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Le cargo convoyait des missiles pour l’Iran

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    RÉVÉLATION D’UN JOURNAL AUTRICHIEN SUR L’ARCTIC SEA
    Le cargo convoyait des missiles pour l’Iran



    Outre la cargaison officielle de bois, il transporterait des missiles sol-air pour l’Iran.

    L’affaire du cargo Arctic Sea transportant du bois et qui devait accoster au port de Béjaïa le 4 août 2009 continue à faire des vagues. Selon les dernières révélations d’un journal autrichien ce navire, porté disparu depuis fin juillet et retrouvé le 17 août dernier par la marine russe à 300 milles marins du Cap-Vert, transportait en fait dans ses cales des missiles très sophistiqués, selon le quotidien autrichien Salzburger Nachrichten dans son édition d’avant-hier. Cette révélation pourrait dissiper des zones d’ombre et le suspense liés à la mystérieuse disparition de ce navire.
    Même si cette information est à prendre avec des pincettes, il n’en reste pas moins que le mystère entourant le feuilleton de la disparition du cargo maltais demeure entier. Ainsi, selon ce quotidien, l’Arctic Sea, détourné fin juillet dernier dans les eaux suédoises, convoyait, outre sa cargaison officielle de bois, des missiles sol-air S6-300 pour l’Iran qui traitait avec la mafia russe, car selon le même journal, cet armement de pointe est expédié par un groupe mafieux russe.
    L’Iran aurait pris contact avec ce groupe composé de militaires russes acceptant des contrats douteux pour arrondir leurs fins de mois difficiles.
    Le correspondant du journal à Jérusalem qui a rapporté cette information a affirmé, en citant des sources israéliennes, que les missiles ont été chargés sur le bateau alors qu’il était immobilisé, pour réparation dans le port de Kaliningrad au début de l’été.
    Alerté sur ce contrat avec Téhéran par un service occidental, les services secrets russes (FSB) ont déclenché des recherches. C’est ainsi que Moscou aurait alors décidé d’intercepter le cargo. Cela explique pourquoi la Russie a mis du temps avant d’arraisonner le cargo détourné par les pirates au large du Cap-Vert alors que la position de l’embarcation était constamment connue, selon l’Otan, écrit encore le correspondant.
    Selon toujours ce dernier, cette version des faits explique aussi pourquoi les services secrets occidentaux ne sont pas intervenus, pourquoi les pirates auraient pris tant de risques pour une simple cargaison de bois d’une valeur de 1,5 million d’euros et pourquoi la Russie a dépêché de gros avions cargos uniquement pour évacuer 14 membres d’équipage et 8 pirates.
    Enfin, le journal a fait le parallèle avec la visite éclair de Shimon Peres effectuée le 19 août dernier à Moscou, durant laquelle il a, selon le ministère israélien des Affaires étrangères, «apporté des preuves concrètes que l’Iran et la Syrie fournissent des armes au Hamas et au Hezbollah».
    Le 24 juillet dernier, dans les eaux territoriales suédoises, un hors-bord s’est approché de l’Arctic Sea, dans lequel se trouvaient quatre citoyens estoniens, deux Lettons et deux Russes.
    L’Arctic Sea, battant pavillon maltais, avait quitté la Finlande le 23 juillet à destination de l’Algérie. Il n’avait plus donné signe de vie le 31 juillet, au moment où il quittait la Manche.
    Quelque temps plus tard, le navire avait été repéré dans l’océan Atlantique, près de l’archipel du Cap-Vert, mais sa position exacte n’était pas connue. Le vraquier a été attaqué à deux reprises: en mer Baltique et au large du Portugal, Par ailleurs, l’expert maritime qui avait révélé la mystérieuse disparition du cargo Arctic Sea, a quitté la Russie, se disant menacé par des «gens très sérieux».
    Le rédacteur en chef du bulletin maritime Sovfrakht, Mikhaïl Voïtenko, a expliqué depuis Istanbul, jeudi 3 septembre, qu’il avait pris «le premier avion» mercredi, après avoir reçu la veille un coup de fil de «gens travaillant dans l’intérêt de l’Etat». «Ils m’ont dit qu’il y avait des gens très sérieux derrière cette histoire, qu’ils sont furieux (...), qu’ils veulent se venger», a expliqué M.Voïtenko.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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