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Le Maroc et le nucleaire: De l'uranium dans le phosphate!

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  • Le Maroc et le nucleaire: De l'uranium dans le phosphate!

    Uranium

    En marge de la visite au Maroc, en 2007, du président français, Nicolas Sarkozy, la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, a signé avec Mostafa Terrab, le président de l’OCP, une déclaration d’intention qui porte sur l’extraction de l’uranium de l’acide phosphatique. L’objectif est de lancer en commun une étude de faisabilité pour un site industriel de production d’uranium à partir des phosphates. D’autant plus qu’une étude de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) estime que la quantité d’uranium que l’on pourrait extraire des phosphates du Maroc avoisine 6 millions de tonnes. A noter également que la Russie s’intéresse au nucléaire marocain. Elle compte construire une centrale nucléaire fonctionnant au phosphate par la société russe Atomstroyexport, sur le site de Sidi Boulbra, qui produira 1.200 MW. Pour porter ce projet, les Russes prévoient d’y ériger un institut d’engineering atomique.

    · Eau: Anticiper les risques

    La stratégie dite de l’eau porte globalement sur la politique des pipelines, de stockage des boues de lavage et de la mise en place de stations d’épuration et de dessalement d’eau de mer. Stratégie qui répond à la volonté de l’OCP de minimiser et anticiper les risques majeurs pour réduire les effets nocifs du traitement des phosphates. Mais aussi, faire des économies de matières premières, d’énergie et d’eau tout en rejetant le minimum de déchets ou en les valorisant. «La gestion optimisée de l’eau a toujours été une préoccupation pour l’Office afin de diminuer la pression sur les ressources aquatiques naturelles». L’objectif étant d’arriver à un bilan positif.

    · Pipelines: Des économies d’abord

    Le pipeline permettra une gestion optimisée qui évite le séchage à la mine (soit une économie de près de 30 DH par tonne ou 300 millions/an et une diminution de la pollution associée à cette consommation d’énergie) et de passer de 12% d’humidité à 40% dans le pipeline et à 60% dans le procédé chimique.

    · Stockage des boues de lavage

    L’OCP a aménagé des bassins sur de grandes superficies afin de stocker les boues à proximité des laveries. La distribution est assurée par écoulement naturel et après un stockage de la boue à tour de rôle dans chaque bassin, il y a décantation puis récupération de près de 2,4 millions de m3 par an.

    · Développer les stations d’épuration

    Il s’agit d’investir dans des stations de traitement des eaux usées des villes où le groupe est présent. Des eaux qui seront utilisées pour le lavage des phosphates et l’arrosage des espaces verts. Ce qui réduit le recours aux eaux brutes. La station de Khouribga (en cours de réalisation en collaboration avec l’Onep, devenu depuis le regroupement avec l’Office de l’électricité, ONEE) permettra ainsi la réutilisation des eaux usées épurées, soit 5 millions de m3 par an. Deux autres projets sont à l’étude à Youssoufia et Benguerir.

    · Dessalement pour préparer l’avenir

    L’expérience remonte déjà à 1970, à Laâyoune où le groupe utilisait des procédés de distillation pour dessaler l’eau de mer. A partir de 2005 c’est le procédé membranaire (osmose inverse) qui a été mis en place car moins énergivore. La station produit actuellement près de 1,5 million de m3 d’eau par an. Dans le cadre de la nouvelle plateforme chimique à Jorf Lasfar et Safi, il est prévu de récupérer l’énergie issue de ce procédé pour dessaler l’eau de mer. A terme ce sont 100 millions de m3 d’eau potable qui vont être produits annuellement.

    Bachir THIAM
    http://www.leconomiste.com/article.html?a=95271
    Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

  • #2
    c'est la liquidite qui manque au Maroc

    Commentaire


    • #3
      il faut de la volonté politique .

      Commentaire

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