Parler de la vétusté des habitations de la wilaya d'Alger n'est un secret pour personne. Il suffit de se souvenir des effondrements d'immeubles et d'édifices qui se sont produits ces dernières années, le dernier en date etant l'effondrement de l'hotel à Bab Azzoun. Sur les 460 000 habitations collectives et individuelles recensés, plus de 22 000 présentent un état de vétusté certain. Alors des opérations de démolitions de réhabilitations se mettent peu à peu en place.
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Sur les 460 000 habitations collectives et individuelles que représente le tissu urbain de la wilaya d’Alger, plus de 22 000 présentent un état de vétusté certain. C’est du moins le premier bilan chiffré, qui a été revu à la baisse juste après le séisme du 21 mai 2003, en raison de la démolition de certaines bâtisses.
En revanche, plusieurs logements ont été restaurés par les services concernés de la wilaya d’Alger et restent, de ce fait, habitables. Il faut rappeler que plusieurs immeubles, dans le centre-ville d’Alger notamment, datent de l’époque coloniale.
La plupart ont été construits au début du siècle dernier. Selon des informations recueillies auprès de la wilaya d’Alger, c’est l’ancien tissu urbain qui est vétuste. Ces logements datent de plus d’un siècle et cela est aisément vérifiable, au vu de leurs façades lézardées.
Plusieurs de ces habitations offrant ce décor désolant, mais également inquiétant sur le plan de la sécurité des biens et des personnes, devront être soit restaurées, soit démolies. Contacté par nos soins, le président de l’APC de Sidi M’hamed, M. Bourouina, a signalé que quatre immeubles, encore habités, seront vidés de leurs occupants dans les prochains jours.
Le premier est situé au 86 rue Mohamed-Belouizdad, le deuxième au niveau de la rue Alfred de Musset, le troisième à la rue de la Liberté et le quatrième à la rue Neggazi. Il a précisé que l’évacuation de ces immeubles doit intervenir en toute urgence puisqu’ils présentent de réels dangers, et que la tutelle se chargera de reloger ces locataires.
L’opération de démolition pourra alors être entamée. Le président de l’APC a ajouté qu’il y a nécessité d’une prise en charge urgente de tous les cas similaires. En fait, les autorités locales veulent réagir le plus rapidement possible avant que l’irréparable ne se produise.
En effet, il y a eu, à ce jour, plusieurs effondrements, surtout du côté de la Casbah. Des familles entières y avaient laissé la vie. Aujourd’hui encore, les autorités craignent que ce genre de drame se reproduise. Des habitations menacent toujours ruine et des vies humaines peuvent en faire encore les frais.
Il est vrai que ces dernières années, la capitale a vécu des moments dramatiques en ce qui concerne les effondrements d’édifices, notamment dans les quartiers de Belouizdad, Bab El-Oued, Bab Azzoun et certains quartiers d’Alger-Centre.
Le récent épisode de l’effondrement d’un hôtel à Bab Azzoun est on ne peut plus illustratif de l’état de délabrement de certaines constructions à Alger. L’immeuble se situant au-dessus de la boulangerie dite la Parisienne, évacué de ses occupants à deux reprises, est également un autre exemple à méditer.
Une partie du patrimoine immobilier de la capitale d’Alger est en danger ; il faut vite et bien réagir.
Source: Le jeune indépendant
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Sur les 460 000 habitations collectives et individuelles que représente le tissu urbain de la wilaya d’Alger, plus de 22 000 présentent un état de vétusté certain. C’est du moins le premier bilan chiffré, qui a été revu à la baisse juste après le séisme du 21 mai 2003, en raison de la démolition de certaines bâtisses.
En revanche, plusieurs logements ont été restaurés par les services concernés de la wilaya d’Alger et restent, de ce fait, habitables. Il faut rappeler que plusieurs immeubles, dans le centre-ville d’Alger notamment, datent de l’époque coloniale.
La plupart ont été construits au début du siècle dernier. Selon des informations recueillies auprès de la wilaya d’Alger, c’est l’ancien tissu urbain qui est vétuste. Ces logements datent de plus d’un siècle et cela est aisément vérifiable, au vu de leurs façades lézardées.
Plusieurs de ces habitations offrant ce décor désolant, mais également inquiétant sur le plan de la sécurité des biens et des personnes, devront être soit restaurées, soit démolies. Contacté par nos soins, le président de l’APC de Sidi M’hamed, M. Bourouina, a signalé que quatre immeubles, encore habités, seront vidés de leurs occupants dans les prochains jours.
Le premier est situé au 86 rue Mohamed-Belouizdad, le deuxième au niveau de la rue Alfred de Musset, le troisième à la rue de la Liberté et le quatrième à la rue Neggazi. Il a précisé que l’évacuation de ces immeubles doit intervenir en toute urgence puisqu’ils présentent de réels dangers, et que la tutelle se chargera de reloger ces locataires.
L’opération de démolition pourra alors être entamée. Le président de l’APC a ajouté qu’il y a nécessité d’une prise en charge urgente de tous les cas similaires. En fait, les autorités locales veulent réagir le plus rapidement possible avant que l’irréparable ne se produise.
En effet, il y a eu, à ce jour, plusieurs effondrements, surtout du côté de la Casbah. Des familles entières y avaient laissé la vie. Aujourd’hui encore, les autorités craignent que ce genre de drame se reproduise. Des habitations menacent toujours ruine et des vies humaines peuvent en faire encore les frais.
Il est vrai que ces dernières années, la capitale a vécu des moments dramatiques en ce qui concerne les effondrements d’édifices, notamment dans les quartiers de Belouizdad, Bab El-Oued, Bab Azzoun et certains quartiers d’Alger-Centre.
Le récent épisode de l’effondrement d’un hôtel à Bab Azzoun est on ne peut plus illustratif de l’état de délabrement de certaines constructions à Alger. L’immeuble se situant au-dessus de la boulangerie dite la Parisienne, évacué de ses occupants à deux reprises, est également un autre exemple à méditer.
Une partie du patrimoine immobilier de la capitale d’Alger est en danger ; il faut vite et bien réagir.
Source: Le jeune indépendant
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