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Venezuela: du fromage à 200 euros le kilo ou la folie des prix

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  • Venezuela: du fromage à 200 euros le kilo ou la folie des prix

    Le kilo de brie à près de 200 euros est l'un des exemples les plus caricaturaux de la folie des prix qui s'est emparée du Venezuela, à cause des restrictions de devises et du contrôle des changes en vigueur dans le pays, premier exportateur de pétrole latino-américain.

    Dans une épicerie fine de Caracas, tout est à l'avenant: le beurre importé coûte 12 dollars, le jambon serrano 100 dollars (70 euros) le kilo, le vinaigre balsamique 25 dollars. Quant au champagne, la bouteille la moins cher vaut plus de 160 dollars.

    Même les courses de base sont devenues hors de prix dans un pays qui, malgré la richesse de ses ressources pétrolières, importe la grande majorité de ses marchandises.

    Pour une famille de quatre personnes, il faut compter au minimum 1.000 bolivars (325 dollars) pour un ravitaillement hebdomadaire dans un supermarché, soit plus que le salaire mensuel minimum (959 bolivars).
    "Quand je vais au supermarché et que je vois l'addition, j'ai l'impression qu'il y a une erreur. Les produits d'entretien ménager, ceux d'hygiène personnelle, les légumes... Tout a trop augmenté," affirme Maria de Sousa, qui travaille comme concierge.

    A l'origine de cette folie des prix, le système monétaire particulier en vigueur dans le pays, dirigé par le chef de file de la gauche antilibérale en Amérique latine, Hugo Chavez. Le gouvernement fixe le taux de change et contrôle la distribution des dollars aux particuliers et aux entreprises.
    Or, avec la chute du prix du pétrole, principale ressource du pays, le gouvernement a vu fondre ses réserves de dollars en fin d'année dernière et a établi un ordre de priorités dans les importations à qui il accordait des devises. Tous les produits jugés de luxe ont été écartés de la liste.
    Du coup, les entreprises qui n'obtiennent pas de dollars au cours officiel de 2,15 bolivars se tournent vers un marché parallèle toléré pour acheter à un taux nettement plus élevé les devises nécessaires au paiement des produits importés... et leurs prix grimpent en flèche.

    Et comme le Venezuela importe la majorité de ses marchandises, énormément de produits sont concernés. Selon le patronat, 80% des importations sont payées en dollars achetés au marché noir.
    "Les produits importés sont devenus inaccessibles. Un cosmétique que j'achetais 12 bolivars en vaut désormais 46 et la viande est passée de 180 bolivars le mois dernier à 300 cette semaine", se lamente une autre Vénézuélienne, Coromoto Bautista.

    La hausse des prix des produits importés et les pénuries de certains autres ont provoqué une inflation de 30,9% l'an dernier et les prix ont encore augmenté de 13,1% de janvier à juillet. Selon l'indice du coût de la vie du cabinet Mercer, Caracas est la 15e ville la plus chère au monde.

    Dans un magasin de prêt-à-porter espagnol, de nombreuses clientes grattent les étiquettes pour voir quel est le prix des articles en euros à Madrid et constatent que des chaussures qui leur sont vendues plus de 400 bolivars à Caracas (133 euros) n'en valent que 24,99 en Espagne.
    "A ce prix, mieux vaut acheter un billet d'avion et faire ses course en Europe", ironise Sofia Hernandez, administratrice d'une entreprise vénézuélienne.
    Sauf que la quantité annuelle de dollars accordée au taux officiel aux Vénézuéliens qui partent à l'étranger est elle aussi limitée et a baissé l'an dernier de 5.000 à 2.500 dollars.

    Pour tenter de remédier à cette folie des prix, le gouvernement a prévu d'annoncer des mesures dans les prochains jours pour "rétablir l'équilibre" entre les taux de change officiel et parallèle. Il a cependant écarté l'idée d'une dévaluation.

    AFP
    Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

  • #2
    Par rapport à ces pris, ça donne une idée sur le cout de la vie.
    Et avec un smig de 300 $ environ...
    Ce sont les preuves infaillibles d'un régime socialo-communiste:

    - pays riche.
    - salaires de misère.
    Dernière modification par alien, 05 septembre 2009, 00h58.

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    • #3
      Dans une épicerie fine de Caracas, tout est à l'avenant: le beurre importé coûte 12 dollars, le jambon serrano 100 dollars (70 euros) le kilo, le vinaigre balsamique 25 dollars. Quant au champagne, la bouteille la moins cher vaut plus de 160 dollars.
      vive chavez le visionnaire....moi ce qui me tue c'est que tout les khorotos qui l'acclament donneraient tout pour immigrer aux etats unis ou en europe...ahhhhh les faux c.ul.

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      • #4
        Comme quoi le populisme finit toujours dans le mur.
        Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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        • #5
          ...Le kilo de brie à près de 200 euros est l'un des exemples les plus caricaturaux de la folie des prix qui s'est emparée du Venezuela, à cause des restrictions de devises et du contrôle des changes en vigueur dans le pays, premier exportateur de pétrole latino-américain....
          C'est tragique: Je me rappelle des années 80 quand mon ami faisait des virées dans son petit avion pour se rendre justement au Vénézuéla parce que
          C'était agréable d'y passer des vacances
          Les gens y étaient supers
          Et surtout tout valait 3 fois rien: Que ce soit le beau linge, les parfums...

          Là, mon ami ce que tu me décris ressemble étangement à ce que notre ami Boumédiène dans le temps avait instauré en Algérie....
          C'était de la folie car des algériens ont fini par enrichir Tati (en France) pour s'enrichir en Algérie ou il ne restait pas la possibilité de trouver quoique ce soit de décent à un prix raisonnable.

          Chavez aurait du prendre des leçons des algériens... car autrement, à cette allures les pauvres vénézuéliens finiront sous peu de fournir le gros des troupe en quete de trabendo,,, et surtout des armées de Haragas.... à moins qu'ils cherche à forcer les frontières....et dans ce cas je crains que les FARC seraient contents de les accueillir... et ce sera pire!
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #6
            Chavez est entrain de Zimbabweiser le venezuéla économiquement et de le Somaliser politiquement

            car il parait que chavez repose son pouvoir surtout sur des milices armées des quartiers populaires de caracas

            Il y a là tous les ingrédien d'une guerre civile

            Avec les $ qui circulent dans le pays cela sera dramatique

            Allh yester ou safi

            Les vénézueliens méritent mieux

            bien que ce sont eux qui l'ont porté au pouvoir par une démocratie que chavez l'à voulu à la Ali belhaj (une fois et puis jamais)
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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