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En Algérie, l'extraction illégale du sable des plages et des oueds prend des proportions inquiétantes en affectant au moins 27 wilayas côtières et intérieures. Entre les années 2005 et 2009, les services de la Gendarmerie nationale ont eu à traiter 1 822 affaires du genre impliquant 2 462 personnes dont la plupart ont été arrêtées dans les wilayas de Boumerdès et Jijel.
La thèse que cette activité illicite soit, également, une source propice de financement des réseaux terroristes dans ces régions n’est pas écartée notamment avec toutes les difficultés qu’ils rencontrent pour nourrir leur activité criminelle face à des dispositifs sécuritaires très renforcés.
En effet, les services de sécurité ont traité ces dernières années quelques affaires d’extraction illégale de sable dont les enquêtes ont mené à des pistes en relation avec l’activité terroriste notamment au niveau de Boumerdès, Tizi Ouzou et Jijel où quelques groupes de criminels sont toujours en activité.
Il s’agit de l’un des domaines où peut toujours servir le vol de sable qui semble, pour certains, une petite forme de criminalité alors qu’il est à l’origine de plusieurs ennuis. Il s’agit, en outre du financement des malfaiteurs, des atteintes à l’environnement et à l’économie nationale en encourageant le marché informel d’un produit important.
Ce sable, produit vital dans le secteur des travaux publics en général et dans la construction en particulier, est devenu depuis quelques années un centre d’intérêt pour différents types de criminels qui activent individuellement ou s’organisent en bandes de malfaiteurs pour que leur activité soit bien «organisée et juteuse». Les associations des malfaiteurs des régions riches en sable naturel se sont spécialisées dans ce commerce qui fait gagner sans dépenser en contre-partie que les litres de carburant pour les véhicules servant à transporter la marchandise.
Par ailleurs, selon une étude réalisée par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, le phénomène d’extraction illicite de sable s’est accentué depuis l’année 2005 où on a constaté 529 affaires engendrant l’arrestation de 772 personnes. En dépit d’une baisse sensible, 421 affaires et 523 arrestations ont été enregistrées en 2006 contre 291 affaires et 395 arrestations en 2007. Selon la même source, le recul des chiffres reflète surtout la densité de l’activité des services de sécurité dans le domaine. Il s’agit, pour la Gendarmerie nationale, de la création outre des dispositifs de routine, de brigades vertes chargées de la protection de l’environnement et la lutte contre toutes les formes d’atteinte dans ce sens.
Durant l’année 2008, ces services ont traité 395 affaires et interpellé 510 malfaiteurs au niveau de 27 wilayas dont 50 affaires à Boumerdès et 79 à Jijel avec respectivement 67 et 83 arrestations. 186 nouvelles affaires et 262 interpellations ont été constatés durant le premier semestre de l’année en cours dont la plupart à Jijel et Boumerdès suivies de Taref et Tizi-Ouzou. Pour faire face à ces dépassements dangereux pour l’environnement et la sécurité publique, les services de sécurité sont sur le pied de guerre afin de mettre un terme à cette nouvelle menace.
En effet, des barrages renforcés sont mis en place sur les axes menant aux plages et oueds ciblés afin de pouvoir coincer les malfaiteurs. Le dispositif est encore renforcé par des descentes inopinées dans les coins suspects pouvant intéresser la mafia du sable.
A rappeler que la loi sur l’eau n° 05-12 daté du 4 août 2005 incrimine et puni tout dépassement du genre. En effet, son article n°14 stipule que «l’extraction de matériaux alluvionnaires par tous moyens et particulier par l’installation de sablières dans les lits des oueds est interdite».
Par la Nouvelle République
La thèse que cette activité illicite soit, également, une source propice de financement des réseaux terroristes dans ces régions n’est pas écartée notamment avec toutes les difficultés qu’ils rencontrent pour nourrir leur activité criminelle face à des dispositifs sécuritaires très renforcés.
En effet, les services de sécurité ont traité ces dernières années quelques affaires d’extraction illégale de sable dont les enquêtes ont mené à des pistes en relation avec l’activité terroriste notamment au niveau de Boumerdès, Tizi Ouzou et Jijel où quelques groupes de criminels sont toujours en activité.
Il s’agit de l’un des domaines où peut toujours servir le vol de sable qui semble, pour certains, une petite forme de criminalité alors qu’il est à l’origine de plusieurs ennuis. Il s’agit, en outre du financement des malfaiteurs, des atteintes à l’environnement et à l’économie nationale en encourageant le marché informel d’un produit important.
Ce sable, produit vital dans le secteur des travaux publics en général et dans la construction en particulier, est devenu depuis quelques années un centre d’intérêt pour différents types de criminels qui activent individuellement ou s’organisent en bandes de malfaiteurs pour que leur activité soit bien «organisée et juteuse». Les associations des malfaiteurs des régions riches en sable naturel se sont spécialisées dans ce commerce qui fait gagner sans dépenser en contre-partie que les litres de carburant pour les véhicules servant à transporter la marchandise.
Par ailleurs, selon une étude réalisée par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, le phénomène d’extraction illicite de sable s’est accentué depuis l’année 2005 où on a constaté 529 affaires engendrant l’arrestation de 772 personnes. En dépit d’une baisse sensible, 421 affaires et 523 arrestations ont été enregistrées en 2006 contre 291 affaires et 395 arrestations en 2007. Selon la même source, le recul des chiffres reflète surtout la densité de l’activité des services de sécurité dans le domaine. Il s’agit, pour la Gendarmerie nationale, de la création outre des dispositifs de routine, de brigades vertes chargées de la protection de l’environnement et la lutte contre toutes les formes d’atteinte dans ce sens.
Durant l’année 2008, ces services ont traité 395 affaires et interpellé 510 malfaiteurs au niveau de 27 wilayas dont 50 affaires à Boumerdès et 79 à Jijel avec respectivement 67 et 83 arrestations. 186 nouvelles affaires et 262 interpellations ont été constatés durant le premier semestre de l’année en cours dont la plupart à Jijel et Boumerdès suivies de Taref et Tizi-Ouzou. Pour faire face à ces dépassements dangereux pour l’environnement et la sécurité publique, les services de sécurité sont sur le pied de guerre afin de mettre un terme à cette nouvelle menace.
En effet, des barrages renforcés sont mis en place sur les axes menant aux plages et oueds ciblés afin de pouvoir coincer les malfaiteurs. Le dispositif est encore renforcé par des descentes inopinées dans les coins suspects pouvant intéresser la mafia du sable.
A rappeler que la loi sur l’eau n° 05-12 daté du 4 août 2005 incrimine et puni tout dépassement du genre. En effet, son article n°14 stipule que «l’extraction de matériaux alluvionnaires par tous moyens et particulier par l’installation de sablières dans les lits des oueds est interdite».
Par la Nouvelle République
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