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TEHERAN, 30 août (Reuters) - L'Iran devrait développer son secteur industriel pétrolier et réduire ses exportations de brut, a déclaré dimanche le président Mahmoud Ahmadinejad devant le parlement.
Il a souligné que le secteur pétrolier devrait profiter à toute l'économie iranienne et contribuer à créer des emplois, selon des propos rapportés par la chaîne officielle en langue anglaise Press TV.
Ce secteur, a-t-il dit devant le parlement, doit "encore une fois être nationalisé et servir toute l'industrie du pays.
"Jusqu'à aujourd'hui, la principale stratégie consistait à exploiter économiquement cette industrie pour alimenter le budget du gouvernement. Nous devrions changer cette approche", a-t-il déclaré.
Il n'a pas donné plus de détails sur le principe de la nationalisation, mais semblait faire référence à la nécessité de répartir plus largement les profits issus de cette manne.
Lors de sa première élection à la présidence iranienne, il s'était déjà engagé à mieux redistribuer les revenus pétroliers.
L'Iran, cinquième exportateur mondial de pétrole, a déjà envisagé par le passé de développer son industrie pétrolière, notamment le secteur du raffinage, peu développé au regard des ressources naturelles dont dispose la République islamique.
"Nous devrions réduire nos exportations de pétrole et développer davantage les industries en aval (...) afin d'utiliser cette valeur ajoutée à l'industrie du pays", a encore dit Ahmadinejad.
Ces propos ont été tenus devant le parlement, où le président réélu le 12 juin lors d'une élection contestée par l'opposition réformatrice était venu défendre la composition du gouvernement qu'il a soumis à l'approbation des députés.
Plusieurs membres du Majlis ont laissé entendre que des ministres proposés pourraient être rejetés en raison de leur manque d'expérience, un motif qui paraît le ministre nommé au Pétrole, Massoud Mirkazemi.
Ingénieur dans l'industrie et allié proche du président, ce dernier occupait précédemment le poste de ministre du Commerce et n'a que peu d'expérience des questions pétrolières.
Ahmadinejad l'a décrit devant le Majlis comme une "personne pure et engagée" et a loué ses succès dans les affaires et au ministère du Commerce.
(Hachem Kalantari, version française Grégory Blachier)
Il a souligné que le secteur pétrolier devrait profiter à toute l'économie iranienne et contribuer à créer des emplois, selon des propos rapportés par la chaîne officielle en langue anglaise Press TV.
Ce secteur, a-t-il dit devant le parlement, doit "encore une fois être nationalisé et servir toute l'industrie du pays.
"Jusqu'à aujourd'hui, la principale stratégie consistait à exploiter économiquement cette industrie pour alimenter le budget du gouvernement. Nous devrions changer cette approche", a-t-il déclaré.
Il n'a pas donné plus de détails sur le principe de la nationalisation, mais semblait faire référence à la nécessité de répartir plus largement les profits issus de cette manne.
Lors de sa première élection à la présidence iranienne, il s'était déjà engagé à mieux redistribuer les revenus pétroliers.
L'Iran, cinquième exportateur mondial de pétrole, a déjà envisagé par le passé de développer son industrie pétrolière, notamment le secteur du raffinage, peu développé au regard des ressources naturelles dont dispose la République islamique.
"Nous devrions réduire nos exportations de pétrole et développer davantage les industries en aval (...) afin d'utiliser cette valeur ajoutée à l'industrie du pays", a encore dit Ahmadinejad.
Ces propos ont été tenus devant le parlement, où le président réélu le 12 juin lors d'une élection contestée par l'opposition réformatrice était venu défendre la composition du gouvernement qu'il a soumis à l'approbation des députés.
Plusieurs membres du Majlis ont laissé entendre que des ministres proposés pourraient être rejetés en raison de leur manque d'expérience, un motif qui paraît le ministre nommé au Pétrole, Massoud Mirkazemi.
Ingénieur dans l'industrie et allié proche du président, ce dernier occupait précédemment le poste de ministre du Commerce et n'a que peu d'expérience des questions pétrolières.
Ahmadinejad l'a décrit devant le Majlis comme une "personne pure et engagée" et a loué ses succès dans les affaires et au ministère du Commerce.
(Hachem Kalantari, version française Grégory Blachier)