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    Crédoc à paiement différé et crédit relais de la BEA - Ce qu’en pense le patronat
    Le Temps d"Algérie - 20/08/2009


    Beaucoup d'interrogations sont posées par les présidents des organisations patronales algériennes à propos de l'application de l'offre faite par la Banque extérieure d'Algérie (BEA), qui propose des crédits documentaires à payement différé ainsi que des crédits relais.

    Ces opérateurs saluent néanmoins la prise de cette mesure qu'ils considèrent encourageantes et porteuse d'un effet de soulagement chez tous les producteurs locaux. «L'annonce de l'offre de la BEA constitue pour nous un très bon signe pour débloquer la situation et trouver des solutions aux problèmes posés par les producteurs nationaux qui sont aussi les importateurs de la matière première», a précisé Abdelaziz Mehenni, président de la Cipa.

    Cependant, notre interlocuteur s'interroge sur les procédures de la mise en application de cette décision et sur les opérateurs qu'elle va toucher. «Dans ce cas de figure, la BEA sera-t-elle un guichet unique pour les opérateurs nationaux ou sera-t-elle un chef de file chez qui les autres banques vont déposer tous les dossiers des opérateurs ? Si la décision ne concerne que les clients de cette banque, on veut savoir ce qu’il en est des autres opérateurs non domiciliés à la BEA ?», s'est-il interrogé.

    «On veut également savoir si les autres banques de droit algérien sont concernées par ces mesures ?» Le président de la Cipa se dit attendre d'autres précisions et éclairages concernant ce dossier. «Il est question également de connaître quelles sont les conditions exigées pour accepter l'octroi de ce type de crédit aux opérateurs.

    Qui est concerné ?
    Selon les informations rendues publiques, ce système de payement concerne les opérateurs bancables, ce qui suppose la présentation de garanties sous forme d'hypothèque et autres. Or les opérateurs ont donné toutes les garanties dont ils disposaient par le passé pour se faire domicilier chez des banques afin d'assurer la pérennité de leur activité, a souligné M. Mehenni. Le président de la Cipa propose de tenir une réunion entre les patrons et tous les directeurs des banques pour débattre des dispositions de la loi de finances complémentaire et tenter de trouver les solutions qui arrangent tout le monde.

    Les mesures proposées par la BEA sont, selon M. Mehenni, très intéressantes, notamment en termes de délais proposés à même de permettre aux opérateurs de se substituer aux facilitations accordées par les fournisseurs étrangers. La nature des opérateurs qui bénéficieront de ces mesures fait également partie des questions soulevées par le président de la Cipa, estimant que la banque en question n'est pas spécialisée dans le secteur de la PME dans la mesure où elle propose une multitudes de produits aux entreprises de toutes les tailles.

    Notre interlocuteur revient sur la nécessité d'améliorer la relation entre les opérateurs et les banques. «Instaurer ce dialogue est une question prioritaire qui va provoquer l'implication générale de tous les partenaires», a-t-il encore indiqué.
    Habib Yousfi, président de la CGOA, s'est abstenu de faire un commentaire à propos de cette mesure avant la tenue d'une assemblée générale dans les prochains jours.

    Les autres banques suivront-elles ?

    Le président de l'AGEA a salué, quant à lui, ces mesures, estimant que c'est un moyen de manœuvre que cette banque a trouvé en vu de contourner les dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire. «C'est un bon nouveau produit que la banque vient de lancer en faveur des fabricants locaux. C'est une bouffée d'oxygène pour tous», a expliqué M. Mezine, président de l'AGEA.

    M. Mezine a émis le souhait de voir cette mesure généralisée aux autres banques.

    «Nous espérons que toutes les autres banques suivent pour faire bénéficier tous les opérateurs et assurer une plus grande couverture à tout les producteurs», a-t-il ajouté. Pour rappel, la BEA a lancé un nouveau produit aux importateurs de matières premières, à savoir le crédit documentaire à paiement différé et le crédit relais. Ces instruments de paiement proposent aux importateurs des credoc à paiement différé pour des échéances de 30, 90 et 180 jours et pouvant aller jusqu'à même un an.

    Nouria Bourihane

  • #2
    Deux choses me choquent dans cet article.

    Primo, la journaliste semble confondre entre un crédit documentaire à règlement différé et un crédit documentaire relayé par une facilité de caisse, crédit à MLT ou un crédit relais!!!!


    Deuxio, elle oublie par amnésie de circonstance et par oubli facilitateur que quoi qu'on dise le système bancaire algérien reste un système spécialisé où les 5 publiques qui se partagent plus de 90% du marché s'entendent (ou d'au moins leur actionnaire) de se concentrer sur des segments bien spécifiés (entente de marché). La BEA est loin donc de proposer une solution pour l'économie nationale (Sonatrach n'a pas besoin de ce genre de facilités). On espère que cette initiative crée des emules pour boucler la boucle.

    Commentaire


    • #3
      Les banques s’engagent à faciliter le crédit documentaire
      30-08-2009
      Par Smaïl Boughazi

      Les banques faciliteront, désormais, l’application du crédit documentaire (Credoc) à travers la mise en place du paiement différé et le crédit-relais. C’est ce qu’a annoncé, hier, un communiqué de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF). Le communiqué a précisé que «ces facilitations initiées par les banques entrent strictement dans le cadre d’une gestion permanente de la relation clientèle, actuellement renforcée par une écoute attentive de la clientèle en vue de trouver des solutions appropriés aux préoccupations exprimées».,

      L’ABEF explique que «c’est dans le souci d’un accompagnement actif de leur clientèle que les banques prennent, dans le cadre de leurs stratégies respectives, des mesures particulières susceptibles d’optimiser les conditions d’engagement et de mobilisation du crédit documentaire au profit des opérateurs économiques, notamment ceux important des matières premières, des inputs des produits semi-finis ou des équipements entrant dans leur activité de production.

      Ces mesures peuvent couvrir aussi bien les paiements différés et les crédits relais que le niveau des commissions et ce, aux meilleures conditions du marché», souligne le document de l’ABEF. A rappeler que la Banque extérieure d’Algérie (BEA) a annoncé cette semaine la mise en place de nouvel
      instrument de paiement pour faciliter l’application du crédit documentaire. Il s’agit du paiement différé et le crédit-relais énuméré déjà par l’ABEF.

      Le P-DG de la BEA a précisé qu’à travers ces instruments de paiement, décidés dans le sillage de loi de finances complémentaire, la banque va proposer aux importateurs des Credoc à paiement différé pour des échéances respectivement de 30, 90 et 180 jours et pouvant même aller jusqu’à un an.

      Le premier responsable de la BEA avait expliqué qu’il s’agissait «de mettre en place une ligne de trésorerie supplémentaire à l’effet de permettre aux clients importateurs de bénéficier d’une aisance de trésorerie sous forme de crédit-relais». Le même responsable a indiqué en outre que si l’importateur n’est pas en mesure de payer son crédit à la fin de l’échéance, la BEA peut transformer son crédoc en un crédit-relais.

      Cependant, pour pouvoir bénéficier de ces techniques de financement extérieur, les sociétés postulantes doivent répondre à certaines conditions. Ainsi, les entreprises qui peuvent bénéficier de ce moyen de règlement sont essentiellement celles «importatrices des matières premières», selon le même responsable, qui précise qu’elles doivent également être bancables.
      En revanche, les importateurs spécialisés dans la revente en l’état sont exclus, à l’exception de «certains produits stratégiques», a précisé M. Loukal.
      Inutile de rappeler, enfin, que les opérateurs économiques ont affiché clairement leurs inquiétudes quant aux répercussions néfastes d’une telle mesure, notamment les PME.

      S. B
      La Tribune

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