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Algérie: La face cachée du Sida

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  • Algérie: La face cachée du Sida

    En Algérie, à l'occasion du lancement de l'opération de l'Unicef de lutte contre le sida chez les enfants,«Unissons-nous pour les enfants, unissons-nous contre le sida» le ministre de la Santé Amar Tou a annoncé pour 2006 la création de quarante-deux centres de dépistage du sida supplémentaires. Il a rappelé que le dépistage était primordial et a souligné la gratuité des soins et du traitement pour les sidéens et les séropositifs.

    ===

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé hier la création pour l’année 2006 de quarante-deux centres de dépistage du sida en plus des six déjà existants, en vue de couvrir toutes les wilayas du pays.

    Amar Tou a fait cette annonce à la bibliothèque d’El-Hamma à l’occasion du lancement de la campagne de lutte contre le sida chez les enfants comme l’a voulu l’UNICEF. «Nous avons la volonté de le faire et les spécialistes m’ont confirmé que nous en avons les moyens notamment humains», nous a affirmé le ministre en marge de la cérémonie à propos de la réalisation de ces centres. Tou tient à ce qu’ils soient réalisés durant l’année prochaine même s’il reste réservé sur la faisabilité du projet à une période déterminée. «Je dis 2006 mais avec une grande précaution», a-t-il tenu à préciser.

    A propos d’une éventuelle sensibilisation au niveau des régions frontalières du pays, le ministre estime qu’il faut d’abord «maîtriser les flux migratoires pour pouvoir organiser une telle opération». Il insistera beaucoup sur le caractère «gratuit et anonyme» du dépistage et des soins. «Le traitement est gratuit pour les sidéens et les séropositifs», a-t-il répété. L’Algérie a jusqu’à ce jour comptabilisé, selon lui, près de 600 sidéens. «Certains d’entre eux sont morts et il reste près de 400 malades qui suivent des traitements gratuits, en plus de près de 1.000 séropositifs», a indiqué le ministre qui note pour la circonstance que «nous avons 20 enfants et 4 femmes séropositives actuellement enceintes qui sont traités à l’hôpital El-Kattar».

    «L’Algérie est considérée comme étant le pays de la région Moyen-Orient - Afrique du Nord qui gère ce dossier dans la transparence totale et lui accorde une grande importance», a-t-il indiqué tout en soulignant que «le ministère a 32 médicaments pour le traitement contre le sida». «Permettez-moi de rendre hommage aux efforts consentis par l’Algérie à tous les niveaux en matière de lutte contre le sida et en matière de prise en charge des personnes vivant avec le sida (...)», a déclaré avant lui le représentant de l’UNICEF en Algérie. Non sans ajouter: «L’Algérie est aujourd’hui un exemple à suivre et continuera à montrer la voie par son leadership».

    Le président du comité national de lutte contre le VIH/sida, le professeur Abdelwahab Dif, a pour sa part estimé le nombre d’enfants atteints de la maladie, enregistré en Algérie depuis 1985, à 48 dont 27 sont décédés et 15 sont actuellement suivis. «Nous avons la chance d’être dans un pays où l’incidence de la maladie est encore faible mais nous devons nous organiser pour y faire face», a déclaré le professeur Dif tout en appelant à la création d’une coordination entre l’ensemble des parties concernées. «Nous devons nous décentraliser, utiliser les moyens qui sont mis à notre disposition et nous en avons !», affirme-t-il. Il fera savoir que de grandes actions sont menées dans ce cadre, entre autres, l’aide apportée aux femmes séropositives pour pouvoir enfanter, la prise en charge d’enfants nés de parents sidéens ou alors le placement sur décision de la justice d’autres dont les parents sont malades ou décédés. En prévision de la structuration du réseau chargé de la prise en charge des enfants malades du sida ou séropositifs, le ministre de la Santé a confirmé la prochaine mise en place d’un sous-comité au sein du comité national dont la mission sera de prévenir la maladie chez les enfants. La prévention est cette mission sur laquelle tous les intervenants ont mis l’accent. Le représentant de l’UNICEF en Algérie, Raymond Janssens, l’a bien précisé à l’ouverture de cette journée en soulignant quatre niveaux: prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant; procurer un traitement pédiatrique aux enfants; prévenir l’infection chez les adolescents et les jeunes et enfin protéger et soutenir les enfants touchés par le VIH/sida. «Unissons-nous pour les enfants, unissons-nous contre le sida» est la campagne globale que l’UNICEF a lancée hier dans le but «d’accroître d’une manière considérable, voire totale, la prévention de nouvelles infections, le soutien aux enfants affectés par le sida et de s’assurer que les enfants auront une place centrale dans l’agenda global du HIV/sida», l’objectif étant «plus de nouveaux cas». S’appuyant sur des statistiques terrifiantes, Raymond Janssens relève que «les enfants sont la face cachée du sida». Chaque minute un enfant à travers le monde décède de maladies liées au sida et toutes les 15 secondes une jeune personne contracte le sida. Ils sont 5.000 âgés entre 15 et 24 ans à être infectés par le HIV. Il y a 2.000 nouvelles infections pédiatriques chaque jour, liées essentiellement à la transmission mère/enfants. Et pour conclure, le représentant de l’UNICEF fait savoir «qu’il existe dans le monde 15 millions d’enfants qui ont perdu leur père, leur mère ou même les deux parents». «Protégeons-nous et informons-nous sur le site de la campagne «www.unicef.org/uniteforchildren»». L’appel est ainsi lancé auprès de nombreux écoliers et scouts présents hier dans la salle aux côtés des membres de l’association Santé Sid El-Houari d’Oran qui ont présenté, à cet effet, un sketch, lu un poème et «chanté» la prévention sous des airs de rap. Les médias écrits et parlés sont fortement sollicités pour sensibiliser l’opinion publique.

    Source: Le quotidien d'Oran

  • #2
    Etudiants en Médecine, Constantine

    Nos jeune étudiants en médecine (4ème année, Constantine) inquiète les autorités, en particulier Djamel Eddine Abdenour, spécialiste des maladies infectieuses au CHU de Constantine et président de la Commission nationale de santé, qui affirme entre autre, dans un article de El Watan du 8/01/2006:

    ...En outre, plus de la moitié des étudiants interrogés pensent que le virus du sida peut se transmettre par le simple fait de boire ou de manger avec un séropositif, de se faire piquer par un moustique, de travailler ou d’aller au lycée avec un séropositif ou d’utiliser le même téléphone que lui. Cela est une aberration qui témoigne d’un grand déficit de communication de notre système de santé. » Enfonçant davantage le couteau dans la plaie, le professeur Abdenour soulignera la totale méconnaissance des sujets interrogés en disant que « près du quart des étudiants soumis à ce sondage est convaincu qu’une personne séropositive est toujours symptomatique, ce qui dénote d’une totale méconnaissance des malades. La moitié d’entre eux ignorent également que le lait maternel d’une femme infectée par le VIH peut transmettre le virus...

    Je vous laisse lire la suite: Voir El Watan du 8 Janvier 2006
    Dernière modification par Avucic, 23 janvier 2006, 12h14.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Envoyé par Avucic
      Nos jeune étudiants en médecine (4ème année, Constantine) inquiète les autorités
      A la lecture de l'article, il n'y a pas que les autorités qui seront inquiètes. J'espère que leurs méconnaissances se limitent au VIH sinon je n'ose y penser.

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      • #4
        rassure toi morjane!!!

        les connaissances requises et inhérentes au VIH/ SIDA ne sont prodiguées qu'en 4éme année justement!!! le sondage, émanant d'une autorité scientifique dont la compétence ne saurait souffrir du moindre doute, nous reste alors la seule explication plausible: au moment de l'enquête,ces étudiants constantinois n'avaient toujours pas subit le stage du module des maladies infectieuses comprenant nottamment la question du SIDA...
        Aprés tout, c'est des étudiants en milieu de cursus!! Ne l'oublions pas!!
        je n'écris pas pour une élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique qu'on appelle la masse, je ne crois pas à ces deux abstractions propres aux démagogues. J'écris pour moi, pour ceux qui me lisent et pour adoucir le cours du temps.

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        • #5
          Salut yatomath

          Si on trouve INQUIÉTANT ce que les étudiants de 4ème années de médecine savent ou ne savent pas, s'explique par le fait que dans la plus part des pays développés, les jeune de 10 à 14 ans sont très branchés.

          Ils prennent des cours, à l'école, qui leur apprennent l'essentiel et du virus, de la transmission de la maladie, de l'évolution de la maladie... et des manières de prévenir.

          À mon avis on ne devrait même pas avoir besoin d'être en faculté de médecine pour savoir ces choses.
          Le peuple doit être éduqué: C'est là le secret pour éviter une catastrophe surtout pour des pays comme l'Algérie où la sexualité reste encore un sijet tabou.

          P.S. Je considère d'ailleurs notre pays comme un pays développé!
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #6
            oui je pense qu'on doit eduquer tout le monde sur toutes les infections surtout le HIV , mais sinon attrapper le virus par boire ou manger avec une peronne infectee ou au tel is totally WRONG, et c dommages que les etudiants croient en ca alorsque ils savent pas que ca peut etre transmis par le lait maternelle!!!
            but who should we blame for that??
            ya pas que la medecine qui est off on DZ

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            • #7
              Mis a part les journées d’information qui se font chaque « en journée international du Sida » d’année en année, l’étudiant, le lycéens ou le simple citoyen n’a pas d’autre moyen de s’informer ou d’être informé...il faut vraiment des initiative (des recherche et un casse tête) personnel. En milieu social (famille, rues...) et même en présence de personnes connaissantes le sujet reste tabou pour la majorité des gens.

              Pourtant les statistiques et l’évolution de la maladie ne doivent pas laisser les indifférents....

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              • #8
                Avucic,
                content de savoir que l'Algérie est un pays développé!!! A te lire, on ne saisirait pas les motivations de tous ceux qui sont prets à tous lâcher pour un visa...
                Ne nous voilons pas la face mon ami, nous somme loin d'être developpés, vous me donnez des exemples qui sont plus faits pour nous frustrer: le jeune algérien, sa réalité familiale, sociale, sociétal, sociologique, religieuse...etc fait qu'il n'ait rien à voir avec son semblable européen, le probléme dans le sida est justemnt cette conspiration du silence que nous imposent tabou, culture, religion, tradition et mentalité et qui est le premier obstacle à l'information chez nous, pas si dévellopés que ça!! ne soyez donc surtout pas éttonés de voir nos étudiants, même ceux de médecine ( on les a pas importés) découvrir le sida en milieu de cursus médical....
                la problématique ne s'arrête pas là, il ne suffit pas d'être informé pour agir en conséquence...en effet le probléme dans les pays qui ont des longueurs d'avance par rapport à nous dans la lutte contre l'épidémie c'est justement amener les gens déja informés au changement de comportement éspéré, des sciences telles que la communication persuasive, la psychiatrie et le néo- behaviourisme entrent en scéne...mais cela est un autre débat, contentons nous d'une information pérenne et soutenue déja, car tant qu'on versera encore dans cette fâcheuse culture de l'occasionnel...
                Dernière modification par yatomath, 27 janvier 2006, 18h48.
                je n'écris pas pour une élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique qu'on appelle la masse, je ne crois pas à ces deux abstractions propres aux démagogues. J'écris pour moi, pour ceux qui me lisent et pour adoucir le cours du temps.

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