Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hommages a Matoub,

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hommages a Matoub,

    Bonjour,
    Matoub avait dit " Tzridh ayinghen..." comme si il savait qu'il allait être tue ou plutôt assassine... Il prédisait les choses, Et il en avait tellement dit. Vous Souvenez vous ???????????????????

    Thirga,

  • #2
    Bonjour Thirga ounevdhou et bienvenue parmi nous.

    Matoub Lounes fellas yaafou rabbi était et reste toujours un de mes artistes Kabyles préférés . J'ai suivis sa carrière depuis ses tous premiers pas dans la chanson en 1978, j'ai presque tous ses albums. Il a apporté sa touche personnelle a la chanson Kabyle.
    Dommage qu'il a été lâchement assassiné.

    Une question Thirga : pourquoi ounevdhou ? pendant les autres saisons cetwa ,tafsut awk d-laxrif ) on ne rêve pas ou quoi ? :biggrin:
    " Mliyid wa dyaqqimen, Aqlagh necvad di tcemma^at. Mi nefssi nghav ghaffallen, Ettlam adidel tafat............." Ait Menguellat

    Commentaire


    • #3
      Bonjour, C'est bien gentille de m'avoir répondu, et surtout de m'avoir parle de Matoub, Idole que j'adorais et que j'aime tjs même si il n'est plus parmi nous.
      Merci encore,


      Thirga

      Commentaire


      • #4
        Azul Thirga,

        Si tu aimes tant Matoub, connais tu ce site Matoub?

        Salutations :smile:

        Commentaire


        • #5
          Bonjour,
          Merci pour votre réponse, c'est Noté.

          Thirga

          Commentaire


          • #6
            s'il y'a dans mon coeur un chanteur qui m'a touché c'est matoub lounes.Vraiment , lorsque je me sent pas à l'aise je prend l'un de ses albums et je l'ecoute, sa voix me soulage.Matoub est le chanteur , le combatant de la cause berebere , c'est lui qui a su passer tant de messages sans avoir recours au dialogue, il a tous dit en chantant , et c'est dommage de perdre une voix si douce qu'elle soit que les assassin n'ont pas voulu de lui.Matoub est le chanteur que j'aimais , j'aime et j'aimerai pour toujours.c'est le chanteur immortel comme on dit , il a rejoint da slimane et les autres.
            C'est simplememnt un avis personnel.

            Commentaire


            • #7
              Merci beaucoup Informaticien, c'est très encourageant. C'est Absolument ce que je sens en l'écoutant. Il ne chante pas il parle, et ses paroles sont des dictons... Pour moi il n'est pas mort, il vie a travers ce qu’il a laisse , c'est ce qui ne meurt jamais. Il vivra éternellement .
              Thirga,

              Commentaire


              • #8
                athyaafou rabbi felass

                bonjour thirga
                bientot 6ans qu'il n'est plus parmis nous!!
                bien dommage...de toute façon amekh i dennan deja...
                quand il etait là parmis nous il leur a fait peur mais meme s'il n'est plus parmis nous ils continuerons a avoir peur ...yedjed atass awal pour ceux qui vivent encore et les plus courageux s'eb servent!!
                g decouvert matoub,quand g débarqué a l'etrangé,et ma foi!! ses chansons et ses paroles me font enormement chaud au coeur...
                y a que les meilleurs qui s'en vont les premiers
                au plaisir
                Ryma

                Commentaire


                • #9
                  Azul fellawen,
                  Je vous remercie tous pour votre sympathie, merci a vous Ryyyma ( c'est très gentille).

                  Oui Matoub et encore Matoub !!! En ce mois de Juin en 1998, il a été lâchement assassiné. En sa Mémoire, a la mémoire de sa noble cause, a la memoire de tout ce qui il a fait ... Pensons a lui.
                  Thirga,

                  Commentaire


                  • #10
                    J'ai découvert la langue kabyle par diverses chansons ; les plus touchantes, ce sont vraiment celles de Matoub, mais surtout, c'est l'intonation de sa voix qui me touche. Mon mari et moi sommes allés nous recueillir sur le lieu de son assassinat et sur sa tombe près de sa maison, il y a quelques semaines. Mais j'ai du mal à l'écouter quand je suis en France, ça me donne la nostalgie de l'Algérie que je ne connais pourtant pas depuis bien longtemps, ça fait du mal.. Le mal du pays.
                    Merci thirga, de nous rappeler à lui en ces jours de juin qui l'ont vu disparaitre.

                    Commentaire


                    • #11
                      Matoub un grand Monsieur, un maitre,ma meilleure amie m'a fait découvrir ses chansons,poémes,récits,idées...on etait encore au collége.

                      Alah yarahmou,une des grandes personalitées qui ont marqués l'histoire,une grande perte,une lecon a ne pas oublier.

                      Commentaire


                      • #12
                        Au delà de son excellence dans la musique kabyle, le défunt Matoub était aussi et surtout un rebelle, un vrai. Le rebelle kabyle n'avait pas que des amis. Autant il symbolisait le combat démocratique et l'espoir, notamment en Kabylie où les jeunes l'écoutaient avec passion, autant il était l'ennemi à abattre du pouvoir algérien et des intégristes.

                        Paix à Matoub.

                        Commentaire


                        • #13
                          Bonjour

                          Je mexcuse auprès de Tirga, je n'avais pas vu que tu avais déjà posté un sujet en rendant hommage à Matoub. Je fais un copié -collé de la contribution d'Ali Sayad que j'avais postée à la rubrique "poésie"

                          Cordialement

                          A Lounès Matoub,
                          le Rebelle enragé, le porteur d’espoir,
                          qui savait parler le langage du peuple,
                          assassiné au virage de Tiberqouqin
                          jeudi 25 juin 1998 peu après 13 heures 30.


                          LA VOIE DU SAIGNEUR


                          « Ceux-là vivent, Seigneur !
                          les autres je les plains,
                          car de son vague ennui,
                          le néant les enivre,
                          car le plus lourd fardeau,
                          c’est d’exister sans vivre. »
                          Victor Hugo


                          Le poète (Il est dans un jardin. Il taille des rosiers en chantant) :
                          Une rose rose rose
                          c’est pas une simple chose
                          elle s’ouvre parle cause
                          entretient de toutes choses
                          Une rose rouge rouge
                          n’est pas une courge
                          elle frémit remue et bouge
                          Une rose jaune jaune
                          n’est pas...
                          La voix (derrière un buisson qui n’est pas ardent) : Seule ma rose a le droit de s’épanouir.
                          Le poète :Toutes doivent s’ouvrir à la lumière, elles auront chacune l’attention du jardinier.
                          La voix : Je t’enfermerai.
                          Le poète : Que de prisons ont éclaté par la magie du verbe. Ils sont des cents et des milles à savoir cultiver les mots.
                          La voix : Je plierai ta volonté rebelle à la discipline de ma Loi.
                          Le poète : Rebelle, je suis né pour ne pas me prosterner devant ta Loi. A un, je préfère le pluriel.
                          La voix : J’ai à commander l’échec.
                          Le poète : Et moi à briser ton commandement, j’arme la patience pour la réussite.
                          La voix : Je ferai couler des ruisseaux de larmes sur ton visage que j’ai buriné.
                          Le poète : Il n’est pas à ton image, il est perlé du sourire de l’enfant.
                          La voix : Seul mon enfant a droit au sourire quand il sera près de moi.
                          Le poète : Le sourire est à tous les enfants de la terre, ici et maintenant. Ils auront chacun une fenêtre ouverte sur les mers et les continents.
                          La voix : Je vous priverai de bonheur.
                          Le poète : Le bonheur ne s’offre pas. C’est par touches et notes qui s’égrainent qu’il s’édifie.
                          La voix : Je détruirai tes édifices de mots.
                          Le poète : Babel s’est multipliée pour ne plus venir vers toi. Je suis le poète qui façonne des mots pluriels pour dire. Ta voix n’habite pas ma voix, elle n’est qu’une voie dans les chemins qui s’ouvrent.
                          La voix : Je t’ôterai tes espérances.
                          Le poète : J’ai le rêve pour ériger mes espoirs de granit et la palette pour leur donner la couleur de la vie.
                          La voix : Traître ! Je te tuerai !
                          Le poète : Je serai l’enfant martyr. Les martyrs savent mourir comme ils savent vivre dans le cœur des vivants. Ayant achevé de devenir, mon souvenir ne sera pas mon accomplissement. Il n’y aura pas de commémoration après ma mort, mais on célébrera un jour nouveau. Il sera la fête des Imazighen, les hommes libres, partout où ils seront. (il chante sur l’air de Qassaman)

                          Ul aygher nerdj’ assirem, an nsenned f ssber ;
                          Amsedrar ur ihekkem,ghas yeghra yezwer ;
                          Afus l-lbattel itswaleqqem, lghella s d ccerr ;
                          Jegren s eddin d taerabt tamurt l-Lezzyer ;
                          D aghurru, d aghurru, d aghurru.

                          Pourquoi désirer l’attente d’un espoir,
                          Même savant et même brave le Kabyle
                          N’aura jamais le pouvoir
                          L’ente du greffon cède à la barbarie
                          Le beau sujet perd son éclat
                          L’Algérie teinte d’arabe et de religion ternit
                          De trahison, trahison, trahison


                          ( On entend un bruit de bottes, apparaissent un militaire et un « barbu », tous deux armés de kalachnikov, on entend un bruit de rafales, le poète meurt. La foule entre et reprend en chœur et achève l’hymne du poète.)



                          Pauvres simplets, vous consignez la porte
                          Croyant détenir la clé du pouvoir, pauvres de vous !
                          Qui a goûté la bonne chair ne quitte pas la table.
                          Le pays est déchiré, maintenant en êtes-vous conscients,
                          Est-ce ainsi, mes frères, que l’Algérie renaîtra
                          De la trahison, trahison, trahison.


                          Nombreux ceux qui plantent leurs serres sur le pays :
                          L’un s’en va rempli, l’autre arrive et prend les restes.
                          La solidaire fraternité, atteinte, ne peut se relever,
                          Le mal, plus encorné, enfile les montagnes de la résistance
                          Le temps donné au temps tarde à débarrasser l’Algérie
                          De la trahison, trahison, trahison.



                          Combien même, affamés et sans nul ressort,
                          Les bien nés ne fléchissent jamais sous les chaînes de la servitude.
                          Combien même, le soleil darde ses rayons, ils ne quittent le chemin
                          Combien même, à flots le sang est versé, ils ne reculent
                          Lucides et armés de sagesse ils libèrent l’Algérie
                          De la trahison, trahison, trahison.



                          La voix (restée seule après la mort du poète) : Je suis fatigué des deuils, il n’est plus d’échange pour moi. Je n’entends que ma propre voix que les hommes libres me renvoient dans mon désert.

                          Ne restent plus que les échos froids de la voix, comme dans un temple vide, qui s’éteint, qui s’éteint, qui s’éteint.

                          Commentaire


                          • #14
                            Pour les Matoubiste

                            Bonjour a tous,

                            Tous comme moi, vous aimez MATOUB

                            Alors ne rater pas son hommage au Zenith le 26 juin a partir de 20h30 il me semble.

                            Abientot

                            Commentaire


                            • #15
                              Bonjour,

                              Aujourd'hui c'est le 6ème anniversaire de la mort de Matoub Lounès.
                              Alors une grande pensée pour lui et pour sa famille.
                              Aujourd'hui aussi se dispute la finale de la Coupe d'Algérie Usm Alger contre la JS Kabylie et quelle merveilleuse victoire en ce jour anniversaire si les canaris l'emportent. Alors ils vont gagner, pour Matoub, pour la Kabylie.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X