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Soufisme au Maghreb, Origine et Influence

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  • Soufisme au Maghreb, Origine et Influence

    J'aimerais ouvrir ici une large discussion sur le Soufisme en géneral et son influence sur la pensée, la societé et la poltique au Maghreb en particulier.
    Ca doit etre aussi l'occasion de presenter les differentes orientations Soufis a fin de les connaitres, les comparer et pouvoir evaluer le degré de leur influence.

    Je presente de ma part des infos sur ce sujet concernant le Maroc et j'espere que vous faites de meme en ce qui concernerne le soufisme en algerie ou d'autres pays.

  • #2
    Les maîtres soufis et les sultans du Maroc

    Les Almoravides
    Le destin du soufisme marocain a été, depuis le règne de la dynastie almoravide, lié à des hommes remarquables dont les hauts faits ont été cités dans les livres hagiographiques.
    Le premier ribât almoravide fut construit dans le Souss par un maître soufi, .Ouaggâg ben zelwân. Quant à Yûsuf ibn Tâshafîn, le plus prestigieux des rois de cette dynastie, il adopta le mode de vie des ascètes, tant dans son mode de gouvernement que dans son habillement et sa nourriture.

    les Almohades
    En ce qui concerne les Almohades, on sait que Ibn Toumert, leur imam, prit appui sur les livres de l'imam al-Ghazzâlî pour disputer au sultan almoravide le pouvoir. Le sultan Ya'qûb al-Mansûr, le plus célèbre des califes almohades, ainsi que le rapporte safiyyou al-Dîn ibn Abî Mansûr, abdiqua en faveur de l'un de ses fils et s'engagea dans la voie soufie jusqu'à la fin de ses jours.

    Les Mérinides
    A l'époque des Mérinides, le soufisme reçut un encouragement considérable. Une telle attitude était conforme à l’ambiance intellectuelle et spirituelle de cette époque, laquelle a vu naître les chefs-d'œuvre universels du soufisme dont la grande influence est perceptible jusqu'à nos jours.

    Les Chorfas Sa'adiens
    Nul n'ignore que le mouvement des chorfas sa'adiens est parti d'une zâwiya Jazouliyya dans le Souss. L'historien al-Nâsirî rapporte que ces derniers n'accédèrent au pouvoir que par l'entremise de leurs maîtres soufis de la Tariqa Jazouliyya.

    Les Alaouites
    L'avènement de la dynastie des chorfas alaouites fut salué par une vision de bon augure mubashshira reçue par le maître soufi Ibn al-Tâhir al Hasanî. L'ancêtre des sultans alaouites, le chérif Moulay Ali, reçut cette annonce comme une bonne nouvelle de la part de ce maître soufi. cette fameuse mubashshira ne constitue pas un cas isolé. Les sources historiques font abondamment mention des liens puissants qui unissaient les sultans alaouites aux maîtres soufis. Le ralliement du shaykh AbÎ 'Abd Allâh al-Luwwâtî au sultan Moulay Rachid ou les grands travaux que le sultan Moulay Ismâ'îl avait entrepris tout au long de son règne en hommage aux maîtres soufis en attestent. Il en fut de même pour le sultan sidi Mohammed Ben Abdellah (m. 1790). Certains de ses écrits expriment de profondes convictions partagées avec les maîtres soufis. Le sultan Moulay slimane reçut en son temps, le shaykh Sidi Ahmed al-Tijânî et adopta sa Tariqa.
    Le sultan Moulay Abdelhafid, à l'instar de ses illustres aïeux, s'engagea dans la voie spirituelle. Il contribua au débat soulevé par les pratiques soufies en rédigeant d'importants traités, et opta pour l'affiliation à la confrérie de son maître tijanî Ahmed skirej.
    De nos jours, les cérémonies religieuses que la dynastie alaouite organise rituellement, perpétuant de cette façon une tradition séculaire, mettent à l'honneur les pratiques soufies, telles que le samâ' et le madîh
    Dernière modification par Tizinissa, 22 décembre 2005, 13h08.

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    • #3
      La contribution des Maîtres soufis marocains à l'universel

      La contribution des Maîtres soufis marocains à l'universel et leur goût pour les œuvres sociales et l'éducation morale

      L'histoire du Maroc musulman peut être scindée en deux grandes périodes:

      - la période d'avant la prise de la ville de sebta par les Espagnols en 1415 (A.c). Celle-ci s'est caractérisée, au niveau interne, par la constitution d'un pouvoir central doté d'institutions propres et, au niveau international, par trois siècles de présence militaire et politique en Andalousie. Le soufisme marocain, lui, se verra définitivement rattaché à l'école du maître égyptien al-Junayd à travers diverses voies dont les plus importantes sont celles de Abû-l-Fadl al-Iawharî al-Masrî et celle, au IXème siècle de l'hégire, incarnée par les shaykhs Ahmad zarrûq et Abû 'Abd Allâh al-jazûlî maillons majeurs de la chaîne de transmission spirituelle;

      - la deuxième période débute avec la Reconquista espagnole et la chute de Grenade en 1492. celle-ci sera marquée, d'une part, par un embargo politique imposé par les pressions étrangères, et, d'autre part, par la mobilisation des forces internes du pays et par la propagation de ce que certains chercheurs ont appelé "la piété populaire", phénomène qui aura largement contribué au retour des chorfa au pouvoir, plébiscités par les masses populaires qui les placèrent sur le trône.

      Au cours de cette période, le mouvement soufi, que l'on ne saurait assimiler à l'expression d'une réaction de repli massif et de déception causée par le déclin du pays, consistait au contraire en un mouvement tendu vers la réorganisation des forces vives du pays en vue de les mobiliser de nouveau, et de les préparer aux défis que l'Etat et la société étaient appelés à affronter.
      Il revint au soufisme d'assumer durablement un rôle d'encadrement à travers les multiples fonctions qu'il devait remplir, à l'époque alaouite notamment, à l'échelle locale et nationale, sur les plans religieux, éducatif, socio-économique et politique.

      Fonctions religieuses
      - Diffusion de la doctrine musulmane parmi les groupements et les tribus établis dans des régions non conquises par les musulmans;
      - Diffusion de l'enseignement islamique au sein de tribus dont la connaissance de l'Islam ne dépassait pas la simple profession de foi;
      - Organisation de rassemblements religieux ayant pour objectif le bien de la société ;
      - Mobilisation pour la lutte nationale dans les moments cruciaux, notamment lorsque le pays devait faire face aux menaces extérieures ;
      - Encadrement du pèlerinage aux Lieux saints de L'Islam.

      Fonctions éducatives et culturelles
      - Initiation de la population à l'apprentissage du coran;
      - Construction d'instituts scientifiques et le fait d'en assurer la gestion;
      - création de bibliothèques;
      - Encouragement des auteurs à rédiger des traités;
      - Diffusion de la culture orale dans des réunions culturelles.

      Fonctions sociales
      - Renforcement de la solidarité sociale en assurant aux pauvres le gîte et le couvert, surtout en période de famine;
      - sécurisation des routes;
      - Protection des provinces contre les abus des gouverneurs injustes;
      - Recherche d'un équilibre économique entre les localités par la prise en charge des plus pauvres;
      - contrôle des accords de coexistence pacifique entre localités voisines dont la situation était susceptible de donner lieu à un conflit;
      - Levée des obstacles pouvant s'élever entre tribus;
      - Encadrement et insertion sociale des marginaux et des étrangers;
      - Diffusion de l'information et stimulation de la communication.

      Rôles économiques
      - Mise en valeur agricole des terres épuisées;
      - Reboisement;
      - Forage des puits;
      - Organisation des arts et métiers dans les cités;
      - contrôle de la sécurité dans les souks;
      -création de liens entre des régions aux atouts complémentaires.

      Fonctions politiques
      - Exhortation à l'allégeance à l'Imam;
      - Médiation salutaire entre gouvernants et gouvernés.

      Mais, porté par les Marocains, le soufisme a surtout contribué de manière décisive, à travers sa méthode cognitive, à la diffusion de la morale islamique. Il a permis également d'étendre le renom des grandes figures du soufisme marocain à l'orient et à l'Afrique, mais aussi, à l'époque contemporaine, à l'Europe et à l'Amérique.

      Toutes ces fonctions constituent la preuve que le soufisme marocain est profondément marqué par son engagement au niveau social et civilisationnel. Il est à cet égard regrettable de constater que la majeure partie des études relatives à ce riche patrimoine porte sur la sa dimension philosophique quand c'est la fonction éthique et morale du mouvement soufi qu'il conviendrait de repérer et d'analyser pour la mettre en lumière tant il est vrai, comme dit l'adage soufi, que "celui qui te surpasse en vertus morales, te surpasse également en expérience spirituelle".

      Car c'est d'éthique que nous avons le plus cruellement besoin aujourd’hui : dans la famille, l'administration, le commerce et la politique. Une autre sentence du soufisme proclame que "le soufi est fils de son temps". Ce sont là, assurément, deux dimensions de la formation de la personne que l'Islam appelle aujourd'hui de tous ses vœux et ce, dans tous les domaines de la vie.
      Une telle orientation mériterait d'être intégrée dans nos programmes d'enseignement Les manuels ne devraient pas se limiter à faire état du martyr de Husayn al-Hallâj, du scepticisme d'Abû Hâmid al-Ghazzâlî, des belles conquêtes spirituelles de Muhyî al-Dîn ibn al-'Arabî, ou de l'esthétique poétique de jalâl al-Dîn al-Rûmî. Ils devraient s'ouvrir sur d'autres branches du soufisme, d'autres écoles spirituelles comme celle d'Abû-l- 'Abbâs al-sabtî dont la doctrine reposait sur la solidarité par le don ininterrompu.

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      • #4
        Le soufisme marocain et le Nationalisme

        Tout en s'inscrivant pleinement dans un idéal d'universalité, le soufisme présuppose une pratique spirituelle rigoureuse, en tous points en accord avec les prescriptions religieuses.
        Dès lors, l'Histoire lui reconnaît son rôle majeur dans la défense du pays, à l'intérieur de ses frontières et au delà.

        Cet engagement du soufisme dans l'effort du jihâd national s'est traduit par :

        - L'éclosion du soufisme au sein même des Ribâtât et surtout dans ceux des premiers siècles de l'histoire musulmane; à une époque où ces institutions religieuses avaient pour tâche de contrer les assauts des Normands.

        - La mobilisation patriotique pour défendre le pays contre l'agression étrangère au début des temps modernes à l'époque de la découverte du Nouveau Monde.

        - Le rôle décisif qu'ont assumé les soufis lors de la bataille de wâdî al-Makhâzin.

        - La naissance de plusieurs zâwâyâ au XIXème siècle et au début du XXème qui se sont opposées à l'intrusion coloniale notamment dans le sud, le sud-est et le Nord-ouest.

        - L'appartenance d'un grand nombre de leaders nationalistes aux familles fondatrices de zâwâyâ.

        - L'insuccès de l'instrumentalisation de l'hostilité déclarée de quelques nationalistes à l'égard de ceux qui s'accommodèrent de la présence coloniale pour dénigrer ensuite la contribution remarquable, tout au long des siècles, des milieux soufis à la défense du pays.

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        • #5
          Tissiniza

          C'est intéressant. Si tu as d'autres infos

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          • #6
            Bouh ! Je croyais que tu allais nous parler des ecoles soufis du Maghreb, tu nous ramene seulement l'histoire officielle du Maroc...
            Bref, j'ai rien appris de special ! :22:
            Dernière modification par absent, 11 avril 2006, 02h18.

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            • #7
              L’empreinte du soufisme sur la culture populaire algérienne

              L’empreinte du soufisme sur la culture populaire algérienne

              Par Sihem Bounabi

              La médiathèque Bachir Mentouri a organisé, l’après-midi de lundi dernier, une conférence portant sur le thème de la relation entre le soufisme et la culture populaire algérienne, présenté par Saïd Djabelkhir, journaliste et chercheur en soufisme.
              D’emblée, l’intervenant a souligné : «Selon mes recherches, on ne peut parler du soufisme sans mettre en exergue trois dimensions importantes, principales composantes. La première est celle de la loyauté et de la pureté du disciple. La deuxième est l’ouverture vers les autres marquée par l’esprit de tolérance. La troisième est la dimension artistique.»
              Ainsi, c’est cette dimension artistique et son impact sur la culture populaire algérienne qui seront le principal volet développé au cours de la conférence. Le chercheur souligne à ce sujet : «Je ne vais pas parler du soufisme en tant que philosophie, mais je vais axer sur la dimension artistique qui a profondément marqué la culture populaire algérienne des confréries dès la fin du règne des Omeyyades. Il faut savoir que les confréries avaient une très grande influence sur le point religieux, social et artistique car il avait réussi à s’impliquer fortement dans la structuration de la société.»
              De ce fait, selon le conférencier, le premier apport se situe au niveau du langage et du vocabulaire usité. Ainsi, à partir du lexique soufi, le patrimoine oral algérien s’est enrichi de plusieurs proverbes, expressions et adages dont le champ lexical puise ses racines dans le soufisme. A titre d’exemple, il a cité plusieurs expressions du terroir qui comporte des vocables tels que «hall», «diwan», «hadra», «legnawiya» et «lila».
              Dans le même contexte, le phénomène des «bouqualat» ou du «fell» est intimement lié à l’influence du soufisme sur la culture populaire orale. Abordant la problématique des chants soufis, il explique que «le chant est un des éléments fondateurs de la dimension artistique. Les conflits qui entourent cette problématique de la légitimité du chant dans les confréries ont commencé, en Algérie, avec le colonialisme et l’avènement du courant salafiste en Algérie».
              Afin d’illustrer son concept, il cite l’exemple de grands érudits qui étaient virtuoses et qui ont marqué l’histoire de la poésie chantée algérienne à l’instar de Sidi Boumediene, Ibn Hamidouche, El Wencharis et le mufti Ahmed Ben Amar.
              Dès lors, la poésie populaire algérienne a été fortement imprégnée de textes soufis, qui ont été plus tard la base des textes du chaabi, à l’instar de Ben M’Saïb et de Sidi Lakhdar Ben Klouf.
              L’intervenant a également relevé une dualité ancienne entre les «talebs» et les «meddahs», Il a cité à l’occasion le proverbe populaire «El taleb ida jah yerdjaa meddah». Ainsi, les meddahs sont à l’origine issus des confréries soufies. A l’origine, ce sont des étudiants en théologie qui, dans certains cas, ont plus d’aptitudes artistiques et, de ce fait, sont orientés vers le medh.
              Toutefois, le conférencier précise que cela n’enlève en rien à leur valeur. En effet, les meddahs étaient soumis à certaines règles telles que celle de ne chanter qu’après avoir effectué la prière du icha et les ablutions avant d’entamer le medh. De même, si le meddah est sollicité pour animer des soirées de particuliers, il ne doit jamais accepter de l’argent, mais peut, en revanche, accepter des victuailles.
              Ainsi, au fil des siècles, le medh s’est développé pour donner naissance à de nouveaux courants musicaux.
              Saïd Djabelkhir a conclu son intervention sur le rôle des confréries pour la sauvegarde de ce patrimoine populaire en citant l’exemple de la confrérie des Aïssaouas qui est la plus parlante concernant la perpétuité et la préservation de ce volet artistique.

              S. B.

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              • #8
                Merci Zoubir d'avoir redonner vie a ce topic !

                Alya,
                Oui le chercheur en question a raison de mettre le point sur le coté artistique car c'Est un des cotés les plus vivants de nos jours de l'heritage soufiste!!

                J'aurais bien aimé qu'il valorise aussi l'ethique souffie et le role des zawiya souffis dans la cration de l'identité nationale !! Il ne faut pas oublier que emir Abdel Kader etait le fils d'un Cheikh souffis et le devena lui meme apres !!

                Il serait important aussi de citer les differents zawiya siuffis en Algerie, leur particularité ... etc

                Pour le cité Boumedienne dans le texte, s'agit il là su Saint se Tlemcen ?

                Commentaire


                • #9
                  je confirme sidi boumedienne est bien le sait patron de tlemcen ps tu connais la chanson de nouri khoufi ?

                  Commentaire


                  • #10
                    il y a aussi lala sati nom donné a la montagne surplombant tlemcen selon les sources c ' est soi la fille de sidi boumedienne ou sa fille d ' ailleurs a chaque fois que je vais a tlemcen passage obligé a kbar sidna question de le zour et y a aussi la zaouia de ouled belkaid et celle de sidi benamar

                    Commentaire


                    • #11
                      Personellement, le Soufisme de manière générale à toujours été suspect à mes yeux même si je ne rejette pas foncierement tous ces courants.

                      Par principe, par l'égalitarisme tout algérien qui m'habite, je suis hostile çà toute forme de "Gnose" ou de savoir élitiste qui serait réservé à une crême. Aussi, par souci de simplicité coranique et par attachement au pragamatisme islamique je suis hostile à toute forme de complication ésotérique et spirituelle de la foi musulmane. Enfin, par fidélité à la tradition (Sunna) du Prophète, je refuse de reconnaître la moindre excellence à un "Gourou" ou à un guide spirituel autoproclamé ...

                      En un mot je n'aime pas trop le Soufisme et les Soufis IoI
                      Dernière modification par Harrachi78, 13 avril 2006, 22h29.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                      Commentaire


                      • #12
                        Je suis de ton avi Harrachi ...

                        Commentaire


                        • #13
                          @harrachi & Far

                          bah on est trois du même avis la
                          Fik ya brik....enar rahi tahtek

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonjour

                            @Harrachi
                            Tout a fait d'accord !! sur le point de vue religieux les Zawiyas souffis n'ont rien a donner et meme qu'ils ont deformés et ont propagés plusieurs idées qui n'ont rien avec la doctrine sunnites ou meme l'islam. Et dans le maghreb on trouve en outre plusieurs zawiya s'inspirant du chiia et du dogme kharijite !!

                            Mais Tout ca est depassés et les zawiyas ne jouent aucun role religieux depuis plus d'un demi siecle !!

                            Ce qui est important cependant et de savoir ce qu'on peut gagner de cette heritage patirmoniale !

                            Toutes les etudes modernes jettent la lumiere sur le coté artistique, ethique, sociale et sur leur role important dans la definition de l'identité natioanale.

                            C'est dans ce but que les zawiyas souffistes nous interessent le plus et c'est aussi dans ce but que j'ai edité ce topic !!

                            @Assia
                            la zaouia de ouled belkaid et celle de sidi benamar

                            Ca serait interessant de savoir un peu plus sur ses deux zaouias !

                            Commentaire


                            • #15
                              "Par principe, par l'égalitarisme tout algérien qui m'habite, je suis hostile çà toute forme de "Gnose" ou de savoir élitiste qui serait réservé à une crême. Aussi, par souci de simplicité coranique et par attachement au pragamatisme islamique je suis hostile à toute forme de complication ésotérique et spirituelle de la foi musulmane. Enfin, par fidélité à la tradition (Sunna) du Prophète, je refuse de reconnaître la moindre excellence à un "Gourou" ou à un guide spirituel autoproclamé ... "

                              Tu as vraissemblablement rien compris au soufisme, sans vouloir te jeter la pierre...
                              les soufis sont des gens qui ont renoncés au monde pour se consacrer uniquement à Dieu et à ses voies cachés...
                              ce sont des philosophes en sorte, et ils ont rien à voir avec la betise humaine qui est faite comme actuellement par certains gourou qui portent une barbe de deux metre de long et avec laquelle ils s'essuient à chaque fois qu'ils mangent !
                              les soufis sont invisibles, ils preferent mediter dans leur coin et laisser les hommes se fracasser la tête à coup de matraque !
                              dommage que vous comprennez pas ce monde musulman si beau, si philosophe, si sage, si retiré de toutes les frasques !
                              bref, dans le monde moderne il y a plus de place que pour les ben laden, ah lui oui il fait rever des millions de personnes malheureuses, il leur donne pour espoir de se faire exploser pour gagner le paradis, rien à voir avec les soufis qui eux passent leur vie entière à etudier le coran, la philosophie, les paroles du prophete et ecrire des poemes en l'honneur de dieu et de sa creation...
                              les soufis renoncent à tout même à leurs vetements, pourquoi introduire la lutte des classe dans ce topic, moi qui pensait qu'on allait evoquer Ibn Arabi, les Tidjania et autres penseurs hors normes !
                              entre celui qui nous fait un cours sur l'histoir du maroc et le maoiste qui prone la lutte des classes, ce qui est sûr c'est que c'est un peu plus la sagesse et le soufisme qui en prennent à un peu plus sur la tronche !
                              vraiment trés decevant ce topic...
                              Que Dieu continue à éclairer la voie soufis, et que Dieu les proteges !

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