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Tragédie n Le HCR exprime sa vive préoccupation quant à «la situation dramatique» des réfugiés sahraouis, déplorant le désengagement de la communauté internationale.
«Chaque année, dans une période significative du point de vue des convictions religieuses, je fais une visite de solidarité aux réfugiés et cette année nous avons choisi les réfugiés sahraouis qui vivent une situation vraiment dramatique qui perdure depuis 1975», a déclaré le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), hier, mardi à Alger.
Antonio Guterres souhaite, à travers cette visite, «attirer l'attention de la communauté internationale sur le drame des réfugiés sahraouis et pour leur exprimer en ce mois de ramadan notre solidarité», a-t-il ajouté.
Guterres a, par ailleurs, salué «la générosité de l'Etat algérien qui a accordé la protection aux réfugiés sahraouis pendant une si longue période» et a manifesté l'intérêt du HCR de travailler d'une meilleure façon pour aider ces réfugiés.
«Notre contribution est modeste mais reste très importante pour nous», a-t-il souligné. «Nous n'avons jamais de solution humanitaire pour des problèmes humanitaires. Les solutions sont toujours politiques», a affirmé, en outre, Guterres, ajoutant que «même si nous ne sommes pas en mesure de pouvoir contribuer à cela, c'est notre devoir de tout faire pour améliorer ou aider à améliorer les conditions de vie des gens qui souffrent d'une si longue période d'exil». Le même responsable a fait savoir, en outre, que le HCR est en train d'essayer de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale. Il a affirmé, dans ce contexte, que le HCR considère que la situation des réfugies sahraouis est «assez oubliée» par cette communauté, dont l'aide n'est pas comparable à celle que l'Etat algérien apporte à ces réfugiés.
«Nous voulons discuter avec les Sahraouis pour savoir la meilleure façon de répondre à leurs véritables besoins, et voir comment nous pouvons réorganiser notre activité», a indiqué M. Guterres. Le HCR a lancé un appel d'environ 6 millions de dollars pour assister ces réfugiés mais seulement 44%, soit 2,66 millions USD avaient été fournis à la fin du mois de juillet dernier, selon une source onusienne.
Le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés effectue, à partir d’aujourd’hui, mercredi, une visite dans les camps de réfugiés sahraouis. C'est la deuxième visite d'un Haut commissaire aux camps de Tindouf, où vivent plus de 165 000 Sahraouis, après celle de l’ancien Haut commissaire Saddrudin Aga Khan en 1976.
Infosoir.
«Chaque année, dans une période significative du point de vue des convictions religieuses, je fais une visite de solidarité aux réfugiés et cette année nous avons choisi les réfugiés sahraouis qui vivent une situation vraiment dramatique qui perdure depuis 1975», a déclaré le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), hier, mardi à Alger.
Antonio Guterres souhaite, à travers cette visite, «attirer l'attention de la communauté internationale sur le drame des réfugiés sahraouis et pour leur exprimer en ce mois de ramadan notre solidarité», a-t-il ajouté.
Guterres a, par ailleurs, salué «la générosité de l'Etat algérien qui a accordé la protection aux réfugiés sahraouis pendant une si longue période» et a manifesté l'intérêt du HCR de travailler d'une meilleure façon pour aider ces réfugiés.
«Notre contribution est modeste mais reste très importante pour nous», a-t-il souligné. «Nous n'avons jamais de solution humanitaire pour des problèmes humanitaires. Les solutions sont toujours politiques», a affirmé, en outre, Guterres, ajoutant que «même si nous ne sommes pas en mesure de pouvoir contribuer à cela, c'est notre devoir de tout faire pour améliorer ou aider à améliorer les conditions de vie des gens qui souffrent d'une si longue période d'exil». Le même responsable a fait savoir, en outre, que le HCR est en train d'essayer de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale. Il a affirmé, dans ce contexte, que le HCR considère que la situation des réfugies sahraouis est «assez oubliée» par cette communauté, dont l'aide n'est pas comparable à celle que l'Etat algérien apporte à ces réfugiés.
«Nous voulons discuter avec les Sahraouis pour savoir la meilleure façon de répondre à leurs véritables besoins, et voir comment nous pouvons réorganiser notre activité», a indiqué M. Guterres. Le HCR a lancé un appel d'environ 6 millions de dollars pour assister ces réfugiés mais seulement 44%, soit 2,66 millions USD avaient été fournis à la fin du mois de juillet dernier, selon une source onusienne.
Le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés effectue, à partir d’aujourd’hui, mercredi, une visite dans les camps de réfugiés sahraouis. C'est la deuxième visite d'un Haut commissaire aux camps de Tindouf, où vivent plus de 165 000 Sahraouis, après celle de l’ancien Haut commissaire Saddrudin Aga Khan en 1976.
Infosoir.