diversification économique et de nouvelles recettes pour le pays. A ce propos, il a précisé que la crise économique mondiale est venue rappeler «l’ampleur» de la dépendance du pays envers le marché mondial des hydrocarbures et la nécessité d’accélérer les efforts de développement pour inverser cette situation.

    D’autre part, il a déclaré que l’économie de marché se consolidera, «mais tout cela ne saurait aboutir à un libéralisme incontrôlé mettant en cause les intérêts de la collectivité nationale».

    Il faut dire qu’une situation d’un libéralisme incontrôlé est constatée, à commencer par la flambée des prix des fruits, légumes et viandequi reste incontrôlable et devient une évidence à chaque mois de rama-dhan qui pénalise le pouvoir d’achat des citoyens. Une flambée justifiée par le département de Djaâboub par la logique de la liberté des prix. Cependant, cette logiqueaétévivement désavouée par le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres tenu mercredi dernier. Toutefois, l’impuissance des services de contrôle devant la spéculation se confirme.

    Pour ce qui est de l’investissement étranger, le contrôle du libéralisme est consolidé par les différentes mesures prises par le gouvernement depuis que la politique de l’investissement étranger a été remise en cause par le chef de l’Etat, suivie par une série de mesures qui visent à mettre de l’ordre en matière d’investissement étranger par des mesures qui ont été réaffirmées dans la LFC de 2009 publiée dans le Journal officiel le 26 juillet dernier.

    Le Jour d'Algérie
    Dernière modification par DZone, 29 août 2009, 01h13.

  • #2
    Tout ce que Bouteflika sait faire c’est les investissements publics avec tout ce qu’on connaît comme gaspillage et détournements. Des investissements qui profitent en grande partie aux entreprises de réalisation étrangères et non algériennes. Des investissements peu créateurs d'emplois.

    Aucune stratégie économique n’est présentée pour sortir le pays de la dépendance des hydrocarbures. Ce n’est pas la LFC 2009, une loi conjoncturelle, qui va me contredire.
    Dernière modification par shadok, 29 août 2009, 01h34.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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