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La Turquie et l'Arménie, restées longtemps en froid en raison de leur différend sur le "génocide" arménien, ont décidé d'établir des relations diplomatiques pour la première fois de leur histoire, a annoncé lundi le ministère turc des Affaires étrangères.
Les deux pays frontaliers ont accepté d'entamer des discussions formelles sous l'égide de la Suisse en vue de normaliser leurs relations, a déclaré à l'Associated Press le porte-parole du ministère, Burak Ozugergin.
Ces négociations devraient durer six semaines et déboucher sur une série d'accords sur l'établissement et le développement de relations diplomatiques officielles, a précisé M. Ozugergin.
La Turquie récuse le terme de "génocide" pour qualifier le massacre et la déportation de plusieurs centaines de milliers d'Arméniens survenu dans l'Empire ottoman entre 1915 et 1917.
Depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991, Ankara et Erevan n'entretiennent pas de relations officielles. Toutefois, le 6 septembre 2008, le Premier ministre turc Abdullah Gul s'était rendu à Erevan à l'invitation du président arménien Serge Sarkissian pour assister à un match de football entre les deux équipes nationales. Il s'agissait de la première visite d'un dirigeant turc en Arménie depuis 1991.
A Paris, le président Nicolas Sarkozy "a pris connaissance avec satisfaction et espoir" de l'annonce de négociations entre l'Arménie et la Turquie en vue d'établir des relations diplomatiques et d'ouvrir la frontière entre les deux pays.
Dans un communiqué, le président français "estime que la normalisation des relations entre l'Arménie et la Turquie constituerait un événement de portée historique, qui contribuera à la stabilité régionale". La France a reconnu le génocide arménien en 2001.
source : AP
Les deux pays frontaliers ont accepté d'entamer des discussions formelles sous l'égide de la Suisse en vue de normaliser leurs relations, a déclaré à l'Associated Press le porte-parole du ministère, Burak Ozugergin.
Ces négociations devraient durer six semaines et déboucher sur une série d'accords sur l'établissement et le développement de relations diplomatiques officielles, a précisé M. Ozugergin.
La Turquie récuse le terme de "génocide" pour qualifier le massacre et la déportation de plusieurs centaines de milliers d'Arméniens survenu dans l'Empire ottoman entre 1915 et 1917.
Depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991, Ankara et Erevan n'entretiennent pas de relations officielles. Toutefois, le 6 septembre 2008, le Premier ministre turc Abdullah Gul s'était rendu à Erevan à l'invitation du président arménien Serge Sarkissian pour assister à un match de football entre les deux équipes nationales. Il s'agissait de la première visite d'un dirigeant turc en Arménie depuis 1991.
A Paris, le président Nicolas Sarkozy "a pris connaissance avec satisfaction et espoir" de l'annonce de négociations entre l'Arménie et la Turquie en vue d'établir des relations diplomatiques et d'ouvrir la frontière entre les deux pays.
Dans un communiqué, le président français "estime que la normalisation des relations entre l'Arménie et la Turquie constituerait un événement de portée historique, qui contribuera à la stabilité régionale". La France a reconnu le génocide arménien en 2001.
source : AP