La Libye n'a pas tenu sa promesse de libérer avant la fin du mois d'août les deux Suisses retenus depuis plus d'un an à Tripoli, ont indiqué mardi les autorités helvétiques.
"Nous constatons que les deux Suisses n'ont pas pu quitter la Libye avant lundi minuit, malgré l'assurance écrite du premier ministre libyen, a relevé mardi Roland Meier, porte-parole du Département fédéral des finances (DFF). Ce dernier a également noté qu'au terme du délai fixé, la Libye n'avait désigné aucun juge pour composer le tribunal arbitral qui doit siéger à Londres.
Le cas doit être traité lors de la séance de mercredi du gouvernement suisse (Conseil fédéral). Le président de la Confédération, en collaboration avec le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), va faire une proposition pour la suite de la procédure, a expliqué Roland Meier, sans donner plus de précisions.
Une démission n'est pas à l'ordre du jour pour le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz, a ajouté M. Meier. Ceci malgré les déclarations du 21 août dernier où il affirmait assumer l'entière responsabilité si les deux Suisses n'étaient pas libérés.
L'attente de la libération des deux Suisses, retenus en Libye depuis le 19 juillet 2008, s'est poursuivie mardi. Le DFF a pris connaissance des déclarations du vice-ministre des Affaires étrangères Khaled Kaim, selon lesquels les deux hommes devraient payer une amende avant de pouvoir quitter le pays, selon Roland Meier.
Le ministre de l'Intérieur Pascal Couchepin a apporté son soutien à Hans-Rudolf Merz, dont la crédibilité a été entachée par cette crise. Il compte lui dire, lors de la séance de mercredi du gouvernement, qu'il est "un bon leader" et qu'il doit poursuivre son travail à la présidence.
Selon la Radio suisse romande, qui cite une source suisse proche du dossier, la Libye aurait exigé le versement d'une caution de 500.000 dinars libyens (environ 284.000 euros) pour la libération de chacun des deux Suisses. Si l'argent est versé, le procureur libyen devra encore apposer sa signature pour qu'ils puissent quitter le pays. Les autorités libyennes exigeraient ainsi une forme de réciprocité avec le traitement réservé au couple d'Hannibal Kadhafi, fils de Moammar Kadhafi, après son arrestation à Genève en juillet 2008.
source : AP
"Nous constatons que les deux Suisses n'ont pas pu quitter la Libye avant lundi minuit, malgré l'assurance écrite du premier ministre libyen, a relevé mardi Roland Meier, porte-parole du Département fédéral des finances (DFF). Ce dernier a également noté qu'au terme du délai fixé, la Libye n'avait désigné aucun juge pour composer le tribunal arbitral qui doit siéger à Londres.
Le cas doit être traité lors de la séance de mercredi du gouvernement suisse (Conseil fédéral). Le président de la Confédération, en collaboration avec le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), va faire une proposition pour la suite de la procédure, a expliqué Roland Meier, sans donner plus de précisions.
Une démission n'est pas à l'ordre du jour pour le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz, a ajouté M. Meier. Ceci malgré les déclarations du 21 août dernier où il affirmait assumer l'entière responsabilité si les deux Suisses n'étaient pas libérés.
L'attente de la libération des deux Suisses, retenus en Libye depuis le 19 juillet 2008, s'est poursuivie mardi. Le DFF a pris connaissance des déclarations du vice-ministre des Affaires étrangères Khaled Kaim, selon lesquels les deux hommes devraient payer une amende avant de pouvoir quitter le pays, selon Roland Meier.
Le ministre de l'Intérieur Pascal Couchepin a apporté son soutien à Hans-Rudolf Merz, dont la crédibilité a été entachée par cette crise. Il compte lui dire, lors de la séance de mercredi du gouvernement, qu'il est "un bon leader" et qu'il doit poursuivre son travail à la présidence.
Selon la Radio suisse romande, qui cite une source suisse proche du dossier, la Libye aurait exigé le versement d'une caution de 500.000 dinars libyens (environ 284.000 euros) pour la libération de chacun des deux Suisses. Si l'argent est versé, le procureur libyen devra encore apposer sa signature pour qu'ils puissent quitter le pays. Les autorités libyennes exigeraient ainsi une forme de réciprocité avec le traitement réservé au couple d'Hannibal Kadhafi, fils de Moammar Kadhafi, après son arrestation à Genève en juillet 2008.
source : AP
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