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Greffe Partielle du visage

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    Médecine: une année 2005 sous le signe de la greffe partielle de visage

    En médecine, l'année 2005 restera sans aucun doute l'année de la greffe partielle de visage, une opération spectaculaire qui a permis à une femme de 38 ans grièvement mordue par son chien de retrouver "visage humain".

    Résultat d'une collaboration étroite entre le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU d'Amiens (Pr Bernard Devauchelle) et le service de chirurgie de la transplantation de l'hôpital Edouard-Herriot du CHU de Lyon (Pr Jean-Michel Dubernard), cette première mondiale a immédiatement suscité une vive polémique.

    "On peut dire qu'on a présenté cette opération comme une forme d'audace thérapeutique, alors que si on s'en tient à l'avis du Comité d'éthique saisi sur la question en mars 2004, il s'agit d'une expérimentation en ultime recours", explique à l'Associated Press, Pierre Lecoz, philosophe et membre du Comité d'éthique.

    Autrement dit, "si on prend des risques considérables sur le plan médical, alors d'un point de vue éthique, l'action est hautement blâmable. On sacrifie un individu à la gloire du chirurgien", ajoute M. Lecoz, par ailleurs membre de l'Agence de biomédecine. "Mais dans la mesure où l'Agence de biomédecine a évalué le protocole chirurgical et donné son aval, on peut lui faire confiance".

    "Les arguments de réserve émis en 2004 par le Comité d'éthique, notamment les problèmes d'immunosuppression, d'innervation des petits muscles du visage doivent être repris", dit-il. "On peut très bien penser que depuis mars 2004, les chirurgiens ont pu progresser".

    "Quant à l'argument du consentement, qui serait selon certains illusoire, on peut imaginer que dire à un sujet 'nous ne savons pas ou nous allons' est une manière de lui donner une information loyale et éclairée. On l'éclaire sur l'obscurité".

    Autre première mondiale: l'année 2005 aura vu une équipe sud-coréenne, déjà pionnière dans le domaine des cellules souches, réussir le clonage d'un chien, un lévrier afghan. Cette nouvelle expérience ne fait qu'allonger la liste déjà importante des succès obtenus par l'équipe de Hwang Woo-suk. L'homme est toutefois aujourd'hui accusé de fautes graves, notamment de manquement à l'éthique dans l'obtention de cellules souches.

    L'équipe a baptisé son chien Snuppy, contraction de Seoul National University Puppy (chiot de l'Université nationale de Séoul) et jeu de mots sur le nom du célèbre Snoopy de la BD américaine. Comme Dolly et d'autres espèces clonées, Snuppy a été créé par la méthode baptisée "transfert nucléaire de cellule somatique".

    Des scientifiques ont transféré le matériel génétique (ADN) du noyau d'une cellule de donneur adulte à un ovule dont le noyau avait été retiré. L'oeuf reconstruit qui porte l'ADN du donneur a ensuite été traité avec des substances chimiques et soumis à un courant électrique de manière à stimuler la division cellulaire. Une fois à un stade de division cellulaire suffisant, l'embryon a été transféré dans l'utérus d'une femelle porteuse où il a pu continuer à se développer jusqu'à sa naissance.

    L'année 2005 couronne aussi le domaine de la cancérologie: un vaccin contre le cancer du col de l'utérus a montré son efficacité à court terme dans 100% des cas. Gardasil, vaccin du laboratoire Merck fabriqué par génie génétique, arrête l'infection lorsque celle-ci est due à deux papillomavirus humains, parmi la centaine qui existent, les HPV 16 et 18. A eux deux, ces virus sexuellement transmissibles sont à l'origine de 70% des cancers du col.

    Toujours en cancérologie, mais dans le domaine de l'imagerie médicale cette fois, un nouveau système d'imagerie par résonance magnétique (IRM) à hauts champs magnétiques, améliore la prise en charge des malades. Baptisée TIM (Total Imagin Matrix), cette nouvelle technologie offre de nouvelles perspectives, notamment dans le domaine du diagnostic des cancers.

    Les systèmes hauts champs donnent une meilleure qualité d'image. Les images obtenues sont plus fines, plus belles et obtenues rapidement. Emergente en France, la demande d'IRM hauts champs existe ailleurs dans le monde pour la recherche médicale. Elle est déjà utilisée en neurologie, en rhumatologie (examen des cartilages et des articulations) et en cardiologie.

    Source AP - Paris

  • #2
    Ah si le docteur Henry Frankenstein savait...Prendre des morceaux d'êtres humains sur des morts, procéder à la greffe, sauf qu'a la fin pas besoin d'éléctricité pour la résurection finale, un bon anesthesiste suffit, expérience réussie, l'homme va toujours plus loin, un jour peut-être les équipes médicales seront en mesure de remplacer une tête ou un cerveau par un autre pourvue que ça ne soit pas celle d'un criminel comme dans l'histoire du docteur Frankenstein.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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