[...] Au moment de son splendide isolement diplomatique sur la scène internationale des années quatre-vingts, seul le Maroc lui manifestait sa solidarité, enfreignant même la consigne tacite que les Américains et les Européens croyaient dicter aux gouvernements du monde pour la mettre à l'écart.
En revanche, la Libye a opéré un tournant majeur et décisif dans sa vision du conflit du Sahara, et le président Kadhafi –dont on pouvait croire et constater même qu'il soutenait au début de l'affaire le polisario et donc l'Algérie – s'est immédiatement rétracté. Arrivé «impromptu » au Maroc en 1984, en plein mois de Ramadan, il était accueilli à Rabat par feu S.M. Hassan II qui lui présenta les familles et les parents marocains des membres du polisario.
Le dirigeant libyen, qui n'en crut pas ses yeux, changea immédiatement d'attitude et arrêta net son soutien, politique, financier et militaire, aux séparatistes du polisario. La fameuse «piste Kadhafi» qui voyait transiter des quantités d'armes et de matériels militaires à travers la bande désertique qui va de la Libye, via le sud tunisien, et l'Algérie jusqu'à Tindouf, n'a plus existé désormais, privant ainsi le polisario d'un appui sans commune mesure avec ce qu'il a connu. [...]
lematin.ma
En revanche, la Libye a opéré un tournant majeur et décisif dans sa vision du conflit du Sahara, et le président Kadhafi –dont on pouvait croire et constater même qu'il soutenait au début de l'affaire le polisario et donc l'Algérie – s'est immédiatement rétracté. Arrivé «impromptu » au Maroc en 1984, en plein mois de Ramadan, il était accueilli à Rabat par feu S.M. Hassan II qui lui présenta les familles et les parents marocains des membres du polisario.
Le dirigeant libyen, qui n'en crut pas ses yeux, changea immédiatement d'attitude et arrêta net son soutien, politique, financier et militaire, aux séparatistes du polisario. La fameuse «piste Kadhafi» qui voyait transiter des quantités d'armes et de matériels militaires à travers la bande désertique qui va de la Libye, via le sud tunisien, et l'Algérie jusqu'à Tindouf, n'a plus existé désormais, privant ainsi le polisario d'un appui sans commune mesure avec ce qu'il a connu. [...]
lematin.ma
Commentaire