Est-ce qu’on fait suffisamment attention aux autres ? Ou sommes nous bien égoïstes ? La modernité semble nous pousser un peu plus vers l’égoïsme, avec les mentalités de gagneur, de chacun pour soi et rien pour tous… Pour illustrer ce sujet je vous propose la lecture d’une jolie fable chinoise :
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Parmi le peuple se transmet cette plaisanterie : un père et son fils sont sur le dos d’un âne qui les transporte sur une route, des passants en les voyant les critiquent : « Ce père et son fils sont vraiment cruels, regardez comme l’âne est essoufflé tellement il est fatigué ! » Alors le père descend et laisse son fils sur le dos de l’âne, d’autres personnes en les voyant les pointent du doigt : « Regardez comme ce fils n’a pas de cœur de piété, il laisse son père marcher alors que lui est sur le dos de l’animal. » Alors le fils descend et demande à son père de monter sur l’animal, mais d’autres passants les critiquent encore : « Regardez comme ce père a le cœur dur, il demande à un enfant de tirer l’âne. » Alors le père descend et les deux marchent en même temps en tirant l’animal et pensent : « Cette fois-ci personne ne va nous critiquer. » Cependant, après un bout de chemin, certains passants disent : « Regardez comme ils sont bêtes ! Ils sont près d’un âne, mais ne montent pas dessus, ils sont vraiment trop bêtes ! »
Comment faire juste, comment faire faux, il est difficile d’être au clair dans la société.
Si ce qui s’est passé est vu à travers le regard d’un pratiquant qui garde dans son cœur la compassion et la pensée bienveillante, quelque soit la situation, ce qu’il va dire reflètera son bon cœur – quand il verra le père et le fils sur le dos de l’âne, il dira alors : « Cet âne ne bronche même pas et avec tout ce poids sur son dos, il avance quand même ! » Quand il verra le fils qui est sur le dos de l’âne et le père tirer l’animal, il va dire : « Ce père est formidable ! Plutôt que d’aller sur l’âne, il abandonne son confort pour marcher lui-même. » Quand ce pratiquant verra le père sur l’âne et le fils marcher, il dira : « Que cet enfant est sage ! Petit déjà, il est sans égoïsme et pense aux autres. » Quand il verra le père et le fils tirer en même temps l’âne, il dira : « Qu’ils ont bon cœur ! Ils craignent que l’animal ne soit fatigué. »
On peut avoir des conclusions différentes pour un même événement. Parce que les passants manquent de pensée bienveillante, ils voient souvent le côté négatif chez les autres et ils voient rarement le bon côté des gens. Par contre, les personnes qui possèdent un cœur miséricordieux et compatissant peuvent souvent voir le côté bienveillant des autres, par conséquent, la conclusion qui en sort est toute autre.
Les personnes bienveillantes ont naturellement une règle de bienveillance dans leur cœur pour évaluer toutes sortes d’événements ; toutes choses, à leurs yeux sont des « poèmes » en mouvements, des paysages merveilleux. Les personnes mauvaises ont naturellement une règle malveillante dans leur cœur pour évaluer les événements, même si ce sont de très belles choses, elles deviennent à leurs yeux, des choses immondes et horribles.
Que chacun puisse avoir dans son cœur une règle bienveillante pour évaluer le véritable bien du mal, la bienveillance de la méchanceté, la clarté de l’ombre et la vérité du mensonge.
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Qu’en pensez vous ?
De quel coté penchez vous ?
Si l’égoïsme est un défaut, peut on le combattre ? Comment ?
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Parmi le peuple se transmet cette plaisanterie : un père et son fils sont sur le dos d’un âne qui les transporte sur une route, des passants en les voyant les critiquent : « Ce père et son fils sont vraiment cruels, regardez comme l’âne est essoufflé tellement il est fatigué ! » Alors le père descend et laisse son fils sur le dos de l’âne, d’autres personnes en les voyant les pointent du doigt : « Regardez comme ce fils n’a pas de cœur de piété, il laisse son père marcher alors que lui est sur le dos de l’animal. » Alors le fils descend et demande à son père de monter sur l’animal, mais d’autres passants les critiquent encore : « Regardez comme ce père a le cœur dur, il demande à un enfant de tirer l’âne. » Alors le père descend et les deux marchent en même temps en tirant l’animal et pensent : « Cette fois-ci personne ne va nous critiquer. » Cependant, après un bout de chemin, certains passants disent : « Regardez comme ils sont bêtes ! Ils sont près d’un âne, mais ne montent pas dessus, ils sont vraiment trop bêtes ! »
Comment faire juste, comment faire faux, il est difficile d’être au clair dans la société.
Si ce qui s’est passé est vu à travers le regard d’un pratiquant qui garde dans son cœur la compassion et la pensée bienveillante, quelque soit la situation, ce qu’il va dire reflètera son bon cœur – quand il verra le père et le fils sur le dos de l’âne, il dira alors : « Cet âne ne bronche même pas et avec tout ce poids sur son dos, il avance quand même ! » Quand il verra le fils qui est sur le dos de l’âne et le père tirer l’animal, il va dire : « Ce père est formidable ! Plutôt que d’aller sur l’âne, il abandonne son confort pour marcher lui-même. » Quand ce pratiquant verra le père sur l’âne et le fils marcher, il dira : « Que cet enfant est sage ! Petit déjà, il est sans égoïsme et pense aux autres. » Quand il verra le père et le fils tirer en même temps l’âne, il dira : « Qu’ils ont bon cœur ! Ils craignent que l’animal ne soit fatigué. »
On peut avoir des conclusions différentes pour un même événement. Parce que les passants manquent de pensée bienveillante, ils voient souvent le côté négatif chez les autres et ils voient rarement le bon côté des gens. Par contre, les personnes qui possèdent un cœur miséricordieux et compatissant peuvent souvent voir le côté bienveillant des autres, par conséquent, la conclusion qui en sort est toute autre.
Les personnes bienveillantes ont naturellement une règle de bienveillance dans leur cœur pour évaluer toutes sortes d’événements ; toutes choses, à leurs yeux sont des « poèmes » en mouvements, des paysages merveilleux. Les personnes mauvaises ont naturellement une règle malveillante dans leur cœur pour évaluer les événements, même si ce sont de très belles choses, elles deviennent à leurs yeux, des choses immondes et horribles.
Que chacun puisse avoir dans son cœur une règle bienveillante pour évaluer le véritable bien du mal, la bienveillance de la méchanceté, la clarté de l’ombre et la vérité du mensonge.
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Qu’en pensez vous ?
De quel coté penchez vous ?
Si l’égoïsme est un défaut, peut on le combattre ? Comment ?
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