Le conflit entre Algérie Télécom (AT) et le fournisseur d'accès Internet (FAI) privé Epeed rebondit et se durcit. L'opérateur historique a décidé, jeudi 2 septembre, de couper les connexions Internet à son partenaire privé pour exiger le paiement d'une facture d'un montant de 3,5 milliards de dinars. Résultat : près de 40.000 abonnés de l'Eepad sont déconnectés et se retrouvent pris en otage dans ce conflit, le premier du genre entre une entreprise publique et un opérateur privé.
Face à ce durcissement de la position d'Algérie Télécom, Eepad tente de trouver une solution. Dernière proposition avancée : il invite l'opérateur historique à prendre une participation dans son capital en échange de l'effacement de cette dette. « Nous sommes prêts à céder une partie du capital de la société à AT », a déclaré son PDG, Nouar Harzallah, à la radio chaîne III. Mais une telle option ne semble pas séduire l'opérateur historique. Algérie Télécom possède en effet son propre fournisseur d'accès Internet et ses dirigeants savent que les FAI privés ne sont pas rentables d'autant que l'Eepad est une entreprise trop endettée : créances de AT, emprunt obligataire en cours de remboursement....
L'Eepad propose également la révision à la baisse de 50% du montant de la dette réclamée par Algérie Télécom pour tenir compte des coupures Internet de la non application par l'opérateur historique de la décision prise en avril 2008 par le gouvernement de réduire les tarifs d'accès à internet de 50%. Le ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication et l'autorité de régulation (ARPT) ne sont pas toujours officiellement prononcés sur ce dossier.
Par ali idir
Face à ce durcissement de la position d'Algérie Télécom, Eepad tente de trouver une solution. Dernière proposition avancée : il invite l'opérateur historique à prendre une participation dans son capital en échange de l'effacement de cette dette. « Nous sommes prêts à céder une partie du capital de la société à AT », a déclaré son PDG, Nouar Harzallah, à la radio chaîne III. Mais une telle option ne semble pas séduire l'opérateur historique. Algérie Télécom possède en effet son propre fournisseur d'accès Internet et ses dirigeants savent que les FAI privés ne sont pas rentables d'autant que l'Eepad est une entreprise trop endettée : créances de AT, emprunt obligataire en cours de remboursement....
L'Eepad propose également la révision à la baisse de 50% du montant de la dette réclamée par Algérie Télécom pour tenir compte des coupures Internet de la non application par l'opérateur historique de la décision prise en avril 2008 par le gouvernement de réduire les tarifs d'accès à internet de 50%. Le ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication et l'autorité de régulation (ARPT) ne sont pas toujours officiellement prononcés sur ce dossier.
Par ali idir
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