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Les exportations de céréales au départ de Rouen ont retrouvé des niveaux très élevés au cours de la campagne 2008-09 qui s’est achevée fin juin : avec un total de 7,5 millions de tonnes, le port affiche son meilleur résultat de la décennie.
Il progresse de 63 % par rapport à la campagne précédente et conforte ainsi sa première place en Europe dans ce domaine avec environ 20 % des parts de marché. Grâce à cet excellent résultat, le trafic global du port affiche une hausse de 11 % au premier semestre.
Au Grand port maritime de Rouen (GPMR), on souligne que ce redressement s’explique par une demande accrue des clients traditionnels du port et par une bonne récolte 2008 en blé et en orge, « tant en qualité qu’en quantité », dans l’arrière-pays de Rouen constitué des grandes plaines fertiles du Bassin parisien. Selon ses dirigeants, il montre aussi que les céréales européennes restent « compétitives » sur le marché mondial même après la réduction des subventions à l’export décidé par Bruxelles au milieu de la décennie. Plus de 60 % des céréales chargées à Rouen sont parties pour les pays du Maghreb à commencer par l’Algérie (2,95 millions de tonnes) premier client du port dans ce domaine et le Maroc (1,69 millions de tonnes). Les quantités exportées ont plus que doublé en direction de ces pays qui avaient enregistré « une très mauvaise récolte » 2008 et qui souhaitaient reconstituer des stocks tombés « au plus bas ».
En revanche, elles ont reculé en direction des pays de l’Union européenne et de l’Afrique de l’ouest. Les premiers ont été destinataires de 716.000 tonnes (- 5 %) dont 150.000 tonnes pour le Royaume-Uni, 94.000 pour l’Italie, 87.000 pour le Portugal et 60.000 pour l’Espagne. Les seconds ont reculé de manière encore plus significative à 750.000 tonnes (- 17 %).
Globalement, il faut remonter à la campagne 1999-2000 pour retrouver des chiffres supérieurs (8,3 millions de tonnes) tandis que le record reste pour les années 1984-85 (8,9 millions de tonnes). À l’époque le marché était soutenu par les importations massives de l’Union soviétique dont l’agriculture était exsangue.
Pour l’avenir, le GPMR reste prudent en soulignant que la récolte 2009 a été « bonne » au Magreb. « L’Algérie a toutefois commencé à acheter mais plus modérément que l’an dernier et le Maroc devrait en faire autant lors de la deuxième partie de campagne lui aussi à un niveau moins élevé », dit-on au GPMR où l’on s’attend à une concurrence « rude » entre les ports. Une certaine compensation devrait venir du côté de l’Egypte qui a déjà acheté plus de 600.000 tonnes de blé français au début de la campagne 2009-10 contre 215.000 lors de la précédente.
Source : ANI
Date : 8/09/2009 09:12
Il progresse de 63 % par rapport à la campagne précédente et conforte ainsi sa première place en Europe dans ce domaine avec environ 20 % des parts de marché. Grâce à cet excellent résultat, le trafic global du port affiche une hausse de 11 % au premier semestre.
Au Grand port maritime de Rouen (GPMR), on souligne que ce redressement s’explique par une demande accrue des clients traditionnels du port et par une bonne récolte 2008 en blé et en orge, « tant en qualité qu’en quantité », dans l’arrière-pays de Rouen constitué des grandes plaines fertiles du Bassin parisien. Selon ses dirigeants, il montre aussi que les céréales européennes restent « compétitives » sur le marché mondial même après la réduction des subventions à l’export décidé par Bruxelles au milieu de la décennie. Plus de 60 % des céréales chargées à Rouen sont parties pour les pays du Maghreb à commencer par l’Algérie (2,95 millions de tonnes) premier client du port dans ce domaine et le Maroc (1,69 millions de tonnes). Les quantités exportées ont plus que doublé en direction de ces pays qui avaient enregistré « une très mauvaise récolte » 2008 et qui souhaitaient reconstituer des stocks tombés « au plus bas ».
En revanche, elles ont reculé en direction des pays de l’Union européenne et de l’Afrique de l’ouest. Les premiers ont été destinataires de 716.000 tonnes (- 5 %) dont 150.000 tonnes pour le Royaume-Uni, 94.000 pour l’Italie, 87.000 pour le Portugal et 60.000 pour l’Espagne. Les seconds ont reculé de manière encore plus significative à 750.000 tonnes (- 17 %).
Globalement, il faut remonter à la campagne 1999-2000 pour retrouver des chiffres supérieurs (8,3 millions de tonnes) tandis que le record reste pour les années 1984-85 (8,9 millions de tonnes). À l’époque le marché était soutenu par les importations massives de l’Union soviétique dont l’agriculture était exsangue.
Pour l’avenir, le GPMR reste prudent en soulignant que la récolte 2009 a été « bonne » au Magreb. « L’Algérie a toutefois commencé à acheter mais plus modérément que l’an dernier et le Maroc devrait en faire autant lors de la deuxième partie de campagne lui aussi à un niveau moins élevé », dit-on au GPMR où l’on s’attend à une concurrence « rude » entre les ports. Une certaine compensation devrait venir du côté de l’Egypte qui a déjà acheté plus de 600.000 tonnes de blé français au début de la campagne 2009-10 contre 215.000 lors de la précédente.
Source : ANI
Date : 8/09/2009 09:12