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Le chef de la diplomatie suédoise annule sa visite à Tel-Aviv
L’affaire du trafic d’organes auquel se livrerait l’armée israélienne sur des cadavres de Palestiniens, révélée par un tabloïd suédois a avivé la tension entre les deux pays.
Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, a annulé une visite en Israël prévue vendredi prochain, a annoncé hier un responsable israélien.
«Le ministre suédois nous a annoncé l’annulation de sa venue pour des questions d’agenda en invoquant les discussions en cours entre Israël et les Etats-Unis», a affirmé Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, sans donner d’autres précisions.
Selon les médias israéliens, cette décision de M.Bildt est en fait liée aux tensions entre les deux pays provoquées par le refus du gouvernement suédois de condamner un article de presse controversé paru dans son pays. Le 17 août, le tabloïd suédois Aftonbladet avait publié un reportage accusant, sans apporter de preuve selon Israël, l’armée israélienne de s’être livrée à un trafic d’organes prélevés sur des cadavres de Palestiniens.
Le gouvernement suédois avait refusé de condamner la publication du reportage réclamée par l’Etat hébreu en invoquant la liberté d’expression. La seule condamnation officielle suédoise est venue de l’ambassadrice à Tel-Aviv, Elisabet Borsiin Bonnier. Mais les autorités suédoises avaient aussitôt pris leurs distances vis-à-vis de cette initiative.
Le ministère suédois des Affaires étrangères a indiqué hier que la date de la visite de M.Bildt n’avait été avancée que par Israël et que le chef de la diplomatie attendait «des circonstances plus positives» autour du processus de paix pour se rendre dans la région. «Toutes les mentions d’une date ont été faites par Israël», a expliqué la porte-parole Cecilia Julin. «M.Bildt prévoit une visite au Proche-Orient durant la présidence (de l’UE) mais il attend la bonne opportunité pour le faire, quand le processus de paix sera peut être dans une phase plus positive», a-t-elle dit. «Il le fera quand les circonstances seront plus positives», a-t-elle ajouté.
Interrogée sur la période envisagée pour une visite, elle a répondu que la Suède attendait «de voir ce qu’il va se passer avec le processus (de paix). Nous verrons ce qui va passer avant l’Assemblée générale des Nations unies (fin septembre à New York) et s’il y aura une réunion annoncée entre les Etats-Unis et les parties impliquées dans le processus».
Le président américain Barack Obama exige, avec l’appui des Européens, un gel total de la colonisation pour favoriser une relance des négociations de paix avec les Palestiniens, suspendues depuis fin 2008. Mais Israël a confirmé dimanche son intention de construire des «centaines de logements» dans les colonies de Cisjordanie.
L'Expression
Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, a annulé une visite en Israël prévue vendredi prochain, a annoncé hier un responsable israélien.
«Le ministre suédois nous a annoncé l’annulation de sa venue pour des questions d’agenda en invoquant les discussions en cours entre Israël et les Etats-Unis», a affirmé Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, sans donner d’autres précisions.
Selon les médias israéliens, cette décision de M.Bildt est en fait liée aux tensions entre les deux pays provoquées par le refus du gouvernement suédois de condamner un article de presse controversé paru dans son pays. Le 17 août, le tabloïd suédois Aftonbladet avait publié un reportage accusant, sans apporter de preuve selon Israël, l’armée israélienne de s’être livrée à un trafic d’organes prélevés sur des cadavres de Palestiniens.
Le gouvernement suédois avait refusé de condamner la publication du reportage réclamée par l’Etat hébreu en invoquant la liberté d’expression. La seule condamnation officielle suédoise est venue de l’ambassadrice à Tel-Aviv, Elisabet Borsiin Bonnier. Mais les autorités suédoises avaient aussitôt pris leurs distances vis-à-vis de cette initiative.
Le ministère suédois des Affaires étrangères a indiqué hier que la date de la visite de M.Bildt n’avait été avancée que par Israël et que le chef de la diplomatie attendait «des circonstances plus positives» autour du processus de paix pour se rendre dans la région. «Toutes les mentions d’une date ont été faites par Israël», a expliqué la porte-parole Cecilia Julin. «M.Bildt prévoit une visite au Proche-Orient durant la présidence (de l’UE) mais il attend la bonne opportunité pour le faire, quand le processus de paix sera peut être dans une phase plus positive», a-t-elle dit. «Il le fera quand les circonstances seront plus positives», a-t-elle ajouté.
Interrogée sur la période envisagée pour une visite, elle a répondu que la Suède attendait «de voir ce qu’il va se passer avec le processus (de paix). Nous verrons ce qui va passer avant l’Assemblée générale des Nations unies (fin septembre à New York) et s’il y aura une réunion annoncée entre les Etats-Unis et les parties impliquées dans le processus».
Le président américain Barack Obama exige, avec l’appui des Européens, un gel total de la colonisation pour favoriser une relance des négociations de paix avec les Palestiniens, suspendues depuis fin 2008. Mais Israël a confirmé dimanche son intention de construire des «centaines de logements» dans les colonies de Cisjordanie.
L'Expression