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Les banques s’engagent à faciliter le crédit documentaire

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    La mesure concerne les importateurs de matières premières et des inputs

    Les banques s’engagent à faciliter le crédit documentaire

    Les banques faciliteront, désormais, l’application du crédit documentaire (Credoc) à travers la mise en place du paiement différé et le crédit-relais. C’est ce qu’a annoncé, hier, un communiqué de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF).

    Le communiqué a précisé que «ces facilitations initiées par les banques entrent strictement dans le cadre d’une gestion permanente de la relation clientèle, actuellement renforcée par une écoute attentive de la clientèle en vue de trouver des solutions appropriés aux préoccupations exprimées»., L’ABEF explique que «c’est dans le souci d’un accompagnement actif de leur clientèle que les banques prennent, dans le cadre de leurs stratégies respectives, des mesures particulières susceptibles d’optimiser les conditions d’engagement et de mobilisation du crédit documentaire au profit des opérateurs économiques, notamment ceux important des matières premières, des inputs des produits semi-finis ou des équipements entrant dans leur activité de production.

    Ces mesures peuvent couvrir aussi bien les paiements différés et les crédits relais que le niveau des commissions et ce, aux meilleures conditions du marché», souligne le document de l’ABEF. A rappeler que la Banque extérieure d’Algérie (BEA) a annoncé cette semaine la mise en place de nouvel instrument de paiement pour faciliter l’application du crédit documentaire. Il s’agit du paiement différé et le crédit-relais énuméré déjà par l’ABEF.

    Le P-DG de la BEA a précisé qu’à travers ces instruments de paiement, décidés dans le sillage de loi de finances complémentaire, la banque va proposer aux importateurs des Credoc à paiement différé pour des échéances respectivement de 30, 90 et 180 jours et pouvant même aller jusqu’à un an.

    Le premier responsable de la BEA avait expliqué qu’il s’agissait «de mettre en place une ligne de trésorerie supplémentaire à l’effet de permettre aux clients importateurs de bénéficier d’une aisance de trésorerie sous forme de crédit-relais». Le même responsable a indiqué en outre que si l’importateur n’est pas en mesure de payer son crédit à la fin de l’échéance, la BEA peut transformer son crédoc en un crédit-relais.

    Cependant, pour pouvoir bénéficier de ces techniques de financement extérieur, les sociétés postulantes doivent répondre à certaines conditions. Ainsi, les entreprises qui peuvent bénéficier de ce moyen de règlement sont essentiellement celles «importatrices des matières premières», selon le même responsable, qui précise qu’elles doivent également être bancables.

    En revanche, les importateurs spécialisés dans la revente en l’état sont exclus, à l’exception de «certains produits stratégiques», a précisé M. Loukal.

    Inutile de rappeler, enfin, que les opérateurs économiques ont affiché clairement leurs inquiétudes quant aux répercussions néfastes d’une telle mesure, notamment les PME.

    La Tribune Online
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