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Maroc : Electricité : La Fenelec se branche sur le Sénégal

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  • Maroc : Electricité : La Fenelec se branche sur le Sénégal

    La FENELEC vient de mettre à profit les bonnes relations économiques et commerciales existantes entre le Maroc et le Sénégal, pour explorer les opportunités dans le domaine de l’Energie de ce pays frère. L’Electrification Rurale est en ligne de mire de la Fédération. Un Forum s’est organisé à cet effet à Dakar du 12 au 15 Mai dernier.



    Le thème «l’électrification, vecteur de développement», intéresse particulièrement le gouvernement du Sénégal qui veut atteindre, en 2012, un taux de 50 % d’électrification rurale. Notons au passage qu’en ce qui concerne le taux d’électrification rurale, le Sénégal n’en est qu’à 15%.

    Après avoir organisé « Maroc Elec I » au Cameroun, la Fenelec (Fédération nationale de l’électricité) a récidivé au Sénégal où elle a exposé le savoir faire marocain et sa technologie dans le secteur de l’électrification rurale. Opérateurs privés, pouvoirs publics, médias, tous sont au rendez-vous. Côté marocain, plus de 40 entreprises membres de la Fenelec organisatrice du forum, ont fait le déplacement. Pour elles, la nouvelle dynamique que devrait connaître le secteur électrique au Sénégal est une aubaine.

    Et pour cause, le programme d’électrification rurale globale (Perg) qui a fortement impliqué les opérateurs marocains tire à sa fin
    . Du coup, la recherche de nouveaux marchés s’impose. «La Fenelec a bien compris les enjeux de ce sous-secteur et offre ainsi un cadre d’échange Sud-Sud qui constitue un levier de partenariat. Nous l’en remercions vivement de cette initiative. Cet évènement vient à son heure et se déroule dans contexte marqué par d’importants défis énergétiques en général, particulièrement pour le sous-secteur de l’électricité en Afrique et dans notre sous-région.

    En effet, dans notre sous-région, le sous-secteur électrique traverse des difficultés de taille accentuées par un retard d’investissements entraînant un déficit chronique de production d’énergie électrique, des coûts élevés de production, à la suite du renchérissement du cours du baril du pétrole et un contexte macro économique mondial très complexe, consécutif à une crise financière sans précédent», souligne Samuel Amète Sarr, ministre sénégalais de l’énergie dans son allocution d’ouverture du forum.

    En clair, il y a des opportunités à saisir par les opérateurs marocains. «Le continent africain est un réservoir important. «Le chantier de l’électrification rurale en Afrique représente de 10 à 15 fois le Perg», est-il indiqué. D’où l’offensive commerciale menée par la profession sur les marchés africains.
    Après une première étape au Cameroun qui a accueilli un premier forum, le cap est mis sur le Sénégal. D’ailleurs, pour préparer le terrain, huit pays africains, dont la Mauritanie, le Mali, le Togo… sont invités au forum de Dakar.

    A l’instar des pays africains, le Sénégal a subi de plein fouet la crise énergétique qui a poussé le gouvernement à élaborer des stratégies appropriées de sortie de crise. D’où la nouvelle politique engagée par le pays où les opérateurs privés sont appelés à jouer un rôle majeur. En effet, à en croire le ministre sénégalais, les nouvelles stratégies sénégalaises de sortie de crise, sont basées sur l’identification des contraintes majeures du secteur, la mise en place des mesures d’urgence avec un investissement de 175 milliards de dirhams de FCFA (1 DH vaut 65 FCFA), qui ont permis d’assurer la continuité de l’approvisionnement du pays, la mise en œuvre, actuellement, d’un programme structurel d’un coût de 520 milliards de FCFA structurel pour étendre la couverture électrique sur son territoire sans compter le lancement d’un ambitieux programme d’électrification rurale.

    «Le Sénégal s’est fixé comme objectif de porter la part des énergies renouvelables et des biocarburants dans le bilan énergétique à 15 %, à l’horizon 2020 de même qu’il vise à atteindre un taux d’électrification rurale de 50 % en 2012», précise le ministre.

    Pour cela, le gouvernement sénégalais a adopté un nouveau concept basé sur un changement qualitatif du modèle d’électrification. Le modèle classique qui a prévalu, consiste à faire des extensions de lignes de moyenne tension, ou à installer des groupes électrogènes, pour assurer l’approvisionnement en électricité des villages isolés. Aujourd’hui, pour les Sénégalais, ce modèle a atteint ses limites, du fait des coûts élevés des services fournis, ce qui constitue une contrainte majeure pour l’accès des populations rurales à ces mêmes services.

    La réforme de secteur de l’électricité au Sénégal, avec la création de l’Agence sénégalaise d’électrification (ASER) et de la Commission de régulation du secteur de l’électricité, a permis une nouvelle approche en matière d’amélioration du taux d’accès aux services d’électricité. «La nouvelle approche accorde au secteur privé le rôle d’investisseur majeur et la stratégie mise en œuvre par l’ASER est basée sur la neutralité technologique dans les schémas d’électrification rurale. Cette stratégie divise le territoire national en concessions qu’exploiteront les acteurs privés», indique Samuel Amète Sarr. En effet, le territoire sénégalais est ainsi réparti en douze concessions dont la première vient d’être accordée à l’ONE pour une durée de 25 ans. Il s’agit de la concession d’électrification rurale de Saint-Louis-Dagana-Podor remportée à l’issue d’un appel d’offres international. Il s’agit d’électrifier 510 villages, soit 41.000 ménages. C’est une filiale de l’ONE, Comasel, qui vient de lancer ses activités en mars dernier, qui pilotera cette concession. Celle-ci porte sur l’électrification, durant les trois premières années, de 20.000 foyers dans 300 villages. Les trois-quarts seront desservis par réseau. Le reste sera équipé de kits voltaïques individuels. L’investissement sera de 20,7 millions de dollars (près de 165,6 millions de DH) dont 7 millions de dollars sous forme de subvention de la banque mondiale. Le reste est supporté par l’ONE.

    La Fenelec en chiffres
    Les 200 entreprises adhérentes à la Fenelec sont regroupées au sein de trois associations.
    La première, Afem, regroupe les fabricants de matériel électrique. L’Aiem est composée, quant à elle, des installateurs. La troisième, Adem, est constituée des distributeurs.

    La Fenelec regroupe aussi les opérateurs du secteur électronique. La production réalisée par le secteur atteint en valeur plus de 30 milliards de DH dont le tiers à l’export. Il emploie plus de 50.000 personnes.


    Mag Construire

  • #2
    En clair, il y a des opportunités à saisir par les opérateurs marocains. «Le continent africain est un réservoir important. «Le chantier de l’électrification rurale en Afrique représente de 10 à 15 fois le Perg», est-il indiqué. D’où l’offensive commerciale menée par la profession sur les marchés africains
    Tout a fait d accords, l'avenir est dans l'Afrique.... plusieurs entreprises marocaines on fait le pat, il faut continuer sur cette démarche .
    Généralement c'est tout le Maghreb qui doit être le moteur de devellopement pour l'Afrique, si nous étions uni et fort ....
    Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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