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    Le désarroi

    Eu égard aux obsédants problèmes que vit actuellement le pays, le Conseil des ministres d’avant-hier s’est penché sur des dossiers secondaires, voire discutables tels que celui des « centres culturels algériens à l’étranger » dont la vocation finira par être détournée par les chasseurs de devises évoluant à la périphérie du pouvoir.
    Il a raté la rentrée sociale en occultant le lourd dossier des dures conditions de vie de la population comme il n’a apporté aucune réponse aux lancinantes questions que se posent les opérateurs économiques assommés par les mesures inscrites dans la loi de finances complémentaire.
    Celle-ci leur est tombée sur la tête alors qu’elles sont engluées dans la crise, restreignant drastiquement leur marge de manœuvre commerciale en matière notamment de procédures vis-à-vis des banques (Credoc et procurations). Leur désarroi, exprimé à travers les déclarations de leurs organisations, a été exacerbé par les quelques reculs opérés, sur ces questions, ces tout derniers jours, alimentant leur conviction que la loi de finances complémentaire a été élaborée avec légèreté et qu’en haut lieu régnerait une totale confusion en matière de stratégie économique si ce n’est des luttes feutrées sur les choix stratégiques.
    Les opérateurs étrangers ne sont pas du reste, n’ayant pas saisi la portée des mesures restrictives apportées à leurs activités, déboussolés eux aussi, par la suite, par les concessions concédées par le gouvernement notamment sur la question de la non-rétroactivité des 30% à concéder aux nationaux.
    A ce ratage du Conseil des ministres, s’ajoute celui du Premier ministre qui s’est figé dans le silence le plus total au moment où tout le monde avait – et a – soif d’explications, voire d’assurances. Les quelques responsables intermédiaires qui sont montés au créneau n’ont fait qu’accentuer la confusion en privilégiant le discours politique et en laissant derrière eux de larges zones d’ombre, à l’évidence ne possédant pas toutes les clefs. Privée, publique, nationale, locale, la sphère économique est contrainte de naviguer à vue, comptant ses pertes financières et surtout inquiète pour l’avenir.
    Last but not least, le changement de week-end, tant attendu, a accentué le marasme national du fait de la décision de sacralisation de la journée de vendredi, ce que l’Islam lui-même ne prescrit pas. Peu de retombées positives sont attendues pour la sphère économique et la société en général. Sur ce dossier, comme sur d’autres, nos voisins maghrébins nous dament le pion.
    El Watan
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Privée, publique, nationale, locale, la sphère économique est contrainte de naviguer à vue
    Elle naviguait comment, avant?
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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