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Bilan de Djoudi, ministre des Finances: L’emprunt obligataire comme moteur

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  • Bilan de Djoudi, ministre des Finances: L’emprunt obligataire comme moteur

    «Un plan de modernisation et de développement du marché financier est en cours d’élaboration pour aboutir à sa dynamisation dans un cadre transparent et bien régulé», a annoncé ce jeudileministredesFinances,Karim Djoudi, lors de son audience avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.

    Dans le cadre de la réforme des banques et du marché financier, une densification des émissions obligataires sur le marché financier «enregistre aussi l’émergence d’entreprises privées sur ce créneau, alors que le marché des actions demeure très étroit et n’attire pas les entreprises y compris du secteur privé», a-t-il soutenu.

    Par ailleurs, les dirigeants des banques publiques sont soumis à de nouveaux contrats de performance et leurs personnels bénéficient de programmes de formation qui seront graduellement généralisés en améliorant les méthodes en partenariat avec de grandes banques étrangères, ainsi que le doublement de leurs fonds propres dans des banques publiques durant les deux dernières années pour augmenter leurs capacités d’intervention dans le financement des investissements.

    A ce sujet, durant les douze derniers mois, le financement par les banques des micro-projets créateurs d’emploi s’est amélioré de 150%, selon l’argentier du pays qui ne livre cependant pas de chiffres.

    Par ailleurs, une meilleure incitation au financement des investissements des petites et moyennes entreprises (PME) est à relever «grâce à l’octroi de la qualité de garantie de l’Etat à la couverture de ces crédits, et en multipliant par cinq les montants garantis», a-t-il ajouté. Toujours dans le cadre des investissements, l’ouverture de filiales de leasing et de capital investissement au niveau de chaque wilaya est en projet comme il a été installé un Fonds national d’investissement (FNI) qui accompagne les entreprises publiques engagées dans des programmes de modernisation et de mise à niveau, et prend part aux participations nationales majoritaires dans les opérations de partenariats qui s’inscrivent dans la volonté des pouvoirs publics de multiplier «les initiatives pour encourager l’investissement local, qui sera bientôt enrichi par de nouvelles incitations sur le crédit à la promotion immobilière au bénéfice des citoyens souhaitant acquérir, bâtir ou agrandir leur habitation».

    Pour le secteur des assurances, la création d’une école nationale des assurances, d’un fichier national des conducteurs ainsi que la lutte contre la fraude à l’assurance sont engagés, a rappelé le ministre. De leur côté, les pouvoirs publics ont veillé à l’entrée en activité de la commission de supervision des assurances, autorité de contrôle de ce domaine, ainsi qu’à la mise en place de la centrale des risques.Enfin, le secteur des assurances qui a diversifié ses offres, notamment par le lancement de l’assurance «rapatriement des corps» au profit de notre communauté nationale à l’étranger continuera d’œuvrer pour l’élargissement de sa gamme d’intervention, a poursuivi le membre du gouvernement.

    Par ailleurs, l’administration fiscale poursuit la réforme du cadre législatif pour améliorer les encouragements à l’investissement, à la création d’emploi, et au développement de certaines localités du pays souffrant d’enclavement ou de retard, et pour alléger les procédures en faveur des grandes entreprises.

    En parallèle, elle poursuit le développement de ses moyens et capacités de travail et renforce les procédures d’identification de la population fiscale, au moment où la modernisation de la gestion du budget public est en cours et le développement de la mission de la Caisse nationale d’équipement pour le développement (Cned) dans la maturation des projets, la réorganisation de la Commission nationale des marchés pour accompagner l’important volume des contrats négociés parles administrations et agences publiques, le renforcement du rôle des contrôleurs financiers dans la vérification de la régularité des dépenses, ainsi que la dynamisation de la mission préventive de l’Inspection générale desfinances(IGF).

    Les Domaines, quant à eux, ont «finalisé le dispositif régissant la concession du foncier pour l’investissement et progressent dans les opérations d’établissement du cadastre général pour l’ensemble du territoire national dont le parachèvement est prévu pour la fin de l’année 2014», a indiqué M. Djoudi. Pour sa part, la Douane verra son code bientôt révisé. Toute cette réforme du secteur des finances va dans le sens d’une nouvelle synergie entre toutes les administrations et autorités impliquées dans la lutte contre les fraudes fiscales et douanières ainsi que les transferts illicites de capitaux. D’où les dispositions apportées dans la loi de finances et la loi de finances complémentaire pour les années 2008 et 2009.

    L’argentier du pays explique que «ce résultat s’inscrit dans la continuité des bonnes performances des secteurs hors hydrocarbures au cours des dernières années, tirées essentiellement par l’important programme d’investissements publics initié parleprésidentdela République».

    Pour ce qui est des indicateurs macroéconomiques, l’inflation, qui avait atteint 4,4% en 2008, en contexte d’inflation élevée au niveau mondial, devrait rester à ce niveau en 2009.

    Enfin, les finances extérieures subissent les effets de la crise économique mondiale à travers le recul des prix des hydrocarbures. Conséquence, les recettes d’exportations d’hydrocarbures sont passées de 79 milliards de dollars en 2008 à près de 20 milliards de dollars durant le premier semestre de cette année. Ainsi, «les finances publiques subissent le recul de la fiscalité pétrolière qui n’a, cependant, pas affecté l’intensité de la dépense publique de développement», selon l’argentier du pays. Les cinq premiers mois de l’année 2009 comparés à la même période de l’année 2008 auront enregistré un recul de la fiscalité pétrolière de l’ordre de 40%, compensé pour partie par une amélioration des recettes ordinaires du Trésor, en hausse de 30%. En parallèle, les importations ont connu une relative stabilisation durant le premier semestre de cette année, après avoir enregistré une forte progression entre 2005 et 2008, atteignant 38 milliards de dollars en 2008.

    Néanmoins, selon lui, «la création du Fonds de régulation des recettes, ainsi que l’importante réduction de la dette publique interne permettent au Trésor en cette transition difficile, de faire face à la situation, et de poursuivre le financement de l’effort public de développement».

    Les réserves de change sont passées de 143 milliards de dollars à la fin 2008 à 144 milliards de dollars à fin juin 2009 et se stabilisent en juillet 2009, pendant que l’encours de la dette extérieure à moyen et long terme se situe à 3,9 milliards de dollars.

    Le Jour d'Algérie

  • #2
    ....Et M. Djoudi oublie l'essentiel!!!!a quand la dépénalisation des actes de gestion Monsieur le Ministre?

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    • #3
      ANEBUOB, je suis pas d'accord. Quand certains actes de gestion menent a la perte de millions voir meme de milliards de $ je suis pour leur penalisation. Cf. l'affaire Khalifa, ou celle du banquier qui a claque des millions d'Euros au Maroc apres s'etre enfuit.

      ∑ (1/i²) = π²/6
      i=1

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      • #4
        Alryb

        Permets moi de te corriger mais le cas d'El Khalifa est loi d'être une faillite suite à une erreur de gestion!!!Il s'agissait d'une série d'infraction à la loi algérienne.

        A ne pas confondre donc.

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        • #5
          Quelle est la difference alors entre une erreur de gestion et une infraction a la loi? N'est ce pas la meme chose? Si c'est non, priere de me donner des exemples stp..

          ∑ (1/i²) = π²/6
          i=1

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          • #6
            Infraction VS Erreur de gestion

            S'agit-il de la même chose? Aucunement.

            L'infraction est une violation de la loi pour laquelle il est prévue une sanction pénale (ce qu'on appelle la qualification pénale). Pour qualifier un acte d'infraction, il faut la réunion de 3 élements:
            - élement matériel : il faut une action ou une série d'actions qui peut(vent) être imputé (es) à une personne ou à un groupe de personnes
            - élement légal: il faut l'existence de la loi qui fixe la limite et la sanction de sa transgression
            -élément moral: l'infraction doit résulter d'une intention de nuir ou de coupabilité d'un auteur conscient et responsable de son acte.

            Ex: un cadre qui ordonne le trasfert du règlement d'une importation fictive (fausse facture). Encore faut-il prouver la responsabilité de l'auteur et de son intention de coupabilité.


            Concernant l'erreur résultant d'un acte de gestion, c'est le résultat de toute action exercée par une personne dans le cadre de l'exerice de ses prérogatives professionnelles sans la transgression d'une quelconque loi et sans l'intention de nuir ou de coupabilité.

            Ex: un banquier (pour rester dans le domaine bancaire) qui décide de l'octroi d'un crédit à une société qui s'avère non solvable.

            J'espère avoir répondu à ta question et été clair dans mon explication.
            Dernière modification par absent, 29 août 2009, 02h02.

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            • #7
              Oui merci je comprends mieux.

              ∑ (1/i²) = π²/6
              i=1

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              • #8
                De rien l'ami. A ton sevice.

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