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France Telecom nouveau n°1 au Royaume Unis

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  • France Telecom nouveau n°1 au Royaume Unis

    * Commentaire "Orange frappe un joli coup", par Jean-Baptiste Diebold (Challenges)

    La co-entreprise formée par Orange UK et T-Mobile UK deviendrait le premier opérateur britannique avec 37% de parts de marché.

    Deutsche Telekom a annoncé, mardi 8 septembre, avoir entamé des négociations exclusives avec France Télécom, afin de fusionner leurs filiales en Grande-Bretagne, confirmant une information des Echos.
    La coentreprise sera détenue à 50% par les deux groupes qui y apportent Orange UK pour le français et T-Mobile UK pour l'allemand. Avec quelque 28,4 millions de clients, la nouvelle société détiendrait 37% des parts du marché de la téléphonie mobile outre-Manche.
    Sur la base des bilans de 2008, la co-entreprise pèserait 9,4 milliards d'euros en chiffre d'affaires pour une marge brute d'exploitation de 2,1 milliards d'euros.

    "Dans le deuxième marché d'Europe par la taille, qui est sans nul doute l'un des plus difficiles et des plus compétitifs, nous donnons à T-Mobile UK un avenir clair et solide", a commenté le directeur financier de Deutsche Telekom Timotheus Höttges.
    "Nous devenons numéro un et un solide numéro un [ans la téléphonie mobile au Royaume-Uni, ndlr]", s'est félicité le directeur financier de France Télécom Gervais Pellissier sur BFM, rappelant les spécificités du marché britannique: "le Royaume-Uni, c'est le seul grand marché européen avec cinq gros opérateurs, c'est le marché le plus difficile pour continuer à investir et à développer ses réseaux".

    Signature prévue pour fin octobre

    "Le rapprochement de nos activités nous est apparu la chose la plus naturelle", a expliqué Gervais Pellissier, alors que, selon la presse britannique, les deux principaux opérateurs au Royaume-Uni, Vodafone et O2 (Telefonica), avaient déposé des offres de rachat pour T-Mobile UK.
    Dans le détail, les partenaires misent sur des synergies nettes de quelques 4 milliards d'euros, dans le réseau et les technologies, la distribution ou encore dans "l'optimisation des effectifs", notamment dans le domaine des services à la clientèle.
    Les coûts d'intégration, essentiellement le démantèlement de certains sites mobiles ou encore la rationalisation des points de vente, sont évalués entre 600 et 800 millions de livres sterling sur la période 2010-2014, puis devraient se stabiliser à 100 millions par an à partir de 2015.
    France Télécom jugeait notamment que le taux de rentabilité de sa filiale britannique n'était "pas très satisfaisant si on compare à la rentabilité des opérations mobiles dans les autres grands pays européens". Et Deutsche Telekom ne souhaitait supporter seul la restructuration de sa filiale britannique dont la situation financière est mauvaise.
    L'opération reste soumise au feu vert des organes de surveillance des deux groupes et des autorités de concurrence. La signature du contrat est prévue pour la fin octobre.
    Avec Deutsche Telekom, "nous ne sommes pas en concurrence directe chacun sur nos marchés domestiques ce qui nous met dans un climat de coopération plus facile", a souligné Gervais Pellissier.

    A la clôture de la Bourse de Paris, le titre France Télécom a terminé en hausse de 1,77% à 18,44 euros, dans un marché en légère hausse (+0,22%).
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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