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La rentrée scolaire à l'heure du nouveau week-end en Algérie

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  • La rentrée scolaire à l'heure du nouveau week-end en Algérie

    La rentrée scolaire 2009-2010 prévue pour le 13 septembre prochain en Algérie est attendue sous le signe d’un changement radical dans le secteur de l’éducation nationale.

    Un secteur qui ne cesse d’exposer aussi bien les élèves que les enseignants aux différentes expériences, étant donné que c’est le secteur qui subit le plus de remaniements et de changements dont on ignore complètement les conséquences. Bien évidemment, une rentrée pas comme les autres, attend, pas moins de 8 millions d’élèves, qui feront l’objet d’une autre expérience, en raison de l’application du nouveau week-end.

    Il faut dire que ce dernier a chamboulé l’emploi du temps des écoles.

    Une rentrée comme celle-ci doit être au moins préparée juste après l’annonce du nouveau week-end semi-universel, mais avec Benbouzid, les préparatifs ont été traînés jusqu’à la veille de la rentrée. Les enseignants, les élèves, les parents et les dirigeants des établissements scolaires pourront-ils suivre ce changement ?

    Ces derniers sont d’ores et déjà dans la tourmente avant de pouvoir huiler la machine et la mettre ensuite en marche. En effet, ils devront faire face à de nombreuses difficultés suscitées par les nouveautés introduites dans ce secteur. A commencer par le prolongement de l’année scolaire qui passe de 27 à 35 semaines, et la consécration des vendredi et samedi (week-end) comme journées de repos, en plus du mardi après-midi. Cette nouvelle réglementation obligera les élèves à quitter l’école à des heures tardives de la journée. Justement, ceux qui ont pris une telle décision, ont-ils fait un petit effort pour penser aux élèves qui habitent loin de leurs écoles, ou à ceux qui ont du mal à trouver le transport, pour ceux qui habitent dans des régions isolées.

    La nouveauté de cette année, ce sont les six périodes de vacances, soit 40 jours. Quant à l’article 3 de l’arrêté du 25 août 2009, il fait obligation aux enseignants et à l’ensemble des personnels du secteur de l’éducation nationale de prendre part, durant les vacances scolaires, à l’encadrement des concours officiels et à la correction de ces derniers ainsi qu’aux opérations de formation programmées en tant qu’encadreurs ou bénéficiaires. Sur ce dernier chapitre, les enseignants ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour critiquer la décision émanant du département de Benbouzid. “Priver les enseignants de leurs vacances est une chose inacceptable et inadmissible”, a tonné un enseignant.

    Il n’en demeure pas moins qu’un autre souci pointe du nez, celui de la répartition des quatre heures du jeudi de l’ancien week-end sur les cinq jours de la semaine de travail. A ce sujet, le ministre de tutelle avait affirmé que “des spécialistes prendront en charge la répartition des quatre heures”, alors que sur le terrain, ce sont les directeurs des établissements scolaires qui sont à la recherche d’un moyen adéquat pour dispatcher les quatre heures en question, selon les dires d’un syndicaliste.

    A signaler que certains syndicats du secteur en question n’ont pas apprécié ces nouveautés, notamment celui des travailleurs de l’éducation. Ce dernier a demandé à ce que l’ancien système de repos soit maintenu pour le nouveau week-end, c’est-à-dire, garder une journée et demi pour les enseignants et travailler le vendredi matin. “La décision de se reposer deux jours, se répercutera de manière négative sur les élèves qui auront besoin de temps pour assimiler les cours”, a expliqué le président du SNTE. Une proposition que le ministre a strictement refusée sous prétexte qu’il ne faut pas porter atteinte au vendredi, journée sacrée.

    Toutefois, l’école est devenue un laboratoire d’expériences, où l’élève continue à payer les frais de ces remaniements qui ne sont pas bien réfléchis.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Des journées de 6 à 7 heures pour les élèves

    La rentrée scolaire pour le personnel administratif des établissements a eu lieu mardi 1er septembre en Algérie.

    A peine installés, les directeurs et les surveillants généraux des CEM se sont déjà attelés à confectionner ou, pour ceux qui les ont déjà établis, à réconfectionner les emplois du temps des élèves et des enseignants en tenant compte des contraintes imposées par le nouveau week-end.

    Ce dernier, pour rappel, par la suppression d’une matinée de travail, celle de jeudi, a rogné de 4 heures le volume horaire de chaque classe qui passe ainsi de 40 heures à 36 heures hebdomadaires.

    Quant au volume horaire des divisions pédagogiques pour celles qui appliquent le dessin, la musique et tamazight, il peut aller jusqu’à 34 heures. Si on enlève les heures d’éducation physique qui se pratiquent à l’extérieur, il restera donc 32 heures de travail en classe. Autrement dit, 36 heures otées de 32 heures donnent 4 heures de libres pour chaque salle de classe, lesquelles serviront dans le cas où le nombre de divisions pédagogique dépasse celui des salles de classe, à loger ce que les directeurs d’établissement appellent les divisions ou les classes tournantes, c’est-à-dire qui n’ont pas leur propres salles de classe. Ainsi dans 8 salles de classe, y compris les laboratoires, on peut facilement loger 9 divisions pédagogiques, voire plus s’il n’y a pas de dessin, de musique ou de tamazight.L’horaire de chaque matière manquante viendra en addition des horaires des salles libres pour les classes tournantes.

    Et certains établissement pourraient avoir des difficultés à élaborer leurs emplois du temps du fait que les cartes scolaires qui étaient au mois de juin n’avaient sans doute pas tenu compte du nouveau week-end, c’est-à-dire de la réduction de 4 heures par salle de classe.

    Sur le plan pédagogique où il est fortement indiqué de ne pas donner plus d’une heure d’une même matinée à la même division pédagogique, les concepteurs d’emplois du temps seront astreints à faire l’impasse sur cette importante recommandation pour les matières à gros horaires comme l’arabe, les maths ou le français du fait que la semaine compte désormais 4 jours et demi et les matières comptent plus de 5 heures avec le rattrapage. Par ailleurs les divisions pédagogiques dont l’horaire avec dessin, musique et tamazight atteint les 34 heures (avec l’éducation physique) sont contraintes à une présence de 6 à 7 heures par jour, y compris le mardi.

    Quant aux enseignants du moyen dont l’horaire hebdomadaire dû est de 22 heures, même en ne tenant pas compte de la journée ou de la demi-journée de formation, leur horaire journalier oscillera théoriquement entre 5 et 6 heures.

    Mais sur le terrain, vu la journée ou la demi-journée de formation, vu l’indisponibilité de salles de classes libres et celle des élèves occupées avec d’autres professeurs, le cas de ceux qui auront des journées de 8 heures suivies de 2 heures seulement le lendemain ne sera pas rare dans beaucoup d’établissements.

    S’agissant d’heures creuses dont les enseignants ont horreur, vu qu’elles transforment leur emploi de temps en un véritable “gruyère”, quelle que soit la bonne volonté des directeurs, il leur sera très difficile sinon impossible d’accéder à leur demande étant donné les contraintes imposées par la semaine de 5 jours.

    Si des parents s’élèvent pour dénoncer la surchange horaire journalière de leur progéniture, les élèves et les enseignants interrogés sur le sujet expriment plutôt leur satisfaction d’avoir en plus du mardi après-midi deux jours pleines de repos par semaine.

    Par la Dépêche de Kabylie

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