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La protection des mineurs dans les cybercafés

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    Recrute terro...
    par El-Guellil
    Des parents contents de donner de l'argent à leurs enfants pour se rendre dans un cyber. Ça fait bien. Ils ont la conscience tranquille. «Au moins, il va se familiariser avec les nouvelles technologies». C'est mieux que de les voir courir derrière un ballon en pleine rue, ou traîner dans n'importe quelle rencontre.

    Des gamins de 8 à 9 ans connectés des heures et des heures sans aucun contrôle. Je n'en croyais pas mes yeux !

    - «Balak, balak. Dans un moment, tu n'auras plus de bombes et c'est lui qui va attaquer !

    - Choisis le grand khodmi, le petit couteau ne sert à rien.

    - Tire en direction de la tête. Rasmi, il ne va plus se relever.

    - On joue en équipe. Moi je fais le terroriste et toi el-houkouma».

    Voilà quelques tirades sortant de la bouche de quelques enfants qui ne dépassent pas les 10 ans. Ils sont dans un cybercafé. Ces cybers qui poussent et qui travaillent sans contrôle aucun. L'argent, c'est ce qui importe. En Italie, pour protéger les mineurs, il faut présenter sa carte d'identité et signer dans un registre l'heure et le jour exact de sa connexion sur Internet. Ne pourrait-on pas adapter cette procédure au contexte algérien ? Les mineurs fel bled ne possèdent pas systématiquement de carte d'identité nationale. N'empêche qu'on pourrait agir comme dans le cas d'adhésion à une bibliothèque municipale. C'est-à-dire que chaque mineur peut être abonné gratuitement via une carte (en dehors des frais de connexion), à condition qu'un de ses parents ou son instituteur d'école se porte garant, pièce d'identité à l'appui. Le gérant du cybercafé, quant à lui, doit être vraiment exigeant et rendre compte périodiquement à un organe de contrôle.

    Comme disait un confrère, « naviguer sur le net, c'est comme traverser la route. Si on ne fait pas attention, il y a de forts risques d'être chopé par un chauffard ou un pédocriminel».

    D'où la nécessité d'un cybercode des routes de l'Internet pour les mineurs et trouver les moyens de les faire respecter.

    Je rêve peut-être ou rani nechkel !


    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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