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Bruxelles débloque des fonds pour limiter l'expérimentation animale

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  • Bruxelles débloque des fonds pour limiter l'expérimentation animale

    La commission européenne et l'industrie cosmétique vont débloquer chacune 25 millions d'euros afin de trouver d'autres moyens que le recours aux animaux pour évaluer l'innocuité de produits cosmétiques. Une demande soutenue par de nombreuses ONG.

    À Rome, lundi, lors du septième congrès mondial sur les alternatives à l'utilisation des animaux en sciences de la vie, Bruxelles et le Colipa (association européenne de l'industrie cosmétique) ont en effet annoncé un appel à projets destinés à la mise au point d'essais d'innocuité plus rapides et plus économiques que les expérimentations animales. L'appel à propositions porte sur les dispositifs de simulation d'organes et l'utilisation de cellules cibles. Seules les propositions n'impliquant pas d'essais sur les animaux vivants seront admissibles.

    Une querelle de chiffres

    La Commission et le Colipa veulent limiter les études de «toxicité systémique à doses répétées» tout en garantissant la sécurité des produits cosmétiques. Un long combat. «Le dernier chiffre datant de 2005 démontre qu'environ 12 millions d'animaux étaient alors utilisés à des fins expérimentales dans l'Union européenne chaque année, explique une porte-parole de la Commission européenne. Notre objectif est d'en réduire le nombre, mais nous ne savons pas encore dans quelles proportions.» Ce projet entre dans le cadre du programme européen Reach (enregistrement évaluation, autorisation et restriction relatifs aux substances chimiques, NDLR) qui prévoit que le nombre d'animaux utilisés soit ramené à un très faible niveau (non chiffré) lors de la prochaine décennie dans l'Union européenne.

    L'annonce de la Commission survient au moment où la revue Nature estime que cette baisse espérée dans de fortes proportions ne serait pas réalisable, car trop de substances seraient à *analyser.

    Pour se défendre, la Commission européenne met en avant les travaux de l'agence européenne pour les produits chimiques (ECHA). Selon elle, le nombre de substances à analyser serait sensiblement moindre que celui avancé par la revue scientifique : 30 000 contre 140 000.

    Par Le figaro
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