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Le cancer du poumon en progression en Algérie

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  • Le cancer du poumon en progression en Algérie

    En Algérie, le cancer du poumon est en progression. Les spécialistes ont affirmé que 80% des fumeurs de plus de 50 ans contractaient cette maladie Ils déplorent l'archaïsme des méthodes de soins, de dépistages ainsi que le manque de moyen. Ils ont exprimé aussi leurs regrets de voir trop souvent arriver leurs patients lorsqu'ils sont déja très gravement atteint d'où la nécessité d'un diagnostique précoce et d'une meilleure prévention.
    Le principal facteur de risque du cancer du poumon est le tabac Neuf cancer du poumons sur 10 est dus aux tabac, c'est énorme. Alors autant s'abstenir.

    ===

    Le cancer du poumon est la première cause de décès chez les hommes. Dans notre pays, 80% des fumeurs de plus de 50 ans contractent cette maladie», ont affirmé, hier, les spécialistes lors des travaux des «Dixièmes entretiens du centre hospitalo-universitaire d’Oran» qui coïncident, cette année, avec l’organisation de la journée nationale d’oncologie thoracique. Toutefois, le cancer du poumon ne concerne pas seulement les hommes, puisque 3 femmes sur 150 sont touchées chaque année. Outre le taux élevé de personnes qui contractent cette maladie, les différents intervenants ont déploré que ce genre de cancer est toujours détecté à son dernier stade, dans notre pays. Les spécialistes ont remis en cause les analyses et les techniques d’exploration pratiquées dans notre pays pour détecter ce genre de tumeurs.

    Le manque de performance de certains médecins est également un facteur qui entraîne un retard dans le diagnostic. «On ne dispose pas d’instruments médicaux et de moyens d’exploration adéquats et fiables pour le diagnostic et le traitement de cette maladie. La médiastinoscopie qui est une technique pratique pour avoir un diagnostic hautement fiable n’est toujours pas pratiquée dans notre pays», affirme un oncologue.

    Et un autre d’enchaîner: «Même si la maladie est détectée dans son premier stade, les malades trouvent de grandes difficultés pour son traitement. Il suffit de savoir qu’il n’existe qu’un seul service de chirurgie thoracique situé à Alger pour prendre en charge tous les malades du pays». A ce sujet, le Pr. Ameur Soltani du CHU Mustapha d’Alger a souligné que la médiastinoscopie qui nécessite un plateau technique performant sera lancée en janvier 2006, à Alger. Certains spécialistes qui se sont montrés sceptiques ont soulevé les difficultés que rencontrent les médecins pour changer les pratiques et les techniques de diagnostic.

    «Nos médecins utilisent toujours des techniques peu fiables des années soixante-dix pour le diagnostic des tumeurs. On doit investir dans la formation des médecins pour changer ces anciennes pratiques», conclut un oncologue.

    Source: Le Quotidien d'Oran

  • #2
    J'ai rencontré le mois dernier un jeune, du côté de Constantine, il fumait trois paquets de cigarettes par jour.
    Y a t'il, comme en France, une campagne anti-tabac ou du moins une volonté d'en prévoir et la programmer. Dans le même but, des lois pour que l'on ne fume pas dans des lieux publics sont elles votées et appliquées.
    Si rien n'est fait, ça me parait urgent d'y penser pour réduire le nombre de victimes en espérant aussi que le corps médical dispose de plus de moyens pour mieux guérir ce cancer.

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    • #3
      Morjane, Voici un article paru dans le quotidien Liberté d'aujourd'hui. Il peut compléter ton information. Bien sur les chiffres et l'article par lui même concernent les cancers toutes pathologies confondues.

      Le ministre de la Santé l’a révélé jeudi à Oran
      “30 000 nouveaux cancéreux par an”


      Amar Tou a annoncé qu’une dizaine de centres anticancéreux seront créés d’ici à 2009.

      En visite à Oran où il a assisté, avant-hier, à la clôture des travaux des Xes entretiens du CHUO sur l’oncologie thoracique, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (SPRH) a déclaré que 30 000 cas de cancer, toutes pathologies confondues, sont annuellement enregistrés en Algérie, dont 5 000 personnes atteintes par le cancer du poumon dû au tabac. Selon Amar Tou, 13% de la population masculine qui s’adonne au tabac sont atteints de cancer du poumon, dont 7% décèdent des suites de l’oncologie thoracique. Sur ce plan précis, le ministre de la Santé a indiqué qu’une dizaine de centres anticancéreux (CAC) seront créés à travers le territoire national dont un à Misserghine en juin 2006. Par ailleurs, le ministre a affirmé que 250 000 personnes atteintes de cancer sont actuellement enregistrées au niveau national.
      C’est également l’avis du Pr Berrabah, chef du service de pneumologie du CHU d’Oran qui constate avec inquiétude l’évolution de la maladie du cancer. À ses yeux, la moyenne d’âge du malade atteint du cancer du poumon qui était de 60 ans a baissé à 55 ans actuellement, un chiffre qui ira crescendo. Le Pr Berrabah, qui a déploré que le cancer thoracique est la principale maladie qui affecte l’homme, a regretté le vide juridique et l’absence de lois concernant la lutte contre le tabagisme. Une vision que partage le ministre de la Santé qui a tiré la sonnette d’alarme sur l’utilisation abusive et incontrôlée de l’amiante, un produit particulièrement nocif qui est à l’origine de maladies cancérigènes dans notre pays après le tabac.
      Ainsi, l’utilisation de l’amiante par les professionnels doit être assujettie à des contrôles drastiques quant aux risques majeurs liés à ce matériau. Le ministre a préconisé aux participants des XXes entretiens regroupés à l’Institut des sciences médicales, la prise en charge des autres pathologies dont les risques majeurs sont à l’origine de milliers de personnes souffrant du cancer thoracique causé par le tabac et l’amiante. “Nous devons faire en sorte que les dépendances médicales spécialisées suivent pour éradiquer ce mal qui ronge notre société”, a affirmé Amar Tou.
      Un sujet récurrent si l’on tient compte de certains édifices hospitaliers qui sont construits à base d’amiante, un produit dangereux pourtant catalogué dans la nomenclature médicale comme étant à l’origine du cancer du poumon.
      Quant au tabac, il est responsable des graves cancers du poumon qui continuent de faire des victimes parmi la population masculine, suivie de la population féminine avec 3% des cas. Un chiffre qui renseigne sur l’étendue de la maladie du cancer du poumon causée en partie par la consommation du tabac et l’utilisation de l’amiante. En oncologie, a précisé Amar Tou, l’évolution du cancer du poumon doit être efficacement combattue par le dépistage et la préconisation du devenir statural concernant la maladie du cœliaque et la dermatite herpétiforme de l’enfant qui souffre du cancer thoracique précoce.
      Par ailleurs, le ministre qui s’est rendu au CHU d’Oran a particulièrement insisté sur la nécessité de réception de la clinique chirurgicale infantile (CCI) incendiée le mois dernier. Des recommandations fermes ont été données par le premier responsable de la santé au directeur général de l’hôpital d’Oran pour l’achèvement des travaux de rénovation de la clinique de maternité. Amar Tou a fixé à la fin du mois de janvier 2006 la date de livraison des deux structures hospitalières.

      B. Ghrissi

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      • #4
        Selon une étude effectuée sur un échantillon de 1 192 enfants

        Si rien n'est fait, ce sont des futurs cancéreux qui viendront encore remplir les hôpitaux, quelle tristesse, ces enfants qui fument
        ************************************************** *******
        L'asthme et les affections respiratoires chroniques touchent 7,1% des élèves, alors que 14% d’entre eux connaissent des difficultés respiratoires, soit 5,7% de siffleurs et 8,2% de tousseurs.

        Une étude menée par le service de pédiatrie du CHU (Centre hospitalo-universitaire) de Tlemcen, dans la daïra de Remchi, auprès d’un échantillon représentatif de 1 192 enfants et adolescents du milieu rural, montre que les élèves du moyen et du secondaire sont de plus en plus victimes du tabagisme. Le phénomène touche beaucoup plus les garçons, mais les filles fumeuses sont également de plus en plus nombreuses.
        L’étude révèle, en effet, que 20,6% (19,6% des garçons et 1% des filles) des élèves interrogés fument plus ou moins assidûment.
        Ils sont respectivement 10,3% à se déclarer “fumeurs actuels”, 6,8% “fumeurs occasionnels” et 3,5% “fumeurs quotidiens”.
        Le nombre de “fumeurs quotidiens”, dont la consommation est égale ou supérieure à 20 cigarettes/jour chez 7%, correspond à 4,9% des élèves de la première année moyenne et à 39,1% de ceux de la troisième année secondaire, alors que le taux des fumeurs occasionnels suit une courbe inverse, avec 21% au début du cycle moyen et 10% à la fin du cycle secondaire. Ils sont 47% à reconnaître leur qualité de “dépendants”.
        L’étude montre que l’enfant fume sa première cigarette peu avant l’âge de 11 ans.
        Les élèves sont-ils suffisamment informés par le biais de l’école des dangers du tabagisme ? La réponse de l’étude est sans appel : 93% des élèves sondés ont, certes, déclaré être informés de ces dangers, mais 32% seulement disent avoir reçu des informations sur le sujet en milieu scolaire. Les non-fumeurs semblent nettement plus conscients des menaces que le tabac fait peser sur la santé. 76% d’entre eux souhaitent une interdiction de la cigarette dans les endroits publics et 73% des fumeurs ont exprimé leur “intention” d’arrêter de fumer pour préserver leur santé, 63% pour des raisons financières, alors que 26% seulement ont bénéficié du soutien d’un programme de lutte anti-tabac.
        La consommation de tabac en milieu scolaire affecte-t-elle de manière significative la santé des élèves ? Les chiffres révélés par l’étude semblent l’indiquer. L'asthme et les affections respiratoires chroniques touchent 7,1% des élèves, alors que 14% d’entre eux connaissent des difficultés respiratoires, soit 5,7% de siffleurs et 8,2% de tousseurs.
        Les auteurs de l’étude recommandent, enfin, que la lutte contre le tabagisme en milieu scolaire soit “continue et intégrée aux autres programmes de surveillance de la santé de l’enfant et de l’adolescent”, et non plus “occasionnelle” comme elle l’a été jusqu’ici. Car il y a péril en la demeure.
        L’étude ne manque pas, en effet, de tirer la sonnette d’alarme quant aux risques de voir la prévalence du phénomène prendre rapidement de l’ampleur.
        Si la prévalence du tabagisme en milieu scolaire retrouvée dans cette daïra rurale de l'Ouest algérien n'est pas très importante, en comparaison avec d'autres pays maghrébins ou occidentaux, elle peut, selon l’étude, “rapidement évoluer” en raison notamment de “l'accès facile” à la cigarette.

        selon Liberté du 26 décembre 2005

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        • #5
          L'asthme et les affections respiratoires chroniques chez les enfant .

          Bonjour Morjane et Mancelle,

          Cette étude effectuée par le Service de pédiatrie du CHU de Tlemcen, est valable pour tout le pays, car c'est un phenomene que vivent ttes les ecoles Algeriennes...le tabagisme est un fléau qui ne touche pas uniquement les grandes personnes mais également les plus jeunes ….
          Selon l'etude, on estime que 10 ans, l’âge moyen de la première cigarette.

          L'algerie doit realiser que c'est tres important de lancer une compagne de lutte antitabac en milieu scolaire et quI ne doit pas être «occasionnelle», mais «continue et intégrée» aux autres programmes de sensibilisation et de surveillance de la santé de l’enfant et de l’adolescent...c'est une urgence!

          Merci pour le sujet.

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