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La maladie de Dupuytren est caractérisée par un épaississement des tissus sous-cutanés de la main, ce qui peut conduire à l'immobilisation de doigts contre la paume.
Jusqu'à présent, ses formes invalidantes sont traitées par la chirurgie, suivie d'une rééducation, mais l'intervention peut être à l'origine de complications parfois graves.
D'où l'intérêt d'un nouveau traitement non chirurgical par injection de collagénase, un produit qui, en détruisant le collagène, entraîne la décontraction des tendons. Le New England Journal of Medicine vient de publier une étude concernant ce médicament.
Cette collagénase inaugure une nouvelle classe de biothérapie pour le traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren, qui se fait sans anesthésie, au cabinet du médecin. Dans l'étude CORD I (financée par le laboratoire américain qui l'a mise au point), le Dr Lawrence Hurst de la State University de New York et ses collègues ont évalué auprès de 308 patients, présentant des contractures d'au moins 20 degrés, l'efficacité de ce traitement par rapport à un placebo pour réduire la contracture des doigts. Les patients ont reçu jusqu'à 3 injections du médicament à 30 jours d'intervalle, dans le tendon contracté.
Un mois après la dernière injection, la contracture a été réduite jusqu'à moins de 5 degrés d'extension complète pour les deux tiers des tendons traités par ce médicament, contre moins de 7 % pour ceux ayant reçu les injections de placebo. La capacité de mouvement des articulations des doigts a aussi été améliorée significativement après injection de collagénase. Les effets indésirables les plus fréquents étaient des gonflements localisés, une douleur, des contusions, des démangeaisons et des gonflements.
Reste maintenant aux personnes souffrant de cette affection de prendre leur mal en patience, ce produit n'ayant pas encore obtenu son autorisation de mise sur le marché dans l'indication du traitement de la maladie de Dupuytren.
Par Le Point
Jusqu'à présent, ses formes invalidantes sont traitées par la chirurgie, suivie d'une rééducation, mais l'intervention peut être à l'origine de complications parfois graves.
D'où l'intérêt d'un nouveau traitement non chirurgical par injection de collagénase, un produit qui, en détruisant le collagène, entraîne la décontraction des tendons. Le New England Journal of Medicine vient de publier une étude concernant ce médicament.
Cette collagénase inaugure une nouvelle classe de biothérapie pour le traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren, qui se fait sans anesthésie, au cabinet du médecin. Dans l'étude CORD I (financée par le laboratoire américain qui l'a mise au point), le Dr Lawrence Hurst de la State University de New York et ses collègues ont évalué auprès de 308 patients, présentant des contractures d'au moins 20 degrés, l'efficacité de ce traitement par rapport à un placebo pour réduire la contracture des doigts. Les patients ont reçu jusqu'à 3 injections du médicament à 30 jours d'intervalle, dans le tendon contracté.
Un mois après la dernière injection, la contracture a été réduite jusqu'à moins de 5 degrés d'extension complète pour les deux tiers des tendons traités par ce médicament, contre moins de 7 % pour ceux ayant reçu les injections de placebo. La capacité de mouvement des articulations des doigts a aussi été améliorée significativement après injection de collagénase. Les effets indésirables les plus fréquents étaient des gonflements localisés, une douleur, des contusions, des démangeaisons et des gonflements.
Reste maintenant aux personnes souffrant de cette affection de prendre leur mal en patience, ce produit n'ayant pas encore obtenu son autorisation de mise sur le marché dans l'indication du traitement de la maladie de Dupuytren.
Par Le Point