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Vers la fabrication de véhicules de tourisme en Algérie

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  • Vers la fabrication de véhicules de tourisme en Algérie

    L’interdiction du crédit à la consommation, introduite dans la loi de finance complémentaire 2009, a incité les concessionnaires automobiles algériens à réfléchir sérieusement à la question en tentant de trouver un terrain d’entente avec le gouvernement algérien.

    Preuve en est, l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A) sort enfin de son mutisme pour annoncer la soumission prochainement aux pouvoirs publics d’une étude sur les perspectives de l’implantation en Algérie d’une industrie de fabrication de véhicules de tourisme.

    Cette étude à laquelle sont également associés l’Union professionnelle de l’industrie automobile et mécanique (UPIAM) ainsi que le Forum des chefs d’entreprises (FCE), et dont le contenu a été aussi transmis aux maisons mères des différentes marques présentes sur le marché, s’est penchée sur les différentes conditions nécessaires pour l’avènement d’une telle industrie en Algérie, selon le président de cette association, Mohamed Bairi, cité par l’APS.

    A ce sujet, le premier responsable de cette association a tout fait pour mettre en exergue l’importance du marché national d’automobile qui représente, a-t-il dit, «un chiffre d’affaires annuel de près de quatre milliards de dollars». C’est pour cette raison d’ailleurs qu’il a estimé que ce même marché pourrait être réorienté vers la production locale à la faveur de plusieurs facteurs, particulièrement celle d’une demande soutenue par la croissance économique du pays et les besoins en parc roulant et matériel de travaux publics.

    Pour notre interlocuteur, cette réorientation n’a pu, jusqu’à aujourd’hui, être réalisée «en raison, entre autres, de l’absence d’un tissu industriel de sous-traitance dans les domaines de la fabrication des différentes composantes et pièces de rechange». Dans certains pays voisins, a-t-il poursuivi, «ce sont ces activités opérées par des PME qui soutiennent l’industrie automobile locale».

    Le développement de l’activité de sous-traitance automobile en Algérie permettra, en outre, de mettre en place un cycle formel de fabrication de pièces de rechange qui contribuera à limiter davantage la contrefaçon dans ce domaine, a-t-il ajouté.

    Pour le porte-parole des concessionnaires automobiles algériens, les pouvoirs publics devraient soutenir cette industrie à travers un régime incitatif préférentiel pour les constructeurs qui veulent fabriquer en Algérie, suggérant, entre autres, de lever la taxe sur les véhicules neufs fabriqués localement, et de faciliter l’accès au foncier au profit de ces constructeurs. Rappelons que les représentants des différentes marques automobiles en Algérie ont été victimes ces derniers temps d’une série de mesures imposées par le gouvernement algérien, notamment par l’introduction d’une taxe sur l’achat des voitures neuves, imposée aux acquéreurs. Une mesure qui a sérieusement affecté les chiffres d’affaires des concessionnaires.

    La seconde décision stipule l’augmentation de la taxe sur les voitures neuves supérieure à 2 500 cm3. Quelque temps après, le gouvernement à interdit le débarquement des véhicules au port d’Alger.

    Une décision qui a obligé les concessionnaires de le faire aux ports de Djendjen, Mostaganem et Ghazaouet.

    Mais le coup de grâce qui leur a été fatal reste celui de l’interdiction du crédit automobile, une décision introduite avec la publication de la loi de finances complémentaire 2009. Ces décisions visent à inciter les maisons mères à implanter des usines de fabrication de voitures sur le territoire national, au lieu de le faire dans les pays voisins.

    Par la nouvelle République

  • #2
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    Vers la fabrication de véhicules de tourisme en Algérie

    Vers ...... et vers ............. toujours des plans futuroscopes.

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