Fin août, Julie avait disparu près d'une semaine d'un camping près de Perpignan. Julie, l'adolescente de 14 ans qui avait été retrouvée à Toulouse cinq jours après sa disparition, aurait été séquestrée et violée à plusieurs reprises, révèle jeudi La Dépêche du Midi. Les autorités auraient volontairement caché ces faits pour ne pas alerter les agresseurs présumés.
D'après le journal, la fugue de Julie a tourné au «calvaire», la jeune fille ayant été «victime de séquestration et de viols à répétition, du 20 au 25 août à Toulouse». «Mardi et mercredi, au terme de 15 jours d'investigation, les gendarmes de la section recherche de Toulouse ont interpellé deux hommes d'origine turque et une femme, à Toulouse et Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), dans le cadre d'une information judiciaire pour 'viols sur mineure' ouverte par la juge d'instruction toulousaine Danièle Ivancich», ajoute le journal.
La jeune fille avait fugué le 19 août d'un camping d'Elne, dans les Pyrénées Orientales, où elle était en vacances avec ses grands-parents et sa petite soeur. Après l'avoir retrouvée le 25 à l'aube à Toulouse, les enquêteurs avaient affirmé qu'elle avait eu la chance de ne pas avoir fait de mauvaise rencontre. «Elle était alors déclarée en bonne santé. Conçu de toutes pièces (...) ce scénario de l'heureux dénouement n'était destiné, selon une source proche de l'enquête, qu'à tromper la vigilance des agresseurs que l'annonce de l'ouverture d'une enquête aurait pu mettre en fuite», écrit le journal.
Contexte familial difficile
Selon le scénario décrit à l'époque, la jeune fille aurait à son départ du camping été prise en stop par un homme âgé d'une trentaine d'années. Celui-ci l'aurait ensuite quittée deux jours plus tard sur le parking d'une grande surface. Inconnu des services de police, le conducteur aurait rencontré la jeune fille via un cousin qui a une caravane près du camping d'Elne. Lui et l'adolescente auraient ensuite noué une relation par SMS. Le 19 août au soir, ils auraient passé la nuit à Narbonne dans un appartement. Le conducteur aurait assuré aux enquêteurs ne pas avoir eu de rapport sexuel avec la jeune fille. Les policiers l'ont finalement retrouvée mardi à l'aube à Toulouse dans le quartier du Mirail suite à l'appel d'un riverain qui a reconnu sa photo dans les journaux. À son arrivée dans la ville rose qu'elle ne connaissait pas, l'adolescente a croisé des prostituées qui l'auraient aidée à trouver un hébergement. Elle aurait ensuite rencontré un homme qui l'aurait nourrie, lui aurait offert des cigarettes, puis un ami de cet homme, puis un autre ami.
Suite aux révélations de La Dépêche du Midi, le procureur de la République de Toulouse Michel Valet a refusé de s'exprimer sur l'affaire, se contentant de dire qu'une instruction avait été ouverte.
Après un passage en structure d'accueil pour mineurs à Perpignan, Julie est repartie la semaine dernière, avec ses grand-parents, dans le Pas-de-Calais pour y faire sa rentrée scolaire et le juge des enfants de Perpignan a transmis le dossier à son homologue d'Arras, a précisé le procureur de Perpignan, Jean-Pierre Dréno. Celui-ci expliquait fin août que Julie se trouve dans une «grande détresse psychologique».
L'adolescente vit dans un contexte familial difficile : son père est mort en 2007 et sa mère est gravement malade.
Par Le Figaro
D'après le journal, la fugue de Julie a tourné au «calvaire», la jeune fille ayant été «victime de séquestration et de viols à répétition, du 20 au 25 août à Toulouse». «Mardi et mercredi, au terme de 15 jours d'investigation, les gendarmes de la section recherche de Toulouse ont interpellé deux hommes d'origine turque et une femme, à Toulouse et Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), dans le cadre d'une information judiciaire pour 'viols sur mineure' ouverte par la juge d'instruction toulousaine Danièle Ivancich», ajoute le journal.
La jeune fille avait fugué le 19 août d'un camping d'Elne, dans les Pyrénées Orientales, où elle était en vacances avec ses grands-parents et sa petite soeur. Après l'avoir retrouvée le 25 à l'aube à Toulouse, les enquêteurs avaient affirmé qu'elle avait eu la chance de ne pas avoir fait de mauvaise rencontre. «Elle était alors déclarée en bonne santé. Conçu de toutes pièces (...) ce scénario de l'heureux dénouement n'était destiné, selon une source proche de l'enquête, qu'à tromper la vigilance des agresseurs que l'annonce de l'ouverture d'une enquête aurait pu mettre en fuite», écrit le journal.
Contexte familial difficile
Selon le scénario décrit à l'époque, la jeune fille aurait à son départ du camping été prise en stop par un homme âgé d'une trentaine d'années. Celui-ci l'aurait ensuite quittée deux jours plus tard sur le parking d'une grande surface. Inconnu des services de police, le conducteur aurait rencontré la jeune fille via un cousin qui a une caravane près du camping d'Elne. Lui et l'adolescente auraient ensuite noué une relation par SMS. Le 19 août au soir, ils auraient passé la nuit à Narbonne dans un appartement. Le conducteur aurait assuré aux enquêteurs ne pas avoir eu de rapport sexuel avec la jeune fille. Les policiers l'ont finalement retrouvée mardi à l'aube à Toulouse dans le quartier du Mirail suite à l'appel d'un riverain qui a reconnu sa photo dans les journaux. À son arrivée dans la ville rose qu'elle ne connaissait pas, l'adolescente a croisé des prostituées qui l'auraient aidée à trouver un hébergement. Elle aurait ensuite rencontré un homme qui l'aurait nourrie, lui aurait offert des cigarettes, puis un ami de cet homme, puis un autre ami.
Suite aux révélations de La Dépêche du Midi, le procureur de la République de Toulouse Michel Valet a refusé de s'exprimer sur l'affaire, se contentant de dire qu'une instruction avait été ouverte.
Après un passage en structure d'accueil pour mineurs à Perpignan, Julie est repartie la semaine dernière, avec ses grand-parents, dans le Pas-de-Calais pour y faire sa rentrée scolaire et le juge des enfants de Perpignan a transmis le dossier à son homologue d'Arras, a précisé le procureur de Perpignan, Jean-Pierre Dréno. Celui-ci expliquait fin août que Julie se trouve dans une «grande détresse psychologique».
L'adolescente vit dans un contexte familial difficile : son père est mort en 2007 et sa mère est gravement malade.
Par Le Figaro
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