Tanger: La Légation américaine vire au Net · L’Institution s’offre une vitrine sur le Web
C’est un bond de plusieurs siècles que vient d’effectuer le musée de la Légation américaine à Tanger. Le musée, installé dans les locaux de l’ancienne représentation américaine, vient de se doter d’une fenêtre sur le Web. Le portail est opérationnel depuis quelques semaines et il se veut comme objectif, selon Karim Zouiyen, administrateur du site, de rapprocher l’art et les collections de la Légation en élargissant son public potentiel. Le site permettra de visiter les différentes collections et pièces de la Légation et ce à travers un diaporama. Le site dispose aussi de contenus multimédia enrichis au fur et à mesure. Le site est actuellement réalisé en anglais, mais une version française ne devrait pas tarder, assure Zouiyen, qui est aussi le directeur de NCG, une entreprise installée à Tanger et spécialiste dans la création web, gestion de contenus et e-business.
Le contenu se veut donc varié et devrait permettre de se faire une idée assez précise sur les richesses dont dispose la Légation. D’abord par la nature de son architecture. La Légation est en réalité un immeuble datant du dix-septième siècle que le Maroc avait offert aux Etats-Unis en 1821 pour y installer leur représentation. La bâtisse n’a guère changé depuis. Elle constitue par contre le seul monument historique américain à l’étranger. Elle fut agrandie et rénovée en 1920. Depuis 1821 jusqu’à l’indépendance du Maroc, elle servit d’ambassade des USA au Maroc, d’où le legs historique qu’ont accumulé à eux seuls ces murs. Mais le musée est aussi riche par les collections d’art qu’il abrite.
La Légation dispose d’environ un millier de pièces: gravures, lithographies, aquarelles et peintures à l’huile ainsi qu’une centaine d’anciennes cartes terrestres. Les peintures datent des dix-neuvième et vingtième siècles et ont fait l’objet de donations.
Les deux principaux donateurs sont Donald Angus, qui résida à Tanger dans les années 60 et 70 avec différents tableaux d’Allemagne, d’Angleterre et d’autres pays qui ont comme principal thème le détroit de Gibraltar et la ville de Tanger. Une autre donation non moins importante est celle de Marguerite McBey, veuve du peintre écossais James McBey.
La Légation c’est aussi une bibliothèque riche d’une importante collection de livres et de documents historiques dont environ 40% sont en anglais. Elle dispose aussi d’une collection de journaux d’époque allant de 1884 à 1960 ainsi que de la correspondance consulaire américaine de 1797 à 1906. Des joyaux historiques qui n’ont pas encore révélé tous leurs secrets et qui sont disponibles en consultation sur place aux chercheurs et universitaires.
La Légation accueille aussi l’antenne régionale de l’American Institute for Maghrib Studies. Il accueille à ce titre un nombre important de conférences et les recherches de ses étudiants.
En 1976, le site de la Légation était dans un état presque abandonné. Un groupe d’Américains a alors créé une association, la Tangier American Legation Museum Society (TALMS), établie dans le district de Columbia. L’association avait réussi à louer la bâtisse du Département d’Etat américain et à en faire un musée. La Légation est actuellement dirigée par Thor Kuniholm, un ancien diplomate de carrière.
De notre correspondant,
Ali ABJIOU
C’est un bond de plusieurs siècles que vient d’effectuer le musée de la Légation américaine à Tanger. Le musée, installé dans les locaux de l’ancienne représentation américaine, vient de se doter d’une fenêtre sur le Web. Le portail est opérationnel depuis quelques semaines et il se veut comme objectif, selon Karim Zouiyen, administrateur du site, de rapprocher l’art et les collections de la Légation en élargissant son public potentiel. Le site permettra de visiter les différentes collections et pièces de la Légation et ce à travers un diaporama. Le site dispose aussi de contenus multimédia enrichis au fur et à mesure. Le site est actuellement réalisé en anglais, mais une version française ne devrait pas tarder, assure Zouiyen, qui est aussi le directeur de NCG, une entreprise installée à Tanger et spécialiste dans la création web, gestion de contenus et e-business.
Le contenu se veut donc varié et devrait permettre de se faire une idée assez précise sur les richesses dont dispose la Légation. D’abord par la nature de son architecture. La Légation est en réalité un immeuble datant du dix-septième siècle que le Maroc avait offert aux Etats-Unis en 1821 pour y installer leur représentation. La bâtisse n’a guère changé depuis. Elle constitue par contre le seul monument historique américain à l’étranger. Elle fut agrandie et rénovée en 1920. Depuis 1821 jusqu’à l’indépendance du Maroc, elle servit d’ambassade des USA au Maroc, d’où le legs historique qu’ont accumulé à eux seuls ces murs. Mais le musée est aussi riche par les collections d’art qu’il abrite.
La Légation dispose d’environ un millier de pièces: gravures, lithographies, aquarelles et peintures à l’huile ainsi qu’une centaine d’anciennes cartes terrestres. Les peintures datent des dix-neuvième et vingtième siècles et ont fait l’objet de donations.
Les deux principaux donateurs sont Donald Angus, qui résida à Tanger dans les années 60 et 70 avec différents tableaux d’Allemagne, d’Angleterre et d’autres pays qui ont comme principal thème le détroit de Gibraltar et la ville de Tanger. Une autre donation non moins importante est celle de Marguerite McBey, veuve du peintre écossais James McBey.
La Légation c’est aussi une bibliothèque riche d’une importante collection de livres et de documents historiques dont environ 40% sont en anglais. Elle dispose aussi d’une collection de journaux d’époque allant de 1884 à 1960 ainsi que de la correspondance consulaire américaine de 1797 à 1906. Des joyaux historiques qui n’ont pas encore révélé tous leurs secrets et qui sont disponibles en consultation sur place aux chercheurs et universitaires.
La Légation accueille aussi l’antenne régionale de l’American Institute for Maghrib Studies. Il accueille à ce titre un nombre important de conférences et les recherches de ses étudiants.
En 1976, le site de la Légation était dans un état presque abandonné. Un groupe d’Américains a alors créé une association, la Tangier American Legation Museum Society (TALMS), établie dans le district de Columbia. L’association avait réussi à louer la bâtisse du Département d’Etat américain et à en faire un musée. La Légation est actuellement dirigée par Thor Kuniholm, un ancien diplomate de carrière.
De notre correspondant,
Ali ABJIOU
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