L'économie suisse est la plus compétitive du monde
L'économie suisse a détrôné les Etats-Unis et occupe le premier rang du classement annuel du Forum économique mondial (WEF).
Ses performances sont restées stables, alors que d'autres économies se sont affaiblies.
«L'économie suisse continue d'être caractérisée par une excellente capacité d'innovation et une culture des affaires très sophistiquée», affirme le WEF dans son rapport annuel sur la compétitivité mondiale, publié mardi.
«Le premier rang de la Suisse s'explique par le fait que ses performances sont restées relativement stables, alors que celles des Etats-Unis ont baissé dans un certain nombre de domaines», expliquent les économistes du WEF.
Difficultés moindres
Ils estiment que la Suisse a mieux résisté que les Etats-Unis et plusieurs de ses voisins européens à la crise économique mondiale. Les difficultés du secteur bancaire suisse ont été moindres que dans d'autres pays, affirme le WEF.
Outre sa capacité d'innovation, le rapport du WEF loue, comme chaque année, le haut niveau de dépenses de recherche et développement de la Suisse et ses instituts de recherche scientifique parmi les meilleurs du monde, leur excellente collaboration avec le secteur privé et une forte protection des droits de la propriété intellectuelle.
Point faible
Les institutions publiques suisses sont parmi les plus efficaces et les plus transparentes au monde. Les infrastructures sont également très bonnes.
Le WEF souligne un point faible: l'accès aux universités, pour laquelle la Suisse est au 46e rang mondial. Même si l'immigration permet de compenser cette pénurie, le WEF recommande d'élever le niveau d'éducation moyen pour répondre aux besoins d'une économie avancée.
Confiance ébranlée aux Etats-Unis
Recalés au deuxième rang, après avoir été premiers les années précédentes, les Etats-Unis continuent de bénéficier de nombreux atouts, comme la taille de leur marché, leur capacité d'innovation, leurs universités, la flexibilité du marché du travail.
Néanmoins, la confiance a été ébranlée par la crise aux Etats- Unis. Elle a souffert des scandales financiers qui ont touché de très grandes entreprises au cours de l'année écoulée.
«Etant donné que la crise financière a pris naissance en grande partie aux Etats-Unis, ce n'est pas surprenant de constater un recul de l'évaluation des performances de leur marché financier», qui passe de la 9e place à la 20e place au niveau mondial, indique le WEF.
Les déséquilibres macro-économiques des Etats-Unis suscitent également l'inquiétude, comme leur déficit budgétaire et leur niveau d'endettement, encore aggravés par les mesures de stimulation de l'économie. Les milieux d'affaires ont des doutes sur la capacité du gouvernement à contrôler ses dépenses.
Singapour au 3e rang
Suivent dans le classement du WEF au 3e rang Singapour, qui gagne deux places, la Suède, stable, et le Danemark, qui recule de deux places. La Finlande occupe le 6e rang mondial, devant l'Allemagne (stable), le Japon (une place de mieux), le Canada (gain d'une place) et au 10e rang, les Pays-Bas (en recul de deux places).
Avec un gain d'une place, la Chine continue de progresser dans le classement du WEF. Elle occupe le 29e rang mondial, alors que l'Inde est 49e. Au 56e rang, le Brésil fait un bond en avant de huit places, alors que la Russie, 63e, perd douze places.
Le rapport du WEF est basé sur les données économiques publiques et une enquête d'opinion auprès de 13'000 dirigeants d'entreprises dans 133 pays.
20 minutes.ch
L'économie suisse a détrôné les Etats-Unis et occupe le premier rang du classement annuel du Forum économique mondial (WEF).
Ses performances sont restées stables, alors que d'autres économies se sont affaiblies.
«L'économie suisse continue d'être caractérisée par une excellente capacité d'innovation et une culture des affaires très sophistiquée», affirme le WEF dans son rapport annuel sur la compétitivité mondiale, publié mardi.
«Le premier rang de la Suisse s'explique par le fait que ses performances sont restées relativement stables, alors que celles des Etats-Unis ont baissé dans un certain nombre de domaines», expliquent les économistes du WEF.
Difficultés moindres
Ils estiment que la Suisse a mieux résisté que les Etats-Unis et plusieurs de ses voisins européens à la crise économique mondiale. Les difficultés du secteur bancaire suisse ont été moindres que dans d'autres pays, affirme le WEF.
Outre sa capacité d'innovation, le rapport du WEF loue, comme chaque année, le haut niveau de dépenses de recherche et développement de la Suisse et ses instituts de recherche scientifique parmi les meilleurs du monde, leur excellente collaboration avec le secteur privé et une forte protection des droits de la propriété intellectuelle.
Point faible
Les institutions publiques suisses sont parmi les plus efficaces et les plus transparentes au monde. Les infrastructures sont également très bonnes.
Le WEF souligne un point faible: l'accès aux universités, pour laquelle la Suisse est au 46e rang mondial. Même si l'immigration permet de compenser cette pénurie, le WEF recommande d'élever le niveau d'éducation moyen pour répondre aux besoins d'une économie avancée.
Confiance ébranlée aux Etats-Unis
Recalés au deuxième rang, après avoir été premiers les années précédentes, les Etats-Unis continuent de bénéficier de nombreux atouts, comme la taille de leur marché, leur capacité d'innovation, leurs universités, la flexibilité du marché du travail.
Néanmoins, la confiance a été ébranlée par la crise aux Etats- Unis. Elle a souffert des scandales financiers qui ont touché de très grandes entreprises au cours de l'année écoulée.
«Etant donné que la crise financière a pris naissance en grande partie aux Etats-Unis, ce n'est pas surprenant de constater un recul de l'évaluation des performances de leur marché financier», qui passe de la 9e place à la 20e place au niveau mondial, indique le WEF.
Les déséquilibres macro-économiques des Etats-Unis suscitent également l'inquiétude, comme leur déficit budgétaire et leur niveau d'endettement, encore aggravés par les mesures de stimulation de l'économie. Les milieux d'affaires ont des doutes sur la capacité du gouvernement à contrôler ses dépenses.
Singapour au 3e rang
Suivent dans le classement du WEF au 3e rang Singapour, qui gagne deux places, la Suède, stable, et le Danemark, qui recule de deux places. La Finlande occupe le 6e rang mondial, devant l'Allemagne (stable), le Japon (une place de mieux), le Canada (gain d'une place) et au 10e rang, les Pays-Bas (en recul de deux places).
Avec un gain d'une place, la Chine continue de progresser dans le classement du WEF. Elle occupe le 29e rang mondial, alors que l'Inde est 49e. Au 56e rang, le Brésil fait un bond en avant de huit places, alors que la Russie, 63e, perd douze places.
Le rapport du WEF est basé sur les données économiques publiques et une enquête d'opinion auprès de 13'000 dirigeants d'entreprises dans 133 pays.
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