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Par :Meziane Rabhi
Le président du Venezuela a plaidé en faveur du renforcement de la coopération dans les domaines pétrolier et gazier ainsi que dans l'industrie pétrochimique.
L’Algérie pourrait devenir un pays de transit du gaz vénézuélien vers l’Europe. Le président de la République bolivarienne du Venezuela, M. Hugo Chavez Frias, arrivé mercredi à Alger pour une visite de travail et d’amitié de deux jours en Algérie, a évoqué cette possibilité à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. “J’ai proposé au président Bouteflika de faire en sorte que la société algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) participe à la production de pétrole avec son homologue du Venezuela”, a indiqué le président Chavez, en parlant de la possibilité de transporter en Algérie du GNL vénézuélien avant qu’il soit acheminé vers l’Europe. Les pays de l’Union européenne se sont fixé comme priorité croissante de trouver d’autres fournisseurs de gaz naturel, la Russie n’étant plus un fournisseur aussi fiable que par le passé (actuellement, un tiers des importations européennes proviennent de Russie, soit environ 150 milliards de m3 par an). Le cabinet d’intelligence Oxford Business Group avait rappelé, à juste titre récemment “qu’une série d’importants projets d’infrastructure de gaz positionne l’Algérie au cœur de la future politique énergétique de l’Union européenne”. Deux gazoducs relient déjà le pays à l’Espagne et à l’Italie. Toutefois, un nouveau gazoduc de 200 kilomètres, le gazoduc Medgaz, reliant l’Algérie à l’Espagne, devrait être fonctionnel à la mi-2010, et aura une capacité de huit milliards de m3 de gaz par an. L’Italie, quant à elle, devrait assister l’année prochaine au lancement des travaux d’un nouveau gazoduc, le gazoduc Galsi dont la capacité annuelle atteindra également les huit milliards de m3. En attendant, le gazoduc Transmed, qui approvisionne l’Italie via la Tunisie et la Sardaigne, devrait voir sa capacité actuelle de 27 milliards de m3 passer à 34 milliards de m3 d’ici la fin de l’année. Les deux nouveaux gazoducs en cours de construction permettront à l’Algérie de tirer profit de la tendance géopolitique. Avec cette offre vénézuélienne et la signature le 3 juillet dernier, d’un accord avec le Nigeria, le Niger et l’Algérie, à Abuja, la capitale nigériane, pour la construction d’un gazoduc transsaharien, Alger pourrait devenir une plaque tournante gazière pour l’Europe. Pour le groupe pétrolier et gazier public algérien, l’avenir est lié au gaz naturel liquéfié (GNL). C’est pourquoi, il va augmenter de 30% ses capacités de production de GNL à l’horizon 2012, grâce à l’entrée en production de deux usines de GNL. La première usine située à Skikda d’une capacité de 4,5 millions de tonnes par an, entrera en production en novembre 2011, et la seconde basée à Arzew près d’Oran d’une capacité de 4,7 millions de tonnes sera livrée en novembre 2012. Ces méga-trains de GNL s’ajouteront aux quatre autres complexes de GNL existants dont trois sont situés à Arzew et le quatrième à Skikda. L’Algérie qui vise le titre de premier fournisseur mondial de GNL, projette à travers la Sonatrach, d’exporter 85 milliards de m3 de gaz naturel en 2012 et 100 milliards de m3 à l’horizon 2015. Le président de la République bolivarienne du Venezuela, a plaidé en faveur du renforcement de la coopération dans les domaines pétrolier et gazier. Le président Chavez a indiqué que les deux pays peuvent collaborer dans l’industrie pétrochimique, qu’il a qualifiée de “secteur très important” pour l’Algérie et le Venezuela, et dans la production de gaz naturel liquéfié (GNL).
M. Chavez a ajouté que les entretiens ont porté également sur la coopération financière, soulignant “la possibilité de créer un fonds d’investissement pour encourager des projets mixtes dans les secteurs de l’agriculture, du commerce, de l’habitat, de la pêche, du transport maritime et du tourisme”. Le président Bouteflika et son homologue vénézuélien ont par ailleurs évoqué le sommet Afrique-Amérique du Sud prévu dans l’île vénézuélienne de Margarita à la fin du mois de septembre.
liberte
Le président du Venezuela a plaidé en faveur du renforcement de la coopération dans les domaines pétrolier et gazier ainsi que dans l'industrie pétrochimique.
L’Algérie pourrait devenir un pays de transit du gaz vénézuélien vers l’Europe. Le président de la République bolivarienne du Venezuela, M. Hugo Chavez Frias, arrivé mercredi à Alger pour une visite de travail et d’amitié de deux jours en Algérie, a évoqué cette possibilité à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. “J’ai proposé au président Bouteflika de faire en sorte que la société algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) participe à la production de pétrole avec son homologue du Venezuela”, a indiqué le président Chavez, en parlant de la possibilité de transporter en Algérie du GNL vénézuélien avant qu’il soit acheminé vers l’Europe. Les pays de l’Union européenne se sont fixé comme priorité croissante de trouver d’autres fournisseurs de gaz naturel, la Russie n’étant plus un fournisseur aussi fiable que par le passé (actuellement, un tiers des importations européennes proviennent de Russie, soit environ 150 milliards de m3 par an). Le cabinet d’intelligence Oxford Business Group avait rappelé, à juste titre récemment “qu’une série d’importants projets d’infrastructure de gaz positionne l’Algérie au cœur de la future politique énergétique de l’Union européenne”. Deux gazoducs relient déjà le pays à l’Espagne et à l’Italie. Toutefois, un nouveau gazoduc de 200 kilomètres, le gazoduc Medgaz, reliant l’Algérie à l’Espagne, devrait être fonctionnel à la mi-2010, et aura une capacité de huit milliards de m3 de gaz par an. L’Italie, quant à elle, devrait assister l’année prochaine au lancement des travaux d’un nouveau gazoduc, le gazoduc Galsi dont la capacité annuelle atteindra également les huit milliards de m3. En attendant, le gazoduc Transmed, qui approvisionne l’Italie via la Tunisie et la Sardaigne, devrait voir sa capacité actuelle de 27 milliards de m3 passer à 34 milliards de m3 d’ici la fin de l’année. Les deux nouveaux gazoducs en cours de construction permettront à l’Algérie de tirer profit de la tendance géopolitique. Avec cette offre vénézuélienne et la signature le 3 juillet dernier, d’un accord avec le Nigeria, le Niger et l’Algérie, à Abuja, la capitale nigériane, pour la construction d’un gazoduc transsaharien, Alger pourrait devenir une plaque tournante gazière pour l’Europe. Pour le groupe pétrolier et gazier public algérien, l’avenir est lié au gaz naturel liquéfié (GNL). C’est pourquoi, il va augmenter de 30% ses capacités de production de GNL à l’horizon 2012, grâce à l’entrée en production de deux usines de GNL. La première usine située à Skikda d’une capacité de 4,5 millions de tonnes par an, entrera en production en novembre 2011, et la seconde basée à Arzew près d’Oran d’une capacité de 4,7 millions de tonnes sera livrée en novembre 2012. Ces méga-trains de GNL s’ajouteront aux quatre autres complexes de GNL existants dont trois sont situés à Arzew et le quatrième à Skikda. L’Algérie qui vise le titre de premier fournisseur mondial de GNL, projette à travers la Sonatrach, d’exporter 85 milliards de m3 de gaz naturel en 2012 et 100 milliards de m3 à l’horizon 2015. Le président de la République bolivarienne du Venezuela, a plaidé en faveur du renforcement de la coopération dans les domaines pétrolier et gazier. Le président Chavez a indiqué que les deux pays peuvent collaborer dans l’industrie pétrochimique, qu’il a qualifiée de “secteur très important” pour l’Algérie et le Venezuela, et dans la production de gaz naturel liquéfié (GNL).
M. Chavez a ajouté que les entretiens ont porté également sur la coopération financière, soulignant “la possibilité de créer un fonds d’investissement pour encourager des projets mixtes dans les secteurs de l’agriculture, du commerce, de l’habitat, de la pêche, du transport maritime et du tourisme”. Le président Bouteflika et son homologue vénézuélien ont par ailleurs évoqué le sommet Afrique-Amérique du Sud prévu dans l’île vénézuélienne de Margarita à la fin du mois de septembre.
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