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Fouilles archéologiques: Les Algérois affichent leur curiosité
Des travaux se déroulent depuis plusieurs mois au niveau de la place des Martyrs qui retiennent l’attention des passants. En effet, au niveau de la place la plus fréquentée de la capitale, une activité pas très habituelle a lieu. En contrebas de La Casbah, à la place des Martyrs, une clôture dissimule au regard des curieux, une opération archéologique préventive unique en son genre en Algérie.
Dans ce quartier fortement commercial, le va-et-vient est incessant et nombreux sont les passants qui ralentissent le pas pour jeter un regard curieux sur les affiches placardées sur les tôles qui entourent le champ de fouilles. Il s’agit de travaux de recherches sur les sites anciens répertoriés au niveau de la capitale.
Lors de l’installation du chantier et du lancement des fouilles, commentent des anciens de La Casbah, l’excitation était à son comble et beaucoup attendaient avec impatience des révélations sur la ville ancienne. Les plus anciens se rappellent même leur enfance et l’aspect du vieux quartier qui s’est transformé au cours des années. «Je me rappelle que juste après l’indépendance, mon grand oncle nous a parlé des travaux qui avaient été lancés à l’époque en vue de l’aménagement de la place des Martyrs.
Il nous a raconté avoir vu de ses propres yeux des vestiges anciens et une mosaïque d’un bleu éclatant », relate une septuagénaire, originaire de La Casbah. «Chaque matin, quand les fouilles devenaient importantes, je venais dans l’espoir de pouvoir jeter un coup d’œil et d’en savoir plus. En vain. Le site est fermé au public, mais quand des informations ont paru dans la presse, je ne les ratais pas», commente, pour sa part, un vieux commerçant du quartier.
«Nous sommes impatients de connaître ce qui a été découvert, on espère voir quelques pièces anciennes si elles sont déposées dans un musée», ajoute une jeune fille qui travaille dans le quartier. Les fouilles sur site, qui referme une page importante de l’histoire de ce vieux quartier qui fait face à la mer, permettront certainement de mettre à jour l’activité importante qui y a régné à différentes époques.
Ce véritable plongeon dans l’histoire d’Alger, qui remonte jusqu’à 2000 ans, lors de fouilles sur une profondeur de 8 mètres seulement, révèle le passage de nombreuses civilisations, ont d’ailleurs précisé les archéologues responsables du projet.
Car si l’on connaît, les traces du passage de la civilisation turque notamment à La Casbah, on ignore souvent l’existence des vestiges romains. Certains connaisseurs se disent sceptiques quant au devenir des découvertes qui pourraient être faites à la place des Martyrs. Ils citent les autres vestiges mis à jour et qui ont été négligés par la suite comme cela est le cas pour l’îlot lallahoum. Le souvenir de l’âpre bataille menée par les connaisseurs et autres protecteurs du patrimoine pour la préservation et la réhabilitation du Bastion 23 est encore vivace dans les esprits. Les usagers des moyens de transport public apprécient eux moyennement l’installation du chantier du fait que la station de bus a été déplacée dans les quartiers alentours.
Pour se rendre jusqu’à la pêcherie, pour ceux qui se dirigent vers l’est de la capitale et le quartier du 1er- Novembre pour les destinations de l’ouest d’Alger, c’est une véritable épreuve en cette période de grandes chaleurs. Ceci surtout qu’à l’approche du mois de Ramadan, le marché de la place des Martyrs est fortement fréquenté.
Par le soir
Des travaux se déroulent depuis plusieurs mois au niveau de la place des Martyrs qui retiennent l’attention des passants. En effet, au niveau de la place la plus fréquentée de la capitale, une activité pas très habituelle a lieu. En contrebas de La Casbah, à la place des Martyrs, une clôture dissimule au regard des curieux, une opération archéologique préventive unique en son genre en Algérie.
Dans ce quartier fortement commercial, le va-et-vient est incessant et nombreux sont les passants qui ralentissent le pas pour jeter un regard curieux sur les affiches placardées sur les tôles qui entourent le champ de fouilles. Il s’agit de travaux de recherches sur les sites anciens répertoriés au niveau de la capitale.
Lors de l’installation du chantier et du lancement des fouilles, commentent des anciens de La Casbah, l’excitation était à son comble et beaucoup attendaient avec impatience des révélations sur la ville ancienne. Les plus anciens se rappellent même leur enfance et l’aspect du vieux quartier qui s’est transformé au cours des années. «Je me rappelle que juste après l’indépendance, mon grand oncle nous a parlé des travaux qui avaient été lancés à l’époque en vue de l’aménagement de la place des Martyrs.
Il nous a raconté avoir vu de ses propres yeux des vestiges anciens et une mosaïque d’un bleu éclatant », relate une septuagénaire, originaire de La Casbah. «Chaque matin, quand les fouilles devenaient importantes, je venais dans l’espoir de pouvoir jeter un coup d’œil et d’en savoir plus. En vain. Le site est fermé au public, mais quand des informations ont paru dans la presse, je ne les ratais pas», commente, pour sa part, un vieux commerçant du quartier.
«Nous sommes impatients de connaître ce qui a été découvert, on espère voir quelques pièces anciennes si elles sont déposées dans un musée», ajoute une jeune fille qui travaille dans le quartier. Les fouilles sur site, qui referme une page importante de l’histoire de ce vieux quartier qui fait face à la mer, permettront certainement de mettre à jour l’activité importante qui y a régné à différentes époques.
Ce véritable plongeon dans l’histoire d’Alger, qui remonte jusqu’à 2000 ans, lors de fouilles sur une profondeur de 8 mètres seulement, révèle le passage de nombreuses civilisations, ont d’ailleurs précisé les archéologues responsables du projet.
Car si l’on connaît, les traces du passage de la civilisation turque notamment à La Casbah, on ignore souvent l’existence des vestiges romains. Certains connaisseurs se disent sceptiques quant au devenir des découvertes qui pourraient être faites à la place des Martyrs. Ils citent les autres vestiges mis à jour et qui ont été négligés par la suite comme cela est le cas pour l’îlot lallahoum. Le souvenir de l’âpre bataille menée par les connaisseurs et autres protecteurs du patrimoine pour la préservation et la réhabilitation du Bastion 23 est encore vivace dans les esprits. Les usagers des moyens de transport public apprécient eux moyennement l’installation du chantier du fait que la station de bus a été déplacée dans les quartiers alentours.
Pour se rendre jusqu’à la pêcherie, pour ceux qui se dirigent vers l’est de la capitale et le quartier du 1er- Novembre pour les destinations de l’ouest d’Alger, c’est une véritable épreuve en cette période de grandes chaleurs. Ceci surtout qu’à l’approche du mois de Ramadan, le marché de la place des Martyrs est fortement fréquenté.
Par le soir