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Les eaux de l’Euphrate, grand fleuve mésopotamien né en Turquie, traversant la Syrie avant de finir en Irak, restent toujours aussi difficiles à partager, et sans doute plus encore en période de sécheresse.
Les ministres des trois pays étaient réunis à Ankara, jeudi 3 septembre, pour tenter de remédier à la pénurie qui affecte surtout les utilisateurs irakiens, mais la Turquie affirme ne pas pouvoir relâcher plus d’eau en amont de ses gigantesques barrages.
Le ministre turc de l’Environnement et de la Forêt, le ministre syrien de l’Irrigation et le ministre irakien de l’Eau et des ressources naturelles sont bien tombés d’accord, annonce l’agence Anatolie, mais a minima : juste pour installer des stations de contrôle conjointes sur ce long fleuve de plus en plus impossible à partager, notamment avec la sècheresse qui se renforce.
Mais il n’est pas question, aujourd’hui, pour la Turquie, d’ouvrir plus largement les vannes de son vaste complexe de barrages hydrauliques, d’ailleurs loin d’être arrivé à son terme. Ankara s’en tient à un ancien accord de partage, remontant à 1987, qui l’astreignait à délivrer 500 m3 d’eau par seconde, un débit que les Turcs affirment respecter et même dépasser.
Pour le ministre turc Veysel Eroglu, le problème de la sècheresse est conjoncturel et la Turquie tente d’en tenir compte en restant au-dessus de ce seuil, mais pas question, pour lui, de renégocier les termes de ce partage. Quant aux partenaires syrien et irakien, ils semblent se contenter, pour l’instant, de cette volonté de coopérer sur les seuls moyens d’enregistrement des variations saisonnières et climatiques du débit du fleuve.
Par AFP
Les ministres des trois pays étaient réunis à Ankara, jeudi 3 septembre, pour tenter de remédier à la pénurie qui affecte surtout les utilisateurs irakiens, mais la Turquie affirme ne pas pouvoir relâcher plus d’eau en amont de ses gigantesques barrages.
Le ministre turc de l’Environnement et de la Forêt, le ministre syrien de l’Irrigation et le ministre irakien de l’Eau et des ressources naturelles sont bien tombés d’accord, annonce l’agence Anatolie, mais a minima : juste pour installer des stations de contrôle conjointes sur ce long fleuve de plus en plus impossible à partager, notamment avec la sècheresse qui se renforce.
Mais il n’est pas question, aujourd’hui, pour la Turquie, d’ouvrir plus largement les vannes de son vaste complexe de barrages hydrauliques, d’ailleurs loin d’être arrivé à son terme. Ankara s’en tient à un ancien accord de partage, remontant à 1987, qui l’astreignait à délivrer 500 m3 d’eau par seconde, un débit que les Turcs affirment respecter et même dépasser.
Pour le ministre turc Veysel Eroglu, le problème de la sècheresse est conjoncturel et la Turquie tente d’en tenir compte en restant au-dessus de ce seuil, mais pas question, pour lui, de renégocier les termes de ce partage. Quant aux partenaires syrien et irakien, ils semblent se contenter, pour l’instant, de cette volonté de coopérer sur les seuls moyens d’enregistrement des variations saisonnières et climatiques du débit du fleuve.
Par AFP
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