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Parc national du Djurdjura :Les rapaces menacés de disparition

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    Parc national du Djurdjura : Les rapaces menacés de disparition


    Le parc national du Djurdjura, réputé pour ses richesses avifaunes, est considéré par les ornithologues comme un milieu biotope de prédilection pour les rapaces qui y sont représentés par 11 espèces réparties sur plus de 18 000 hectares chevauchant sur les wilayas de Tizi Ouzou et de Bouira.



    Dans cette réserve naturelle, classée en 1997 comme patrimoine mondial de la biosphère, on trouve la grande famille de vautours formée par le gypaète, le percnoptère, le vautour fauve, le faucon, le milan, la buse, cohabitant harmonieusement avec leurs cousins les aigles (royal, botté et bonelli). Bien que prenant la précaution de vivre loin de l’homme, leur prédateur par excellence, en haut de la montagne où ils vivent et nichent dans des anfractuosités de parois rocheuses inaccessibles, ces rapaces, pourtant protégés par la loi, sont menacés de disparition pour des causes liées principalement aux changements subis par leurs aires de vie et autres facteurs de prédation et de braconnage, selon un constat établi par le responsable du laboratoire d’ornithologie de l’Institut d’agronomie de l’université de Tizi Ouzou. Explicitant la nature de ces menaces, le Pr Boukhamza Mohamed a mis en exergue les modifications subies par la chaîne alimentaire liant les différentes espèces animales, induites notamment par l’usage intensif et à grande échelle de pesticides dans l’agriculture, ce qui aggrave, a-t-il précisé, les risques d’empoisonnement des rapaces, du fait qu’ils occupent le sommet de la pyramide de cette chaîne alimentaire.
    La consommation des charognes, consistant généralement en des cadavres d’animaux, est également souvent fatale à ces rapaces, car les bergers ont de plus en plus tendance à empoisonner leurs bêtes mortes qu’ils abandonnent en pleine nature, plutôt que de les enfouir. Ces appâts empoisonnés sont destinés, selon des bergers, à éliminer les chacals et les hyènes, ennemis redoutables des troupeaux d’animaux domestiques. L’existence des vautours et des aigles dépend, selon ce spécialiste, de l’économie pastorale : les troupeaux de moutons et de caprins séjournant dans les montagnes leur fournissent des ressources régulières en bêtes victimes d’accident ou mortes de maladies, ainsi que des déchets d’animaux. Phénomène du temps, il a été constaté ces dernières années, au niveau de villages périphériques du parc national du Djurdjura, que le percnoptère « Isghi » rode régulièrement au niveau des décharges publiques et les dépôts d’immondices, à la recherche de la nourriture, « sans se soucier de la qualité ».


    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Ils on changé de terrain de chasse. ils se trouvent dans les administrations.

    On parle souvent d'améliorer l'agriculture, le foncier, le secteur banciare, la santé, etc...
    Il faut aussi penser aux Parcs nationaux, à la nature. Ca devrait passer avant le tourisme.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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