Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les autonomistes et la gouvernance globale

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les autonomistes et la gouvernance globale

    Les nouveaux courants qui propulsent la pensée unique de l’autonomie de la Kabylie s’entredéchirent en réalité, chose qu’on ne peut pas constater pour l’instant vue le terrain vaste dans lequel ils se débattent. Pendant ce temps antagonique des fractions populaires qui adoptent des causes absurdes, le pouvoir de la mafia économique profite et exploite le vide et la confusion, vide laissé par l’absence d’un Etat de droits et d’une justice sociale active.

    Le groupuscule autonomiste s’impose sur un terrain de confusion, il dessine aujourd’hui les traits de sa doctrine, dans un langage assez menaçant et absolutiste. Ses défenseurs ne reculeront devant rien pour faire aboutir une cause considéré juste après « une journée d’étude » car logiquement elle doit aboutir.
    La technique de passer à l’action dans la réflexion est une stratégie d’embrigadement de la masse. C’est une doctrine qui ne tiendra pas compte de l’avis ni de l’existence des populations. La réaction des militants progressistes atachés à l’unité de la nation et la république, afin de stopper l’hémorragie régionaliste doit être bien réfléchie et mesurée.

    La cause berbère nationale et africaine du nord est vidée de sa substance après les coups fatales des politiques de gauchistes et des libero-identitaires, mais elle demeure d’actualité car elle aborde l’unité du peuple autour d’un projet progressiste et réaliste.
    La liberté de pensée commence là, que chacun s’attache réellement à ses convictions et sache vraiment la portée de ce qu’il défend !

    Il faut rejeter le model prôné par le régime en place, comme il faut rejeter le model prôné par les occidentalisés. Nous pouvons développer notre propre mode de laïcité et de décentralisation, qui pourra s’adapter à nos réalités sociales et qui s’inspire de notre patrimoine socioculturel, à l’exemple de l’assemblée de village et la démocratie communale, les actions sociales et autres formes de solidarité et d’organisation.
    On a travaillé à la destruction de ces véritables structures sociales, de solidarité et d’épanouissement, pour les remplacé par le conflit d’intérêts et l’opportunisme individuel.

    Le piège du régionalisme tribaliste dans la région kabyle est inévitable car le tribalisme est à la base de pas mal de réflexions politiques. La référence régionale est une chose importante dans la situation et les considérations de personnes, chez les différentes populations locales qui gardent plus au moins des statuts de tribus.
    Le seul moyen pour éviter ce piège c’est de continuer le travail politique à faire évoluer la mentalité locale et l’implication collective des citoyens dans l’organisation de la vie sociale.

    Le phénomène des « aarouches » est éloquent, la référence à la tribu avait pris le dessus sur toute considération politique. La question qui se posait : commet se fait-il que dans une région ou la tradition politique et syndicale s’est enraciné, on se heurte à l’apparition brutale d’un puissant mouvement basé sur la nomination des tribus ?

    Ce n’était pas un retour aux sources comme le prétendent encore certain observateurs car la plus part des animateurs de ce mouvement sont des anciens démissionnaires ou exclues des deux partis politiques patriarcales et domestiques de Kabylie. Ils s’appuient sur l’autorité des sages du village. Donc toute une histoire de combine entre des relais locaux politiques, des investisseurs et des militants ont canalisé la révolte de la jeunesse vers un essoufflement total. Aujourd’hui encore le MAK fait appel à l’utilisation de ces structures et déclare qu’elles sont plus légitime sur le plan politique que les partis, de ce fait il se retire à lui-même le tapis rouge. Le concept de peuple kabyle est une mystification à dormir debout.
    Il existe une conscience populaire kabyle qui va dans le sens des aspirations nationales, chose démontré durant la révolution anticoloniale, mais elle n’a rien à voir avec le discours chauviniste des autonomistes.
    Les éléments qui unissent les kabyles entre eux-mêmes sont celles de Tamazight et les causes sociales et politique plus qu’autres choses comme les éléments intérieurs tel le dialecte ou le « sentiment kabyle ».
    Dernière modification par postra, 09 septembre 2009, 01h31.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?
Chargement...
X