Le manque de luminosité perturbe l'humeur, c'est le cas pour moi, je suis toujours à la recherche de la lumière surtout celle du soleil. Les mois d'hiver est un dur phénomène saisonnière qui me rende morose.
Ce jour, la revue Le Monde en parle :
Ce jour, la revue Le Monde en parle :
Chez les personnes souffrant de dépression hivernale, tout se passe ainsi comme si la diminution de l'intensité lumineuse n'autorisait plus le réglage fin des rythmes biologiques. Comme si le balancier de notre horloge interne, déstabilisé par les changements de luminosité, se mettait en marche à contretemps, prenant de l'avance ou du retard sur son battement normal. Un dérèglement qui ne peut qu'être accentué, estiment certains, par le changement considérable que la civilisation urbaine fait désormais subir, l'hiver bien plus que l'été, au cycle naturel de la lumière et de l'obscurité.
Avant le règne de la fée Electricité, en effet, les habitants des régions tempérées restaient plus longtemps au lit en hiver qu'en été. Ils réduisaient leurs activités, mangeaient un peu plus, et, dans l'ensemble, respectaient les rythmes des saisons. Si les troubles de l'humeur hivernaux semblent plus répandus qu'autrefois, c'est sans doute que la lumière artificielle, de plus en plus, nous autorise à rester actifs bien au-delà des heures de clarté naturelle. Tandis que notre horloge biologique, elle, continue de dire à notre corps que les jours raccourcissent.
"Avec l'électricité, nous vivons aujourd'hui comme si les jours ne réduisaient pas en automne. Au travail, c'est même souvent à cette période que nous devons être le plus performants, au contraire de l'été qui est pourtant bien plus propice aux efforts", commente Nicole Phelouzat. Avec l'ethnosociologue Martin de la Soudière (Centre d'études transdisciplinaires, EHESS/CNRS), cette psychosociologue a voulu en savoir plus sur ce phénomène saisonnier. Depuis cinq ans, tous deux ont interviewé de nombreuses victimes du blues hivernal, ainsi que des psychiatres spécialistes des décalages de phases. En France, mais aussi dans les pays scandinaves, où la problématique hivernale est infiniment plus aiguë que dans nos régions tempérées.
Leurs conclusions ? Dans la plupart des cas, l'horloge biologique des personnes les plus touchées ne parvient pas à s'ajuster à leur rythme social.
Une hypothèse qui ne s'applique pas à cet autre trouble saisonnier qui, plus rarement, affecte certains d'entre nous : une dépression non plus hivernale mais estivale, pour laquelle les médecins, cette fois, n'avancent encore aucune explication convaincante
Avant le règne de la fée Electricité, en effet, les habitants des régions tempérées restaient plus longtemps au lit en hiver qu'en été. Ils réduisaient leurs activités, mangeaient un peu plus, et, dans l'ensemble, respectaient les rythmes des saisons. Si les troubles de l'humeur hivernaux semblent plus répandus qu'autrefois, c'est sans doute que la lumière artificielle, de plus en plus, nous autorise à rester actifs bien au-delà des heures de clarté naturelle. Tandis que notre horloge biologique, elle, continue de dire à notre corps que les jours raccourcissent.
"Avec l'électricité, nous vivons aujourd'hui comme si les jours ne réduisaient pas en automne. Au travail, c'est même souvent à cette période que nous devons être le plus performants, au contraire de l'été qui est pourtant bien plus propice aux efforts", commente Nicole Phelouzat. Avec l'ethnosociologue Martin de la Soudière (Centre d'études transdisciplinaires, EHESS/CNRS), cette psychosociologue a voulu en savoir plus sur ce phénomène saisonnier. Depuis cinq ans, tous deux ont interviewé de nombreuses victimes du blues hivernal, ainsi que des psychiatres spécialistes des décalages de phases. En France, mais aussi dans les pays scandinaves, où la problématique hivernale est infiniment plus aiguë que dans nos régions tempérées.
Leurs conclusions ? Dans la plupart des cas, l'horloge biologique des personnes les plus touchées ne parvient pas à s'ajuster à leur rythme social.
Une hypothèse qui ne s'applique pas à cet autre trouble saisonnier qui, plus rarement, affecte certains d'entre nous : une dépression non plus hivernale mais estivale, pour laquelle les médecins, cette fois, n'avancent encore aucune explication convaincante
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