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Le Premier ministre sahraoui fustige la France
Le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités françaises dans lequel il les exhorte à se racheter au risque de se voir malmenées par l’histoire.
Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, n’a pas mâché ses mots pour imputer la responsabilité à la France de «tous les maux du Maghreb en général et en ce qui concerne le blocage de la résolution du conflit du Sahara occidental d’une façon particulière». Cette déclaration a été faite hier lors d’une conférence de presse tenue au niveau de l’un des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, le camp du 27 février. Du coup, le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités françaises dans lequel il les exhorte à se racheter au risque de se voir malmenées par l’histoire. Il a, par la suite, rappelé que la détermination du peuple sahraoui, qui après plus de 3 décennies de lutte contre l’occupation marocaine et les exactions qui s’y sont suivies est toujours debout, uni et luttant pour son indépendance. Le conférencier a toutefois salué chaleureusement les efforts consentis par les membres de la délégation française des élus et des représentants des associations humanitaires françaises pour apporter une aide matérielle et surtout un soutien moral aux réfugiés sahraouis en particulier et au peuple sahraoui en général. Il y a lieu de souligner à cet égard qu’une délégation d’élus français est actuellement en visite aux camps des réfugiés de Tindouf depuis deux jours. Le représentant de la Rasd a par ailleurs tenu à mettre en évidence les contradictions dans lesquelles s’engouffre le régime marocain. Il a indiqué, à cet effet, que les représentants du régime chérifien qui étaient conviés à assister à la réunion de l’Union africaine (UA) à Tripoli ont quitté la réunion après avoir été déçus par l’attitude du chef de l’Etat Libyen et président de cette organisation africaine, Maamar El Kadhafi, après que ce dernier eut réservé un accueil chaleureux au président de la République arabe démocratique du Sahara occidental, Mohamed Abdelaziz. «Ce geste et cette attitude témoignent de la contradiction des positions du Maroc puisque les négociateurs marocains ont accepté de s’asseoir avec nous autour d’une même table à Vienne en Autriche alors qu’ils refusent de le faire à Tripoli. Le Maroc estime que le Sahara est une partie du Maroc, il bloque à chaque fois les négociations alors que d’un autre côté il affirme qu’il reconnaît le droit à l’autodétermination» a-t-il remarqué. Abdelkader Taleb Omar a affirmé que le peuple sahraoui continuera sa lutte pacifiquement avec le nouveau médiateur des Nations unies, Christopher Ross, jusqu’au recouvrement de son droit à l’autodétermination. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que les aides humanitaires qui ont été acheminées avant-hier depuis la France par la délégation des quelques représentants de la société civile française ont été déchargées hier au niveau des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf. Ces aides humanitaires ont été acheminées par semi-remorques dans une dizaine de containers. Entre autres aides, on peut citer les denrées alimentaires, les vêtementes et du matériel informatique. Un autre camion chargé de médicaments a été acheminé par le Croissant-Rouge algérien (C-RA) depuis Alger avant d’être remis au Croissant-Rouge sahraoui.
Le Jour d'Algérie
Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, n’a pas mâché ses mots pour imputer la responsabilité à la France de «tous les maux du Maghreb en général et en ce qui concerne le blocage de la résolution du conflit du Sahara occidental d’une façon particulière». Cette déclaration a été faite hier lors d’une conférence de presse tenue au niveau de l’un des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, le camp du 27 février. Du coup, le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités françaises dans lequel il les exhorte à se racheter au risque de se voir malmenées par l’histoire. Il a, par la suite, rappelé que la détermination du peuple sahraoui, qui après plus de 3 décennies de lutte contre l’occupation marocaine et les exactions qui s’y sont suivies est toujours debout, uni et luttant pour son indépendance. Le conférencier a toutefois salué chaleureusement les efforts consentis par les membres de la délégation française des élus et des représentants des associations humanitaires françaises pour apporter une aide matérielle et surtout un soutien moral aux réfugiés sahraouis en particulier et au peuple sahraoui en général. Il y a lieu de souligner à cet égard qu’une délégation d’élus français est actuellement en visite aux camps des réfugiés de Tindouf depuis deux jours. Le représentant de la Rasd a par ailleurs tenu à mettre en évidence les contradictions dans lesquelles s’engouffre le régime marocain. Il a indiqué, à cet effet, que les représentants du régime chérifien qui étaient conviés à assister à la réunion de l’Union africaine (UA) à Tripoli ont quitté la réunion après avoir été déçus par l’attitude du chef de l’Etat Libyen et président de cette organisation africaine, Maamar El Kadhafi, après que ce dernier eut réservé un accueil chaleureux au président de la République arabe démocratique du Sahara occidental, Mohamed Abdelaziz. «Ce geste et cette attitude témoignent de la contradiction des positions du Maroc puisque les négociateurs marocains ont accepté de s’asseoir avec nous autour d’une même table à Vienne en Autriche alors qu’ils refusent de le faire à Tripoli. Le Maroc estime que le Sahara est une partie du Maroc, il bloque à chaque fois les négociations alors que d’un autre côté il affirme qu’il reconnaît le droit à l’autodétermination» a-t-il remarqué. Abdelkader Taleb Omar a affirmé que le peuple sahraoui continuera sa lutte pacifiquement avec le nouveau médiateur des Nations unies, Christopher Ross, jusqu’au recouvrement de son droit à l’autodétermination. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que les aides humanitaires qui ont été acheminées avant-hier depuis la France par la délégation des quelques représentants de la société civile française ont été déchargées hier au niveau des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf. Ces aides humanitaires ont été acheminées par semi-remorques dans une dizaine de containers. Entre autres aides, on peut citer les denrées alimentaires, les vêtementes et du matériel informatique. Un autre camion chargé de médicaments a été acheminé par le Croissant-Rouge algérien (C-RA) depuis Alger avant d’être remis au Croissant-Rouge sahraoui.
Le Jour d'Algérie
le probléme c'est ce n'est qu'une banale imitation, ils parlent d'histoire mais il ne suffit pas de la citer, il faut rentrer dans l'histoire en parler et sortir les documents, comme l'a fait le Maroc !
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