Les directeurs des hebdomadaires marocains (indépendants) Al Ayam et Al Michaâl ont été interrogés dimanche par la police pour le deuxième jour consécutif après la publication d'articles sur la santé du roi Mohammed VI, a-t-on appris de sources concordantes.
Noureddine Miftah (Al Ayam) et Idriss Chahatane (Al Michaâl) ont été convoqués par la police samedi soir et dimanche dans les locaux du commissariat central de Rabat pour être entendus sur des articles publiés cette semaine, selon ces sources.
Outre MM. Miftah et Chahatane, la police interroge aussi deux autres journalistes d'Al Ayam, Mériem Moukrim et Youssef Bajaja.
Le procureur général de Rabat avait indiqué samedi soir avoir ordonné à la police d'ouvrir une enquête minutieuse auprès des deux publications.
Le parquet reproche à Al Ayam la publication d'un article intitulé "l'énigme de l'annonce, pour la première fois, par le palais d'un malaise de santé dont le souverain a été victime".
Le procureur général n'a pas non plus apprécié un article d'Al Michaâl titré: "Al Michaâl dévoile les raisons du communiqué du Palais au sujet de la maladie du roi qui a inquiété l'opinion publique".
Al Michaâl a également publié une interview d'un médecin, Mohamed Ben Boubakri, intitulée: le virus "rotavirus, sa cause est l'immunodéficience... ou l'allergie".
Selon le procureur, ces articles comprennent des "faits mensongers et de fausses informations".
Le 26 août, le palais royal avait annoncé que le souverain avait été placé en convalescence pour cinq jours en raison d'une "infection" ne présentant "aucune inquiétude sur sa santé".
Le roi "présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours", avait indiqué le communiqué signé par le professeur Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi.
L'audition des directeurs d'Al Michaâl et Al Ayam vient s'ajouter à celle, en début de semaine dernière, d'Ali Anouzla, directeur et rédacteur en chef du quotidien Al Jarida Al Oula. Celui-ci avait publié le 27 août un article sur la santé du roi.
Ali Anouzla et la journaliste du quotidien, Bouchra Eddou, auteur de l'article incriminé, ont été entendus à Rabat par la police trois jours consécutifs.
El Khabar
Noureddine Miftah (Al Ayam) et Idriss Chahatane (Al Michaâl) ont été convoqués par la police samedi soir et dimanche dans les locaux du commissariat central de Rabat pour être entendus sur des articles publiés cette semaine, selon ces sources.
Outre MM. Miftah et Chahatane, la police interroge aussi deux autres journalistes d'Al Ayam, Mériem Moukrim et Youssef Bajaja.
Le procureur général de Rabat avait indiqué samedi soir avoir ordonné à la police d'ouvrir une enquête minutieuse auprès des deux publications.
Le parquet reproche à Al Ayam la publication d'un article intitulé "l'énigme de l'annonce, pour la première fois, par le palais d'un malaise de santé dont le souverain a été victime".
Le procureur général n'a pas non plus apprécié un article d'Al Michaâl titré: "Al Michaâl dévoile les raisons du communiqué du Palais au sujet de la maladie du roi qui a inquiété l'opinion publique".
Al Michaâl a également publié une interview d'un médecin, Mohamed Ben Boubakri, intitulée: le virus "rotavirus, sa cause est l'immunodéficience... ou l'allergie".
Selon le procureur, ces articles comprennent des "faits mensongers et de fausses informations".
Le 26 août, le palais royal avait annoncé que le souverain avait été placé en convalescence pour cinq jours en raison d'une "infection" ne présentant "aucune inquiétude sur sa santé".
Le roi "présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours", avait indiqué le communiqué signé par le professeur Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi.
L'audition des directeurs d'Al Michaâl et Al Ayam vient s'ajouter à celle, en début de semaine dernière, d'Ali Anouzla, directeur et rédacteur en chef du quotidien Al Jarida Al Oula. Celui-ci avait publié le 27 août un article sur la santé du roi.
Ali Anouzla et la journaliste du quotidien, Bouchra Eddou, auteur de l'article incriminé, ont été entendus à Rabat par la police trois jours consécutifs.
El Khabar
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