En moins d’une semaine, deux importantes nominations ont eu lieu au sein de l’institution policière. L’ex-chef de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès, El-Affani Aziz, a remplacé M. Ladj Rabah à la tête de la Direction de la police judiciaire (DPJ), et Salah Benderradji a suppléé au départ du premier responsable de la Direction des renseignements généraux, Kamel Beldjilali.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Bien que partiel, ce mouvement était très attendu. Il intervient au moment ou l’institution policière occupe les devants de la scène médiatique, avec des cadres supérieurs de la police relevés de leurs fonctions, dont certains ont été déférés devant la justice, et un bras de fer, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, entre le premier responsable de l’institution policière et sa tutelle, en l’occurrence le département ministériel de l’Intérieur. Concernant la DPJ, la tutelle lui reproche «son manque de rigueur» dans la gestion de certaines enquêtes qu’elle lui a confiées sur instruction du premier responsable de l’institution. Mais pour de nombreux observateurs, le différend entre Ali Tounsi et Yazid Zerhouni a vu le jour au lendemain de la décision prise par le patron de la Sûreté nationale de relever de ses fonctions le directeur central en charge des renseignements généraux. Motifs invoqués : insuffisance professionnelle et rapports accablants où sont incriminés des responsables en charge du renseignement. Et l’information est largement rapportée par les médias. Mais coup de théâtre : le ministre de l’Intérieur intervient dans les «débats». Il dément le changement opéré par son ex-compagnon au sein du Malg : «Le directeur des renseignements généraux de la Sûreté nationale est toujours en poste», avait-il déclaré aux journalistes, en marge de son passage en mai dernier devant l’APN. Le «bras de fer» entre les deux hommes est public. La divergence est profonde. L’été s’installe. La rumeur bat son plein. Ali Tounsi est donné comme partant de la tête de la Dgsn. Son remplacement est annoncé comme imminent. Plusieurs noms sont alors avancés… Pendant ce temps, le coup d’envoi du processus de sortie de promotions des différentes écoles de police est donné. Tournée algéroise : l’école de police de Aïn- Bénian (femmes) l’Ecole supérieure de police de Châteauneuf, l’Ecole de police de Soumaâ, autant de cérémonies où Yazid Zerhouni brillera par son absence. Ali Tounsi maintient la cadence et multiplie les sorties sur le terrain. Mais il évite de commenter les interrogations des médias sur l’absence de Zerhouni ou sur son éventuel départ de la tête de la DGSN. . Ali Tounsi est conforté dans sa stratégie et ses choix : Il opère deux importants changements à la tête de la DPJ et de la DRG, deux colonnes vertébrales de la DGSN.
le soird'algerie.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Bien que partiel, ce mouvement était très attendu. Il intervient au moment ou l’institution policière occupe les devants de la scène médiatique, avec des cadres supérieurs de la police relevés de leurs fonctions, dont certains ont été déférés devant la justice, et un bras de fer, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, entre le premier responsable de l’institution policière et sa tutelle, en l’occurrence le département ministériel de l’Intérieur. Concernant la DPJ, la tutelle lui reproche «son manque de rigueur» dans la gestion de certaines enquêtes qu’elle lui a confiées sur instruction du premier responsable de l’institution. Mais pour de nombreux observateurs, le différend entre Ali Tounsi et Yazid Zerhouni a vu le jour au lendemain de la décision prise par le patron de la Sûreté nationale de relever de ses fonctions le directeur central en charge des renseignements généraux. Motifs invoqués : insuffisance professionnelle et rapports accablants où sont incriminés des responsables en charge du renseignement. Et l’information est largement rapportée par les médias. Mais coup de théâtre : le ministre de l’Intérieur intervient dans les «débats». Il dément le changement opéré par son ex-compagnon au sein du Malg : «Le directeur des renseignements généraux de la Sûreté nationale est toujours en poste», avait-il déclaré aux journalistes, en marge de son passage en mai dernier devant l’APN. Le «bras de fer» entre les deux hommes est public. La divergence est profonde. L’été s’installe. La rumeur bat son plein. Ali Tounsi est donné comme partant de la tête de la Dgsn. Son remplacement est annoncé comme imminent. Plusieurs noms sont alors avancés… Pendant ce temps, le coup d’envoi du processus de sortie de promotions des différentes écoles de police est donné. Tournée algéroise : l’école de police de Aïn- Bénian (femmes) l’Ecole supérieure de police de Châteauneuf, l’Ecole de police de Soumaâ, autant de cérémonies où Yazid Zerhouni brillera par son absence. Ali Tounsi maintient la cadence et multiplie les sorties sur le terrain. Mais il évite de commenter les interrogations des médias sur l’absence de Zerhouni ou sur son éventuel départ de la tête de la DGSN. . Ali Tounsi est conforté dans sa stratégie et ses choix : Il opère deux importants changements à la tête de la DPJ et de la DRG, deux colonnes vertébrales de la DGSN.
le soird'algerie.
Commentaire