Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Aicha: la france ma tuer

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Aicha: la france ma tuer

    baqchich
    Maroc : Aïcha Mokhtari, suite et triste fin

    Aïcha Mokhtari, marocaine atteinte d’un cancer des os, vient de mourir sous l’œil indifférent de la France et du Maroc. Qui n’attendait que le feu vert de l’hexagone pour être soigné.
    la triste histoire d’Aïcha Mokhtari,
    une Marocaine de Oujda âgée de 62 ans, atteinte d’une forme assez rare de cancer des os (ostéosarcome du fémur qui ne peut être soigné qu’en Europe) et qui attendait depuis seize mois le feu vert des autorités françaises pour se faire soigner à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif.
    Le 15 août dernier, Aïcha est décédée dans l’indifférence générale des responsables français et marocains. Les premiers n’ont donné aucune suite aux multiples interventions de ses proches et sont restés de marbre devant les nombreux articles de la presse marocaine. Quant aux seconds, cette femme issue d’un milieu modeste ne représentait rien à leurs yeux. Ni membre de la famille royale, ni proche de celle-ci, ni courtisane, ni opposante susceptible d’être récupérée, elle a laissé de glace ce pouvoir si prompt en d’autres circonstances à jouer les grands seigneurs… Inutile de rappeler que s’il avait bougé le petit doigt, nos bons diplomates auraient aussitôt accordé l’indispensable visa !
    « L’ignominie » de la France et du Maroc

    Cette triste histoire provoque cependant quelques remous au Maroc. Dans une « lettre ouverte à l’ambassadeur de la République française au Maroc », publiée le 20 août par l’hebdomadaire indépendant Al Jarida al Oulai, Khalid Jamaï, chroniqueur célèbre et l’un des esprits les plus libres du Royaume, dénonce avec force le comportement de notre pays. Sous le titre « L’ignominie », Jamaï rappelle d’abord que le refus du consulat de Fès fut motivé par une erreur due à une homonymie malencontreuse. « L’erreur était flagrante, écrit-il, mais rien ne put venir à bout de l’arrogance, du mépris et de la suffisance des autorités françaises »

    message de aicha mokhtari en video eclare atteint de sa maladie par faute des medecins marocains
    http://www.youtube.com/v/w8_Rynu85-g&hl=en&fs=1&">http://www.youtube.com/v/w8_Rynu85-g&hl=en&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" width="640" height="360">

    http://www.youtube.com/watch?v=w8_Rynu85-g
    Dernière modification par oudjda, 04 septembre 2009, 16h46.
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    samira kinani nichan

    c cette dame de oujda
    qui devait eetre soignée en france et à qui on a refusé le visa!!!
    elle s’est eteinte hier dans la maladie avec un sentiment de HOGRA..
    pourtant on a frappé toutes les portes pour essayer de la sauver
    son frere s’est demene comme il pouvait et comme il ne pouvait pas!!
    Aicha est morte
    Aicha a été assassinée!!!
    par l’arrogance de ce voisin du nord
    par l’arrogance d’un consul
    qui malgre que son errreur fut prouvée n’a pas voulu revoir sa position!!
    quelle position?? par quel droit
    empêche-t-on les gens de circuler??
    empêche-t-on les gens d’être sauvés!!!!!
    et rendez vous compte
    malgré toutes les portes frappées
    notre état,notre gvt
    n’ pas bougé le petit doigt
    pour la sauver
    Aicha
    et je crie
    faudra les poursuivre les responsables
    pour non assistance à personne en danger
    les nôtres
    les autres
    ceux du nord
    du pays des droits de”lhomme”
    je remets en ligne
    un des articles la concernant
    ajouter aux préférés un préféré éditer l’article supprimer
    besoin urgent de votre aide
    une femme
    aicha mokhtari
    gravement malade
    privée de visa
    par le consul de fes
    pourtant
    l’hopital
    les medecins
    tout le monde l’attend
    reagissez
    ecrivez
    frappez toutes les portes
    c’est sa vie qu’elle risque
    Maroc: Un refus de visa français transforme la vie d’une famille d’Oujda en véritable enfer/ La longue lutte des Mokhtari pour le droit aux soins
    Ahmed SAAIDI / Libération (Casablanca) 20 Juin 2008
    “No passaran ! ». Le cri de ralliement de la Passionaria aura fait long feu. A preuve, Aïcha Mokhtari ne passera pas la frontière française comme indiqué dans l’oukase des autorités consulaires de ce pays à Fès. Malgré ses atroces souffrances, malgré qu’elle ait produit toutes les pièces administratives exigées et malgré les multiples recours que son frère aura introduits auprès des plus hautes autorités de l’Hexagone, elle n’ira point se faire soigner en France.
    Son cancer continuera donc à la ronger jusqu’à ce que mort s’ensuive. Au vu et au su de tout le monde, y compris du Président de la République, Nicolas Sarkozy, de son ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux, et de sa secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, Fadéla Amara, qui ne pourront, comme le commun des mortels, être taxés ou poursuivis conformément à l’article 223-6 du Code pénal français qui condamne l’abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril.
    Flash Back : Aïcha, une Marocaine native d’Oran en 1957 et qui habite l’un des quartiers populaires d’Oujda, est tombée malade en mars 2007. Malgré deux opérations chirurgicales et plusieurs séances de chimiothérapie, son cancer n’a pas arrêté de se développer.
    Son frère et seul soutien, Abdelaziz Mokhtari, a donc voulu la faire admettre dans un établissement hospitalier spécialisé autre que ceux qu’elle a déjà fréquentés sans résultat.
    Comme l’autre frère de Aicha, Abdelhadi, vivait en France et portait la nationalité du pays des Lumières, décision a été prise de la faire hospitaliser à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy ; un établissement privé à but non lucratif situé à Villejuif dans le Val-de-Marne et qui compte parmi les premiers centres européens de lutte contre le cancer. Ce fut ensuite un véritable branle-bas de combat.
    Prises de rendez-vous à l’Institut Gustave Roussy et au service des visas du consulat de France à Fès, établissement d’un certificat médical par le Centre hospitalier préfectoral Al Farabi résumant le cas, d’une IRM, d’une radiographie et d’une biopsie par différents centres à Oujda, établissement d’un dossier médical par l’Institut Gustave et versement d’un acompte, règlement des frais de visa, établissement d’attestations d’accueil et de prise en charge, établissement d’un contrat par Mondial Assistance, achat d’un billet d’avion aller-retour vers la France, etc.
    Résultat : rien. Absolument rien hormis un refus qu’Abdelaziz a considéré comme d’autant plus « brutal et inhumain » qu’il n’a pu « obtenir d’explications ni le mobile réel de ce refus ». « Vu la régularité du dossier et l’absence de toute intention d’immigration qu’elle soit choisie ou clandestine, j’ai été outré de constater, suite à une petite enquête personnelle, que le refus de visa pour ma soeur est dû à une malencontreuse homonymie », nous a-t-il précisé.
    De fait, il existe deux Aïcha Mokhtari, l’une née le 27 avril 1942 est algérienne et l’autre, née le 1er novembre 1957, est marocaine. La première ayant eu des problèmes de visa pour visite familiale déposé au consulat de France à Oran, la seconde en a trinqué à Fès. Et que vivent l’informatique et la centralisation de ses sacro-saints fichiers.
    Le malheur est qu’une dame est en train de s’éteindre à petit feu et que si personne n’y prend garde, ses souffrances ne feront qu’empirer. Son frère Abdelaziz a donc décidé de ne pas baisser les bras. Il a pris sa plus belle plume pour écrire à Fadéla Amara ; laquelle a transmis sa lettre à Brice Hortefeux qui lui a répondu par le biais de son chef de cabinet, que le refus de visa qui lui a été signifié est dû au fait que dans sa demande, Aicha « n’aurait pas mentionné qu’elle souhaitait venir en France pour des soins médicaux ». Le 18 avril, Abdelaziz saisit le même Hortefeux pour lui indiquer que cet oubli a été réparé, mais en vain. « Suivant à la lettre vos instructions, ma soeur s’est rendue au consulat général de Fès le 2 courant munie de tous les documents exigés A son retour dans l’après-midi pour récupérer son passeport, elle a été sidérée et stupéfiée d’apprendre le refus » d’obtenir le précieux sésame.
    Le 6 mai, le chef de cabinet du ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement lui assène, en guise de réponse, le coup fatal : « Après vérification, il ressort qu’aucune demande de visa au nom de Mme Aicha Mokhtari n’a été récemment enregistrée auprès des autorités consulaires à Fès et à Oran depuis la dernière demande de visa de court séjour pour visite familiale qui a fait l’objet d’un refus de notre consulat général à Fès le 10 avril 2007 ; l’intéressée ne satisfait pas à toutes les conditions requises pour la délivrance du visa sollicité ».
    Comme un malheur n’arrive jamais seul, la demande de report du rendez-vous pris auprès de l’Institut Gustave Roussy a fait comprendre à Abdelaziz qu’un premier dossier de soins portant le n° 05008083 RE a été ouvert au bénéfice de Aicha Mokhtari, l’Algérienne.
    Pour mettre fin à la confusion ainsi créée, il a fallu que le dossier de sa soeur, porte une autre référence et une autre date. Mais cela ne changera pas grand-chose au cours des évènements puisque, même après saisine du Président Sarkozy le 17 juin 2008, il s’est vu éconduire par le chef de cabinet de celui-ci. «Je dois vous indiquer qu’il ne m’est pas possible de répondre à votre attente, dès lors que les services compétents auxquels la présidence de la République ne peut se substituer se sont déjà prononcés », écrit ce dernier dans sa lettre. Fin de partie donc et retour à l’expéditeur. Lequel ? Le bon Dieu ou ses saints à Fès
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

    Commentaire


    • #3
      Publication de la lettre ouverte de Khalid Jamaï à l’ambassade de France au Maroc

      Pour Khalid Jamaï, « la mort de cette femme relève, à bien des égards, de la non assistance à personne en danger, car vous saviez, monsieur l’ambassadeur, et vos services aussi, que Aïcha se mourrait, se consumait. Ce refus inhumain fut une condamnation à mort qui ne devait connaître son terme fatal qu’après une agonie de plusieurs mois. « Face à celle-ci, votre attitude ne changea pas d’un iota, drapés que vous étiez dans vos certitudes.
      « Croyez-vous, sincèrement, monsieur l’ambassadeur, que dans l’état où elle se trouvait, elle constituait un quelconque danger pour la sécurité de votre pays ou qu’elle cherchait à s’y installer ? « Comment expliquer cette attitude condamnable à tous égards, sinon par le mépris, à tous les échelons, de votre administration pour la vie d’une « indigène » dont la mort n’intéresse et ne troublera personne et qui ne pourra faire la une de vos journaux télévisés. « Ayez la conscience tranquille, monsieur l’ambassadeur, il ne s’agit que d’une dénommée Aïcha Mokhtari qui, pour nos gouvernants, n’était qu’une « Bouzabelle (qui fouille les poubelles) », une « khorotovski (une bouseuse ) » Elle n’était pas de la famille de cet ancien conseiller du roi qui a fauché une policière, impunément. Elle n’était pas la tante du Roi qui a tailladé, en public, le visage d’une avocate, en toute impunité. Elle n’était pas l’enfant de ce gouverneur, qui, ivre mort, pendant le mois de ramadan, a causé un accident mortel et qui a été relaxé car jugé « déséquilibré ». Elle n’était pas une autre tante du souverain dont le mari a tiré sur un policier qui voulait accomplir son devoir. « Déséquilibré » lui aussi… Elle n’était qu’une Marocaine lambda !
      Je suis heureux, monsieur l’ambassadeur, que l’on n’ait pas à vous demander un permis d’inhumer, car je suis certain que vos subordonnés auraient trouvé qu’il manquait quelques pièces. Si vous avez agi avec tant de désinvolture, c’est parce que vous y avez été encouragé par l’inaction des responsables et des gouvernants marocains, par leur laxisme, par leur mépris pour leurs compatriotes. Aïcha n’était qu’un sujet parmi des millions d’autres, mais pas une citoyenne. La citoyenneté implique en effet des devoirs pour l’Etat et le rend comptable de ses actes.
      « Nous aurions aimés, monsieur l’ambassadeur, qu’avant de quitter le plus « beau pays du monde », vous vous expliquiez, vous et les responsables marocains, devant une commission d’enquête de ce qui semble être un crime de non assistance à personne en danger….. « De cette tragique affaire, monsieur l’ambassadeur, je ne retiendrai, comme la plupart de mes compatriotes, qu’une triste certitude : c’est que votre gouvernement ne pratique que la règle des deux poids et deux mesures. La Fontaine reste tristement d’actualité : Suivant que vous soyez puissant ou misérable, les juges de la Cour vous rendront blanc ou noir…
      Les réactions à la lettre de Jamaï ont été nombreuses notamment sur le site en langue arabe Hespress. Le gouvernement de Sarkozy et sa politique à l’égard de l’immigration clandestine aux multiples effets pervers sont vivement critiqués. Mais les autorités marocaines et leur absence de compassion pour les petites gens sont aussi pris à partie par de nombreux internautes qui déplorent le manque de solidarité entre Marocains. Enfin, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) devait publier lundi soir un communiqué très sévère aussi bien à l’égard de Paris que du pouvoir marocain.
      Un beau gâchis, monsieur l’ambassadeur !
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

      Commentaire


      • #4
        Quelle inhumanité!

        Commentaire


        • #5


          allah yerhamha

          merci EXTRA pour ta reaction pour cette vie humaine delaissée par les autorités marocaines et francaise, par contre le monde ici ne trouve pas tellement grave cette histoire triste de aicha
          la difference entre avoir le cancer et la diahree
          Dernière modification par oudjda, 04 septembre 2009, 23h17.
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

          Commentaire


          • #6
            Allah , yarhamha , wi chafi koul moumen
            Que veux tu mon ami , de nos jours les valeurs se sont inversées , le capital a pris le dessus sur le social . le pauvre se cache pour mourir dans l'indifférence , et le moindre petit bobo des dirigeants et leurs rejetons fait la une de tous les journaux .

            Commentaire


            • #7
              LecondorAllah , yarhamha , wi chafi koul moumen
              Que veux tu mon ami , de nos jours les valeurs se sont inversées , le capital a pris le dessus sur le social . le pauvre se cache pour mourir dans l'indifférence , et le moindre petit bobo des dirigeants et leurs rejetons fait la une de tous les journaux .

              eh oui meskina f bladna , keyyet elli jat fih,ya ni docteur ni medicaments.
              comme Aicha, ya beaucoup qui sont mort ou sont handicapé , a cause des medecin et le non assistance sur elli ma3andhomch lektaf "l'argent et pistons)
              المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

              Commentaire

              Chargement...
              X