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Le gouvernement algérien favorise les entreprises créatrices d’emploi

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  • Le gouvernement algérien favorise les entreprises créatrices d’emploi

    ALGERIE. Dans le cadre de la lutte contre le chômage, les autorités algériennes ont adopté une série de mesures d'aides aux entreprises.

    Celles qui créent des emplois seront exonérées de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pendant cinq ans, contre trois ans à l’heure actuelle.

    Le montant de leurs cotisations à la sécurité sociale est ramené de 34 à 24%, voire à 20%. Dans les wilayas (départements) du Sud, cette cotisation sera de 16%.

    Les pouvoirs publics ont par ailleurs mis en place un fonds de garantie de 40 mdsDZD (387,06 M€) en vue d’inciter les banques, relativement réticentes jusqu’à présent, à financer des projets de création d’entreprises.

    Il s’agit d’aider à la création d’emplois, en particulier chez les jeunes, grâce aux dispositifs de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) et de l’ Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

    econostrum

  • #2
    Mesures Très Attractives Pour La Création D’entreprise:

    MESURES TRÈS ATTRACTIVES POUR LA CRÉATION D’ENTREPRISE:
    ce que promet l’Ansej aux jeunes

    Le montant accordé par l’Ansej pour l’investissement devra passer à un milliard de centimes contre 500 millions à l’heure actuelle.

    L’offensive contre le chômage continue. Quelques-unes des actions envisagées par le gouvernement pour atteindre cet objectif est de revoir les statuts de l’Agence nationale de promotion de l’emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale de l’assurance chômage (Cnac).

    C’est en tout cas ce qu’a indiqué hier le ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, à Alger. Cette déclaration a été faite à l’occasion de l’installation de la commission nationale mixte pour entamer l’installation des cellules d’orientation au niveau des centres de formation. Outre Tayeb Louh, il y a eu aussi la présence d’El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels et de Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale et de la Communauté nationale à l’étranger.

    Expliquant avec force détails les mesures qui seront prises par le gouvernement, Tayeb Louh a évoqué des amendements des statuts de la Cnac et de l’Ansej. La Cnac qui ne prenait en charge que les jeunes de plus de 35 ans devra désormais s’occuper également de ceux de plus de 30 ans. Ils pourront bénéficier des prêts pour la création d’entreprises. Ce point a d’ailleurs constitué la pierre angulaire de l’intervention du ministre. Il rappelle que l’entrepreneuriat n’a pas toujours été ancré dans les esprits des universitaires car ceux-ci avaient pour habitude de s’adresser à des administrations ou à des entreprises publiques économiques afin de solliciter un emploi, notamment à l’ère du socialisme. A l’heure actuelle, le ministre a insisté sur le fait que la création de l’entreprise doit être considérée comme la voie royale vers la création de son propre emploi et vers la création d’autres postes pour les autres demandeurs.

    Le montant accordé par l’Ansej pour l’investissement devra passer à un milliard de centimes contre 500 millions à l’heure actuelle.
    La commission de sélection des projets au sein de l’Ansej devra aussi connaître quelques améliorations. L’objectif étant de lui octroyer davantage de souplesse et plus de célérité dans le traitement des dossiers. Toujours en matière d’emploi, le ministre a souligné que 330.000 insertions professionnelles devraient être effectuées. Il signera la semaine prochaine une instruction adressée à toutes les institutions sous tutelle afin qu’elle transforment les emplois temporaires en emplois permanents.
    Le ministre a aussi mis en exergue les mesures prises par la loi de finances complémentaire de 2009 qui a consenti des exonérations d’impôt sur le bénéfice des sociétés à un certain seuil pour les entreprises qui recrutent. Des abaissements du taux des cotisations sociales sont aussi consentis.
    Pour les nouvelles PME créées qui emploient cinq personnes de façon permanente, la loi prévoit une exonération de l’impôt sur les bénéfices des sociétés pendant une durée de 5 ans. Auparavant, il n’était permis de bénéficier de cette largesse que pendant 3 ans. Toujours dans le cadre de l’encouragement de l’emploi, il y a d’autres dispositions concernant les entreprises qui créent plus de 100 emplois dès le lancement du projet. Elles sont dans la capacité de bénéficier de l’exonération de l’IBS pendant 5 ans. D’un autre côté, elles bénéficient de la réduction du taux de cotisations sociales qui est de 34,5%. Il sera réduit à 24,5% en cas de recrutement d’employés licenciés auparavant. Si c’est un primodemandeur qui est employé, la réduction peut atteindre 20,5%. Au Sud et dans les Hauts-Plateaux, cet avantage est plus prononcé. La cotisation n’y est plus que de 16,5%, soit la moitié du taux initial. La formation est un autre volet qui permet d’obtenir une employabilité plus grande, selon le ministre. 8000 jeunes subiront une formation à partir de cette année et ils seront rémunérés à hauteur de 3000 dinars.

    Si toutes les actions du gouvernement arrivaient à être concrétisées, il n’y aurait plus de chômage en 2014 en Algérie, a souligné le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès.

    Selon lui, ce sera possible grâce au plan de création de 3 millions d’emplois à cette échéance dont la moitié sont des emplois permanents. Les contrats préemploi sont cités parmi les outils favorisant cette tendance.
    Le ministre n’oublie pas de citer les femmes au foyer et les handicapés qui sont aussi le centre d’intérêt de son département pour aider ces franges de la population à s’insérer dans le monde du travail.

    L’Agence nationale de gestion du microcrédit a aussi un rôle à jouer dans cette quête du plein-emploi. Elle a été à l’origine de 123.043 activités de microentreprises. Les postes d’emploi créés ont été de 184.566 dans les trois dernières années. Le ministre constate que les services représentent 22% des entreprises créées contre 16% pour l’agriculture, 20% pour l’industrie et 5% pour le BTP.

    Toutes les administrations et toutes les entreprises économiques du secteur public sont, par ailleurs, invitées à adresser leurs besoins en main-d’oeuvre au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, a indiqué pour sa part, El-Hadi Khaldi, ministre du secteur. C’est le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a donné instruction dans ce sens il y a quelques jours. Cela vise à ouvrir de nouvelles spécialités de formation dans certaines régions du pays si un besoin précis se fait ressentir.

    Pour l’instant, quelques ministères comme ceux des Ressources en eau, des Transports, des Travaux publics et de la Pêche ont déjà effectué cette démarche. C’est le même cas pour les sociétés de gestion des participations qui sont sous leur tutelle. Les 1135 centres de formation s’occuperont de cette tâche. Il y a même 300 autres centres qui sont en construction alors qu’il n’y en avait que 400 en 1999.

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