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Les Quatre Écoles (Madhâhib) en Islâm

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  • Les Quatre Écoles (Madhâhib) en Islâm

    Pour répondre au besoin d’une saine connaissance de l’Islâm, par «Le bel exemple en l’Envoyé de Dieu», des docteurs de l’Islâm du VIIIe siècle ont élaboré des systèmes juridiques.

    C’étaient des érudits musulmans dont la fermeté de leur critique et la sincérité de leur foi avaient permis de fonder el-Madhâhib, des systèmes juridiques formant des Écoles dites orthodoxes. Le sens religieux du terme madh-hab (sing.) me semble difficile à rendre ici. Les spécialistes y voient parfois l’idée de «chemin», «voie», «école», «doctrine», «rite».

    Pour instruire la communauté musulmane du «bel exemple en l’Envoyé de Dieu», des docteurs de l’Islâm du VIIIe siècle ont élaboré des systèmes juridiques. Des docteurs en sciences religieuses, selon leurs recherches et leur profonde croyance ont, avec méthode, essayé de donner du sens à l’esprit de l’Islâm afin d’éclairer le commun des musulmans.

    Puisant leur savoir dans le Coran et dans la masse des ahâdîth du Prophète (QSSSL), ils ont établi, en réponse aux besoins de la société de l’époque, l’authenticité historique et exemplaire de la Sîra de Mohammed (QSSSL), c’est-à-dire de ce qu’il est convenu d’appeler aussi l’authentique Tradition (es-Sounna). C’est très tôt, en Islâm, que les juristes se sont mis à considérer le «droit» comme une urgence pour mettre de l’ordre dans la vie sociale et civile.

    Des divergences constructives ont surgi parmi les théologiens-juristes, les uns se réclamant de la seule Tradition, les autres, souvent face à des questions embarrassantes, recourant à leur opinion personnelle fondée exclusivement sur la Foi. Pourtant, leurs méthodes de jurisprudence, qui en apparence sont différentes, se rejoignent sur de nombreux points de pratiques du droit canon (fiqh).

    Quatre Écoles (Madhâhib) - et non trois, indication due à un malheureux lapsus calami dans Le Temps de Lire, précédent -, traitant de la Loi musulmane, sont généralement reconnues toutes importantes dans le monde musulman et leurs méthodes mises en pratiques selon les tendances religieuses et les rites juridiques développés dans tel ou tel pays d’Islâm. Certains spécialistes disent que les différences, quoique minimes, sont «une facilitation permise», «un don de Dieu» pour la Communauté de Mohammed (QSSSL).

    La première École, sans doute la plus ancienne, est celle des Malékites, fondée à Médine par Mâlik ibn Anas, né à Médine en 97 et mort en 170 de l’Hégire. Il est juge de Médine et auteur d’un ouvrage célèbre intitulé el-Mouatta («le bien aplani») qui est à la fois un traité de fiqh et un recueil d’ahâdîth. Il admet, comme sources de la Loi, le Coran et la Sounna, et c’est au dernier recours qu’il use de l’interprétation personnelle, le rây, sous la forme du consensus (el-idjmâ‘). Ainsi, sur une question donnée, à côté de la Tradition, il met en vigueur une décision juridique, la fatwa. La deuxième École, tout aussi importante, est fondée par Abou Hanîfa, né à Koufa (mort en 151 de l’Hégire). Persan d’origine et arabe de langue, il est juriste, mais non juge.

    Après le Coran et la Sounna, il introduit l’opinion personnelle (er-rây) sous la forme du principe d’analogie (qiyâs), proche du droit libre et donc du raisonnement. C’est le principe d’istihsân qui est de «choisir la solution la meilleure». Mais ce principe, souvent discuté, est parfois soumis au principe d’istiçlâh, «recherche du bien commun de la communauté».
    La troisième École, suivie par les Chafiites, est fondée par Mohammed ibn Idrîs ech-Châfi‘î, né à Gaza en 150, mort en 204 de l’Hégire.
    Après le Coran et la Sounna, il élargit le concept de l’idjmâ‘ tout en réclamant l’accord unanime des docteurs d’une période donnée, conformément au célèbre hadîth suivant: «Ma Communauté ne tombera jamais d’accord sur une erreur».

    La quatrième École a pour grand cheikh, Ahmed Ibn Hanbal, né à Baghdad (mort en 242 de l’Hégire). Cet ancien élève d’ech-Châfi’î se déclare contre toute innovation, n’admettant pour seules sources de la Loi que le Coran et la Sounna. Plus théologien que juriste, très attaché à l’orthodoxie, il ne recourt au jugement personnel qu’en cas de nécessité absolue. Chacune de ces Écoles a son territoire dans le monde musulman. Son champ d’action évolue et se renouvelle. El-Mâlikî, le malikisme, est répandu en Afrique du Nord, en Haute-Égypte, Afrique occidentale et Soudan. El-Hanafî, le hanafisme, s’est développé en Turquie, aux Indes et en Chine. Ech-Châfi‘î, le chafiisme est en Basse-Égypte, au Hedjaz, en Afrique orientale et méridionale, Palestine et Insulinde. El-Hanbalî, le hanbalisme, se retrouve en Syrie, en Irak, et peu dans le Nedjd (Arabie). Autour ou à côté de ces Madhâhib et ailleurs se sont manifestées des réactions «sectaires» qui ont connu, et qui connaissent encore, des fortunes diverses.

    De toute façon, il y a, comme dit le commun, toujours des «problèmes» dans la ‘imâra, dans la Cité, celle d’aujourd’hui comme celle d’hier. Et c’est pourquoi moult explications et éclaircissements sur la pratique du culte sont demandés, donnés et répétés et, bien davantage, au cours du mois de Ramadhân, le mois du Jeûne, dans les lieux propices à la réflexion religieuse et dans le juste sens de l’Islâm...Et bien sûr, Allahou a‘lam, Dieu est le plus savant.

    Par l'Expression

  • #2
    Il y a beaucoup d'erreures dans l'article, j'y reviendrai plus tard in shâ Allâh.
    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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    • #3
      I ) La première école juridique est fondée par l'Imam Abû Hanîfah (702 - 767). Fondée sur de la shûra (discussion de groupe). Approche interactive pour arriver à la vérité. Les adeptes de cette école furent appelés ahlu rra'y parcequ'ils partaient d'évènements hypothétiques.

      Les sources de la loi :

      1 Coran,

      2 Sunna,

      3 Consensus des compagnons (ijma`),

      4 Opinion individuelle des compagnons,

      5 Déduction analogique (Qiyâs),

      6 Intérêt général (Istihsân) --> préférer une preuve à une autre quand elle semble plus fidèle au contexte,

      7 La coutume locale (al `urf)

      II ) L'école de l'imâm al Awzâ`î savant du Hadîth du Liban qui n'a pas eu de postérité (708 - 774)

      III ) L'école malikite (Imâm Mâlik - Médine 717 - 801 )

      Ecole basée sur la narration des ahâdith et la discussion de leur signification dans le contexte des problèmes du jour. Ses adeptes sont appelés ahl al Hadîth

      SOurces de la loi:

      1 COran

      2 Sunnah

      3 Pratiques quotidiennes des médinois --> Malik considère que la plupart des habitants de Médines sont descendants directes des compagnons, ville où le Prophète passa dix ans de sa vie. Il en déduit que les pratiques commune des médinois sont une Sunnah hautement authentique,

      4 Le consensus des compagnons (ijma`)

      5 L'opinion individuelle des compagnons

      6 Le raisonnement analogique (Qiyâs)

      7 Les coûtumes des médinois

      8 L'intérêt général (istislah)

      9 La coûtume locale (al `urf)


      -----

      A suivre
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        comme ça...

        ... pour le sujet que vous abordez, la question de l'expression directe a-t-elle une forme précise et rapportée sur les suites rendues des principes et des intérêts individuels et collectifs comme nationaux et mondiaux ou comme spirituels et humains...@mkh, dans la mesure d'une pensée, beaucoup d'erreurs vous sont peu... salam, merci...
        ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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        • #5
          Vous savez dans nos jours n'importe le qui peut donner ses avis sur l'islam, ses savants ont jamais dit qu'on est des ecoles ...

          Ils etaient des grands savants de l'islam, peuvent etre juste comme no.

          D'apres eux, ils disent " si l'un de leurs avis contradit le coran, la sunna, le dit des compagnons, ne vous attachez pas a nos paroles"

          Voila la justesse.

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