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100 postes d’enseignants en tamazight demeurent vacants.

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  • 100 postes d’enseignants en tamazight demeurent vacants.

    Selon le ministre de l’Education Nationale, Boubekeur Ben Bouzid, 100 postes pour l’enseignement de Tamazight demeurent vacans…. les enseignants doivent remplir des critères, pour l’encadrement.

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    L’Etat a mobilisé tous les efforts et les moyens nécessaires pour renforcer l’enseignement de tamazight. Des lacunes existent, l’encadrement pose à lui seul d’énormes problèmes. Néanmoins sur la totalité des postes budgétaires ouverts, il reste 100 postes vacants à pourvoir”, a déclaré en substance le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, lors de la visite d’inspection-marathon, qu’il a effectuée, ce mardi 21 décembre jusqu’en soirée (20h), dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
    Les postes dégagés pour couvrir les besoins n’ont pas été utilisés, les enseignants doivent remplir des critères, a affirmé le ministre qui suggère d’élaborer une situation globale, d’évaluer l’enseignement de cette langue et d’apporter des solutions pour surpasser les lacunes enregistrées jusqu’à présent par la création d’un département pour le suivi de l’enseignement de cette langue. La formation des enseignants, des cycles primaire et moyen, véritable épine dorsale de la réforme du système éducatif, constitue l’une des stratégies sur laquelle compte le premier responsable de l’éducation nationale pour améliorer le niveau de qualification des enseignants. Benbouzid a cité le nombre de 210 000 enseignants concernés par la formation résultant de l’accord de partenariat que les ministères de l’Education et son homologue de l’Enseignement supérieur ont signé. L’Université de la formation continue et l’ENS prendront en charge ces stages de perfectionnement de longue durée, 3 ans pour les enseignants du primaire et 4 ans pour ceux du moyen. Le ministre a affirmé que 11 000 enseignants, au niveau national, se sont déjà inscrits. Ils constituent le premier contingent d’enseignants qui n’ont pas le profil (universitaire) arrêté par la nouvelle réforme pour pouvoir postuler au grade de professeur de l’enseignement fondamental. Au sujet de la réforme de l’enseignement du secondaire, le ministre de l’Education nationale a précisé qu’une conférence nationale sera tenue prochainement, reconnaissant au passage que cette réforme “n’est pas une mince affaire”. Le secteur s’attelle à préparer et à tracer le programme de réforme de la deuxième année du secondaire tout en évaluant la première année. Il promet que les manuels de la deuxième année seront prêts avant juillet de l’année scolaire en cours. La visite du ministre de l’Education dans la wilaya de Tizi-Ouzou aura été non sans acquis pour le secteur. Au titre du plan quinquennal 2005-2009, la wilaya bénéficiera d’un vaste programme de réalisation : 13 lycées, 23 collèges et 15 salles de sport sont inscrits. Le lycée Amirouche, “l’un des symboles”, le premier lycée ouvert dans la région est dans un état lamentable. L’établissement menacé d’effondrement, suite à un glissement de terrain, est devenu une structure inutilisable, reconnaît le ministre qui, se disant prêt à examiner la situation et trouver les solutions appropriées, soit par la réhabilitation de la structure, soit par sa reconstruction, moyennant une assiette. Le terrain de l’ex-marché de gros est réservé par arrêté du wali pour la réalisation d’un lycée de 1000 places, une école fondamentale, un centre sportif, une annexe de la Bibliothèque nationale, en plus d’autres équipements administratifs. L’appel d’offres sera fixé dès le premier trimestre de l’année 2006. Le plan d’occupation au sol, examiné par le ministre de l’Education nationale, prévoit des opérations de restructuration des équipements d’intérêt général, la projection d’espaces et l’amélioration du fonctionnement urbain. Dans les zones rurales, à Aït-Khelili, Yakouren et Tamda, Boubekeur Benbouzid a procédé à l’inauguration de trois écoles fondamentales d’une capacité d’accueil de 500 places chacune. Le ministre devait insister sur le respect des normes lors de leur réception finale ainsi que sur la nécessité impérieuse du chauffage, de la cantine et des aires de jeux. A Draâ-El-Mizan, Aït- Yahia-Moussa et Yakouren, le ministre s’est enquis de l’état d’avancement des projets de construction de trois lycées d’une capacité de 1000 élèves. Il a exigé le respect des délais et des normes de construction. Le ministre a, en outre, déclaré qu’avant la fin de l’année, l’outil informatique sera introduit dans tous les lycées qui seront connectés au réseau Internet.
    J-L-Hassani


    - Le soir D’Algerie

  • #2
    C’est un peu le comble de faire tout un drame sur l’officialisation de la langue kabyle pendant plusieurs années, et ne pas pouvoir trouver une centaine de personnes capable de l’enseigner? Il faut peut être commencer par le commencement.

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    • #3
      alors les profs d'amazigh en herbe! réveillez-vous!sinon les postes vont disparaitre!
      Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

      Dionysios Solomos

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      • #4
        @ Beehive

        bonjour,

        on devient pas professeur comme ça, enseigner est tout un art.
        L'état doit (peut-être que c'est déjà fait mais ça m'étonnerait) organiser dans les universités des habilitations de diplome pour l'enseignement de cette langue.

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